6, Le Soleil de Colombie, 7 mars 1975 Vacances de par Marguerite BATUT hotel este tress. pro- pre, mais vieux, bien que sa facade ait été repeinte de blanc. L’ ascenseur a 2 portes, dont une en accor- déon, qui vous ‘‘coince’’ toujours. Ma chambre a des prises de courant dans tous les coins, me rappe- lant certaines installations de Vancouver (et nous qui nous plaignons des locaux de notre ‘‘Soleil’’). ee chauffage est trés fort (on m’avait prédit que je gé- lerais en Europe) et, pour le rendre supportable, il faut presque 1|’éteindre. Les murs sont peints d’un rouge éclatant (on retrouve cette couleur dans les ri- deaux au rez-de-chaussée, qui ont méme des ‘‘grec- ques’’ dorées mais oi les fauteuils et divans sont trés confortables, sans ou- blier le bon feu de chemineée si sacré aux anglais. *Ma chambre est trés pe- tite mais trés longue, du type ‘‘cabine de bateau’’, et a de jolis meubles d’a- cajou. [1 y a évidemment une salle d’eau et un pla- card assez haut renferme une table pliante genre‘‘é- critoire’’ sur laquelle on peut aussi prendre sonpe- tit déjeuner. Celui-ci est dans ce placard méme et Von y trouve, chaque ma- tin, des croissants frais, biscuits, the et café. Tou- jours dans le placard, une petite bouilloire adhérente au bloc (genre de petit chauffe-eau) et un tout pe- tit réfrigerateur ot un stock de petites bouteilles vous attendent (vin, cham- Ppagne, bénédictine, biére, jus de fruits) et que l’on vous facture sur votre no- te, si vous en consommez. Le lait, beurre, confiture sont également dans _ le réfrigérateur. Le soir de mon arrivée, j’ai mangé au restaurant de I’hdtel qui se trouve au sous-sol. Le décor semble un peu type ‘‘salon funérai- re; fleurs blanches sur les tables, mais frafches, nap- pes de dentelle blanche, a- *,Midonnées, bougies blan- ..., 35 jours ches dans des hougeoirs blancs, et petites lumié- res tamisées avec des per- les ‘‘noires’’. Un bar y est attenant, moins funébre, a- vec de bons fauteuils d’o- sier garnis de coussins. Les habitués y viennent en amis et c’est tout de suite une ambiance réchauffante car tout le monde vous questionne, veut savoir d’ou vous venez et s’offre a vous aider durant votre sejour. J’aime Londres et ses habitants y sont trés hospitaliers. Vous pouvez y trouver les anglais tra- ditionnels (méme s’ils sont jeunes) avec leur tea (eee), I go (prononcez gueu) et ti- me (taime..enlongueur) et, en méme temps, toutes les autres nationalites quiecs- saient de s’adapter _ tant bien que mal. Le taxi qui m’a ramenee de l’aeroport a dQ faire un grand detour 4 cause d’un quartier cerne par la poli- ce ou une bombe était soi- disant deposee. Le chauf- feur m’a dit que bien sou- vent il y a detelles aler- tes, la plupart du) temps non justifiées. Mon fils m’a rejointe le lendemain et nous avons déjeuné dans un restaurant italien, assez bon. A Lon- dres, il faut vraiment pay- er trés cher pour bien man- ger. Comme c’était la veille de Noel, la plupart des établissements étaient clos et les magasins eux- mémes fermaient 4 4 heu- res. Beaucoup d’anglais font le Grand Pont entre Noel et le Jour de l’An. Nous avons rencontré des amis dans un ‘*Pub’’ et, voyant que nous parlions francais, des anglais, des libanais et d’autres fran- gais, se sont joints 4 nous. En sortant, il était im- possible de trouver un taxi. Nous avons pris le métro et c’était la méme foule, la méme course qu’a Paris, mais l’anglais, que voulez- vous, garde toujours’ sa digniteé, méme quand il court. LAH ALLAH RLS > tt On owe ALLONS! ALLONS! Etes-vous orgueilleux (ses). Au fait, vous étes - vous déja posé cette ques- tion. Avez-vous déja pen- sé un instant que vous pou- viez 1l’étre, voire méme, l’étre un peu trop. Vous étes-vous déja demande si votre mari, votre épouse, votre petit ami (e)ou méme votre patron pouvait l’étre. En somme, par lascience de la Graphoanalyse, c’est bien facile 4 determiner. Si la hampe du ‘‘t’’est trés haute, soit environ trois (3) fois la hauteur des let- tres minuscules de_ Il’ é- criture en général: Par exemple: J' 23% , vous étes enprésence d’une per- sonne trés orgueilleuse et trés fiére. Cette personne sera encline, au niveau de l’action, 4 se proposer un ideal personnel 4 _attein- dre, elle sera portée 4 soigner son apparence de » Graphoanalyse lyse maniére 4 recevoir des compliments; en somme, elle voudra bien paraitre dans tout ce qu’elle fera dans sa vie sociale de tous les jours; c’est une per- sonne qui ne voudra pas perdre et qui aura unetrés grande difficulté 4 accep- ter la défaite. En fait, plus cette hampe de ‘‘t’? sera haute, plus cette personne aura _ ten- dance 4 devenir vaniteuse, voire méme 4 se suresti- mer ou, comme on le dit souvent dans le langage po- pulaire, 4 ‘‘seprendre pour un (e) autre. . .’’ En somme, lorsque je vous dévoile cette signifi- cation de cette hampe éle- vee du ‘‘t’’, vous n’étes pas obliges (¢es) de me croire sur le champ mais vous pouvez le ‘‘vérifier’’ faci- lement dans l’écriture de par Francois Dubuc Graphoanalyste diplome. Membre de la Société Canadienne de Graphoana- BA LSS EZ VO Soe Tae UN PEU.’.. ces gens ouméme, dans votre propre écriture. Et, vous rendant compte, trés rapidement, de la valeur de ces dires par cette experience person - nelle, vous pourrez faci- lement répondre aux quel- questions débutant cette chronique si, bien entendu, vous n’étes pas trop or- gueilleux (ses) pour lefai- GEsas N.B.- Si vous désirez. de plus amples Graphoanalyse ou si étes intéressés (ées) par une Graphoanalyse com-_ pléte et précise de votre écriture, veuillez commu- niquer par lettre au So-- leil de Colomie, au soin de Francois Dubuc, rue Cambie, Vancouver. Tél: 879-6924 ou 731-7618 (rés’) - renseigne-— ments sur la science de la vous 3213 Chronique du Canada Francais L’enseignement supérieur au Nouveau-Brunswick - Lors de la fondation de l’Université de Moncton, en 1963, le Nouveau- Bruns- wick francais comptait cing maisons d’enseigne- ment supérieur: les collé- ges-universités de Mem- ramcool, Bathurst et Ed- mundston pour les jeunes gens, les institutions de St- Basile et de Shipaggan, - pour les jeunes filles. L’U- niversité Saint-Joseph de Meniramcook devint |’Uni- versité de Moncton. Les quatre autres maisons s’affiliérent A l’universite - nouvelle. Avec les annees et les changements dans le domaine de l'éducation, ce rattachement s’avera dec moins en moins efficace et les tensions surgirent a4 scin de l’enseignement su- périeur frangais du Nou- veau- Brunswick. Le 25 septembre 1974, le quotidien l’Evangeline de Moncton annongait la for- mation, par la Commis- sion de |’Enseignement su- périeur des provinces ma- ritimes, d*’un comité char- gé d’etudier la restructu- ration de l’enseignement supérieur francais dans la Province. Ce comité etait formé de MM. Louis A. Le- bel, president, Gilbert Finn et John F. Crean. Le- commissaires s’adjoigni- rent Me Michel Bastara- che comme secrétaire. Ils s’engagérent a remettre a qui de droit un rapport in- térimaire avant le 31] dé- cembre. Ils produisirent ce rapport préliminaire 4a lay date fixcercenqul est assez original pour un organisme. de cco genres.... ton. str. 19 'péche, la... ConSiderant leur dat dans groupe acadien au Nou- véatl- Brunswick, les commissaires se trouvé- rent.avectrois problémes. Le* premier était celui des besoins du groupe aux- quels les quatre institu - tions devaient ou pou- vaient répondre. Le se- cond, découlant, en honne partie, du premier, éfait Vorientation a donner A ces institutions. Le troi- siérse résidait dans les relations entre les collé- gés;,;, les: regions ‘et 1?U- niversité de Moncton. Une contastation orienta les commissaires vers u- ne réponse aux deur pre-~ miers problémes: la ter- rible carence de formation technique et professionnel- le en francais pour le grou- pe acadien. Pour y mettre fin, les commissaires pro- man- posent une _ reorientation compléte de ancien Col- lége des Eudistes A Ba - thucst,° 6.5 Sas taanstone = mation en un Institut de formation technique et professionnelle. Le tan- dom St-Louis - Maillet, a Edmundston et St-Basile, le collége de Jésus-Ma- ric, a Shipaggan, conti- nuecraient & dispenser I’ enseignement qu’ils don- nent actuellement, mais ils y ajouteraient des cours professionnels post- secondaires. Compote tenu des besoins des deux régions, ces cours seraient centrés sur les besoins de formation para-tmeédicale et sur la production du bois ouvré dans la région d’Edmunds- le contexte’ du, Lip asassexnemamemaes :yas nance, I’hdtellerie du c6- te de Shipaggan. Comme solution au pro- bléme des relations col- léges et universités et de Vimplantation de cette der- niére dans tour le Nou- veau- Brunswick, les com- — Mmissaires suggérent de remplacer l’affiliation 4 Moncton par le hiais de la Faculte des Arts, par une — integration pure et simple. Dans cette. optique, PUni- versite francaise du Nou- veau- Brunswick serait formeéee désormais de trois campus: un campus central 4 Moncton, uncam- pus regional 4 Edmunds- ton et un autre a Shipaggan. Ce proposant, les commis- saires comptent apporter un reméde ‘‘4un éparpille- ment trop grand des efforts et 4 une concurrence mal- Saine entre les institu- tions’’. Ajoutons qu’ils espérent aussi assurer une présen- ce réelle de 1]’Universi- té dans le Nordetle Nord- Est de la province. Le rapport déposé le 31 decembre 1974 contient bien d’autres recomman- dations complémentaires. De plus, il sera suivi d’un rapport final en mars 1975. Tel quel, il constitue un documen: d’uae haute va- leur sur ce probléme de Venseignement supérieur au Nouveau-Brunswick.. Groupements et individus sont invites a faire connai- tre leur réaction aux com- missaires avant la rédac- tion du rapport final. _ Le Conseil de la Vie Fran- gaise. - ee oe es j