a Le vendredi 25 juillet 1997 7 ous connaissez déja la compagnie Microsoft et leurs nombreux logiciels performants. Je vous présente Ms-Office (avec le nouveau Ms-Office 97) un produit qui a déja fait ses preuves sur le marché auparavant, mais qui sort maintenant en version améliorée. Le nouveau multi-logiciel est maintenant plus complet, tout en étant simplifié pour les moins érudits de Pinformatique. Le Ms-Office version 7 était trés complet en soi, mais comportait des difficultés avec Putilisation de certaines options, pour ceux qui ne le connaissaient pas suffisamment. Le Ms-Office 97, quant & lui, offre une aide détaillée qui peut vous assister afin de comprendre le logiciel. De plus, il a un accés mémoire trés rapide. Plusieurs petits ajouts retiennent l’attention, comme le nouveau Ms-Word Art pour créer des titres et des textes 2D ou 3D avec de belles couleurs ; idéal pour le traitement de texte. Bien sir, Ms-Acces est aussi amélioré avec plusieurs outils de programmation et vous donne un meilleur rendement, en beaucoup moins de temps. Le célébre Ms-Excel est aussi trés performant et donne un vaste choix de « macros » et de « forms » déja établis ; un bijou dans cette gamme de logiciel. Pour ce qui est de Ms-Publisher, il est trés utile pour la publicité avec de nouveaux outils et options trés simples pour faire connaitre votre entreprise. Le Ms-Binder n’a pas beaucoup changé, par contre, il a des options qui vous facilitent la vie. Le Ms- Powerpoint vous offre deux fois plus d’options qu’auparavant : elles ont été simplifiées et sont trés utiles pour vos statistiques, votre présentation, etc. Je tiens absolument 4 vous parler du nouveau Ms- Outlook, car ce logiciel peut gérer certaines applications en rapport avec Internet, Office 97, et bien sar, votre emploi du temps. Microsoft a pris la peine de proposer de l’aide supplémentaire en vous offrant des iogiciels d’exploration Internet, ainsi qu’un logiciel pour réaliser votre propre site Web. Pour conclure, disons que Ms-Office peut aider énormément pour des présentations de toutes sortes, le traitement de texte, la comptabilité, la programmation, la publicité, etc. C’est une merveille dans le travail de bureau, ainsi qu’a domicile. Malheureusement pour nous, ce logiciel n’est pas encore programme... pour faire le café. STEEVE Roy Le département d’archéo- logie de V'Université Simon Fraser, qui entreprend les fouilles cette année mais qui devrait Jes poursuivre conjoin- tement avec I’Université de Colombie-Britannique (UBC) dans les années a venir d’aprés nos guides, avait invité douze membres de_ 1’Association archéologique de Colombie- Britannique (ASBC) a visiter le site de Scowlitz, le jeudi 10 juillet 1997. es embarcations devaient venir nous prendre sur la réserve ot nous avions garé nos voitures pour nous déposer sur le site méme, un cimetiére en grande partie, de l’autre cdté du fleuve. Avant d’effectuer la traversée, un couple d’autochtones nous ont offert de Vocre pour nous enduire les poignets et les tempes, par signe de respect pour ceux qui reposent la, nous a expliqué Dr Dana Lepofsky, directrice des fouilles. Mme Lepofsky avait désigné deux personnes, Monica Karpiak et Jeremy Mickolwin, pour nous guider et commenter les travaux en cours qui se font malheureu- sement au ralenti 4 cause des pluies abondantes. « Découvert » en 1992, le site a retenu Vattention de Gordon Mohs, membre de la nation Sté:lo et employé de Patrimoine Canada, luirméme archéo- logue. Les étudiants de UBC ont commencé les fouilles en 1993. M. Mohs avait reconnu es monts-tombes (burial mounds) facilement identifia- bles méme sous la yégétation abondante. Encore fallait-il accumuler suffisamment de preuves. Un