REVUE DES RENCONTRES A L°AGENDA DES DIRIGEANTES DE LA E.F.C.B. En Colombie-Britannique : @ le nombre de personnes ® 72% de ces 53 040 d’autres langues (anglais et ayant déclaré avoir comme langue maternelle ‘le francais a augmenté de 9%, passant de 45 270 en 1991 a 53 040 en 1996, ce qui correspond a 1,5 % de la population de la province (une chute d’un dixiéme de bp O.u t.c-e.0 ba £<¢ comparativement a 1991). De toute évidence, malgré une augmentation de 9% du nombre de personnes ayant déclaré avoir comme langue maternelle le francais en Colombie-Britannique, la situation d’ensemble_ est néanmoins préoccupante. Sans contredit, celle-ci requiert des mesures énergiques de nos gouvernements, telle qu'une application ferme et appuyée uite A la non-nomi- nation d’un ou d’une francophone au comité de lunité nationale de la Colombie-Britannique et au refus du Premier ministre de cette province d’accuser récep- tion des réflexions de sa communauté de langue offi- cielle dans ce dossier, la FEC.B. a invité les franco- phones a s’inscrire dans ce débat en participant a la consultation qui s’est tenue en Colombie- Britannique au cours des mois de novembre et de décembre 1997. En plus de participer aux rencontres publiques, les britanno-colombiens étaient in- individus ayant comme langue maternelle le fran- cais ont dit s’exprimer essentiellement en anglais a la maison comparativement a 24% disant s’exprimer en frangais. @ au surplus, 7 640 personnes ont déclaré utiliser le frangais au méme titre que par des ressources adéquates de la Loi sur les langues officielles et des dispositions de la Constitution en matiére de gestion scolaire. S’il veut renverser |’érosion du fait francais hors Québec, le gouvernement fédéral devra se doter d’une véritable politique de développement global des communautés francophones mettant 4 contribution tous les CONSULTATIONS PROVINCIALES SUR L’UNITE NATIONALE vités 4 téléphoner et 4 écrire au comité de l’unité nationale afin de partager observations et commentaires sur le texte de la Déclaration de Calgary. Au total, neuf rencontres publiques ont eu lieu dans chaque région de la province : Prince Gearge, Kamloops, Kelowna,Nanaimo, Cranbrook,Chiliwack, Victoria et Vancouver. Bon nombre de francophones, dont la présidente de la FEC.B., se sont présentés 4 chacune de ces rencontres et ont clairement signalé que le texte de la Déclaration de Calgary ne répond nullement aux aspirations de la commu- Calendrier des grandes réunions de la F.F.C.B. LE 5 sun 1998 LE 7 sun 1998 LES 16, 17 ET 18 JANVIER 1998 CONSEIL D’ADMINISTRATION LES 27 ET 28 FEVRIER ET 1°* MaRS 1998 CONSEIL D’ADMINISTRATION LES 17, 18 ET 19 AVRIL 1998 CONSEIL D’ ADMINISTRATION CONSEIL D’ ADMINISTRATION LES 5, 6 ET 7 JUIN 1998 53® ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE CONSEIL D’?ADMINISTRATION @ Au total, 60 680 britanno- territoires. francais : 6 040, frangais et autre langue 985 et francais, anglais et autre langue : 615). Une baisse de 57% comparativement a 1991. colombiens ont déclaré parler le frangais. ministéres tel que stipulé dans la partie VII de la Loi sur les langues officielles. La contri- bution des gouvernements provinciaux devra également étre mise 4 profit parce que responsables de secteurs d’acti- vités et de services essentiels aux communautés francophones. nauté francophone britanno- colombienne. Bien que positive, cette initiative, qu’est la Déclaration de Calgary, se doit d’apporter une attention parti- culigre aux aspirations de la Colombie-Britannique en tenant compte de sa croissance démo- graphique et de ses réalités sectorielles (péche, arrivée massive d’immigrants, etc.). De plus, bien qu’il soit de premiére importance de reconnaitre les peuples autochtones et le carac- tére multiculturel du Canada, la FEC.B. juge inconcevable que le texte de cette déclaration ne fasse aucunement mention de la présence de communautés fran- cophones et acadienne dyna- miques et de deux communautés de langue officielle dans toutes les provinces et dans tous les Enfin, il appert judicieux de faire mention de la responsabilité du gouvernement fédéral dans la protection des acquis des communautés de langue officielle lors du transfert de responsabilités aux provinces. En