Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 18 octobre 1996 = 11 PAR BRUNELLE- AMELIE BOURQUE Située aux antipodes de la France, Vancouver accueille en 1896 le Consulat général de France. La présence de frangais de plus en plus nombreux sur cette Cote-Ouest ex- pliquela nécessité d’ouvrirun Consu- lat. Afin de bien quadriller 1’ Améri- que du Nord et de bien représenterles intéréts de la France, la Ville de _ Vancouver a été choisie pour sa posi- tion stratégique. Le premier Consul, Camille Jordan, est transféré de Boston, et il est confronté a la diffi- culté de créer un Consulat avec des ressources limitées, sans méme un drapeau, M. Jordan trouve la tache difficile. Pas vraiment ravi d'avoir été nommé 1a. Comme tout début, tout était a faire. Malgré tout, il persiste. Ce n’est qu’en février 1898 qu’il re- partira rejoindresa famille en France. Métropole naissante, a la por- te du Pacifique, Vancouverestlesite idéal pour faire la jonctionavec!’Asie, tout en étant 4 mi-chemin entre la Céte-Ouest américaine et les Prai- ries canadiennes. L’immigration chi- noise annonce déja le «