monttombe, le plus important du site, a donc été entiérement démantelé et fouillé, mettant au jour le squelette d’un homme. Celui-ci était couché sur le cété, recroquevillé, visage tourné vers l’est, en ligne directe avec le solstice d’été. Ce mont pourrait mesurer quatre a cing métres de diamétre par appro- ximativement deux métres de hauteur d’aprés ma _ propre estimation. Nos guides n’a- vaient pas les données. Les monts-tombes de dimensions variées, aussi appelés cairns ou pyramides, parsément le site. Les prospections faites sur place ont aussi permis de découvrir plusieurs §maisons creusées (pit-houses) : un trou circulaire peu profond formait la partie inférieure de la maison et le reste, construit au-dessus de la surface du sol, formait la partie supérieure. La encore les dimensions varient. Aucune des maisons creusées du site n’a été fouillée & ce jour. Les pluies diluviennes, entrainant la mon- tée des eaux du fleuve, ne nous ont pas permis de les voir. Ont été mis & jour, cdte & cote, un angle de mur d’une Le site archéologique de Scowlitz, sis dans un cadre enchanteur, ne montre pas de prime abord toute la richesse archéologique qu’il renferme. maison rectangulaire, proba- blement une maison longue (longhouse), la base d’un bol et une couche d’argile. Cette derniére découverte a inter- rompu les travaux, l’argile a cet endroit ne pouvant que signifier la présence d’une tombe. Un ancien de la tribu devra participer aux fouilles ultérieures car tous les osse- ments humains découverts sont récupérés et ré-enterrés avec tout le respect et les rites usage. La maison longue aurait été batie sur des tombes et la cause de cette initiative échappe aux archéologues pour instant. La période @occupation du site remon- terait & plus de 2 000 ans pour les plus anciennes structures et jusqu’a 1 000 / 500 ans pour les plus récentes, d’aprés nos guides. Les fouilles n’occupent encore qu’une surface restreinte, cepen- dant beaucoup de questions se posent déja. Il semble que ce lieu soit & la limite de deux cultures, ’'une cétiére, l’autre continentale. Ces deux cultures seraient présentes dans les structures. Une tranchée dite de reconnaissance de plusieurs metres de long par un métre de large et d’environ 60 cm de profondeur et deux puits carrés d’un métre de cédté et profonds de prés de deux métres, aussi de reconnais- sance, exposent cing horizons. Des détails dans les horizons semblent indiquer des mouve- ments géologiques importants. Plus de temps pour répondre & toutes ces questions s’avére nécessaire. Les fouilles ont permis de trouver divers objets fagonnés. Les outils lithiques sont de facture magnifique. Les poin- tes de fléche sont parfaites et délicates. Ces objets seront tous déposés, aprés analyse, dans le musée local de Kilby, le Kilby Historic Store & Farm (années 1920). Ce musée posséde déja quelques objets indiens, des outils de pierre taillée et de la vannerie. Les autochtones participent activement aux fouilles. Le site est ouvert au public. Situé en bordure du fleuve entre la baie de Harrison, au nord, et le Fraser, au sud, on ne peut y accéder que par bateau. Pour y aller de Vancouver, prenez Pautoroute 7 (Longheed) ou lautoroute 1 jusqu’a la sortie 92 (autoroute 11 direction nord) jusqu’a Pautoroute 7. Passé le hameau de Harrison Mills, tournez 4 droite juste aprés le pont et dirigez-vous vers la réserve Scowlitz qu’on ne peut pénétrer qu’avec lautorisation des autochtones. I] suffit aux groupes intéressés de contacter la réserve Scowlitz, (604) 826- 5813. La bande Scowlitz fait partie de la nation Sté:lo. Aprés avoir visité ce site, arrétez-vous au Kilby Historic Store & Farm (tél. (604) 796-9576) avant de reprendre la route. N. HEROLD