plus de participer aux démarches mentionnées ci-haut, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a adressé un mémoire a ce comité, provincial de l’unité nationale. Ce processus de consultation prendra fin le 31 décembre 1997 et le comité devra soumettre son rapport au Premier ministre avant Ie 15 février 1997. u cours des derniers mois, la présidence et la direction de la Fédération des fran- cophones de la Colombie- Britannique ont eu |’occasion de sensibiliser bon nombre de ministres, députés et fonction- naires fédéraux et dirigeants d’organismes publics sur les dossiers prioritaires a notre communauté francophone. En voici un apercu : v 17 octobre 1997 - Rencontre avec l’honorable Stéphane Dion, ministre des Affaires intergouver- nementales et président du Conseil Privé. Soutenant que le gouvernement fédéral reste parfois le seul palier politique pouvant intervenir afin de faire respecter les lois canadiennes en matiére linguistique, la FEC.B. a demandé |’ appui du ministre dans le dossier de la cause juridique pour une gestion scolaire compléte. Le renou- vellement des ententes Canada-communauté, les responsabilités en matiére linguistique lors de dévo- lution de pouvoirs et le langage timide de l’entente de Calgary en ce quia trait aux communautés franco- phones et acadienne, autant de themes abordés lors de cette rencontre privée. is 17 octobre 1997 - Rencontre avec |’ honorable Hedy Fry, députée et secrétaire d’Etat au Multiculturalisme et a la Situation de la femme en compagnie de _ divers groupes multiculturels. Rappelant le principe de la dualité linguistique, M'* Diane Cété, présidente de la FEC.B., a rappelé aux groupes présents que ceux- ci se rassemblent autour de~ deux communautés de la langue officielle. Un dialo- gue ouvert est sans contredit souhaitable. v 23 octobre 1997 - Rencontre avec MM. Lionel Bonneville, directeur de la télévision francaise de Ouest et Robert Groulx, directeur de la radio fran- caise en Colombie- Britannique. Plusieurs dossiers ont été discutés : état de la situation en matiére de compressions budgétaires, couverture médiatique de la commu- nauté francophone et établissement de partenariat. Me 5 décembre 1997 - Rencontre avec le chef du Bloc Québécois et leader parlementaire de l’Oppo- sition officielle, M. Gilles Duceppe. Abordant le théme de la francophonie canadienne, M. Duceppe a soutenu que la souveraineté du Québec est devenue nécessaire, voire essentielle a lessor et au dévelop- pement de cette franco- phonie. M. Duceppe est ainsi convaincu qu’un Etat indépendant permettrait au ~ Québec de contribuer da- vantage au mieux-étre des communautés francophones et acadiennes. La FFE.C.B. milite fermement en faveur d’une réforme constitu- tionnelle, pour un Canada uni et une reconnaissance des peuples fondateurs. La présidente de la Fédération a de plus informé le chef du Bloc Québécois des derniers développements en matiére de gestion scolaire. v 10 décembre 1997 - Rencontre avec le sous- ministre adjoint du secteur Citoyenneté et Programme d’identité canadienne du ministére du Patrimoine canadien, M. Norman Moyer. Au cours de cet -entretien, les participants ont discuté de |’évaluation et du renouvellement de |’entente Canada-communauté et du _réle du Patrimoine canadien dans les dossiers de |’édu- cation en Colombie- Britannique. ® 15 décembre 1997- Rencontre avec M. Victor C.Goldbloom, Commissaire aux langues officielles. La présidente et ce dernier se sont principalement entretenus du dossier de_ I|’unité nationale et de la poursuite du processus juridique vers une gestion scolaire pleine et entiére sur |’ensemble du territoire de la province. Le fait francais en Colombie- Britannique a également été soulevé lors d’entretiens avec les personnalités suivantes : Vhonorable Diane Marleau, ministre de la coopération internationale et ministre res- ponsable de la francophonie ,; M. Jean-Marc Fournier, député de Chateauguay (Parti libéral du Québec) et responsable parlementaire du dossier constitutionnel ; M. Denis Codére, député de Bourassa et vice-président du Comité mixte permanent des langues officielles et enfin, M. Michel Venne, correspondant parle- mentaire 4 Québec et édito- rialiste pour le quoticien Le Devoir.