Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13. TERRACE 13 : PRINCE GEORGE 6 dame ; DAWSON CREEK 8 6G Perr : ; CHILLIWACK ll $27 I ELE SOLEIL erie 2 8? |= . Programme de la télévision francaise de Radio- Canada VENDREDI 21 OCTOBRE 1983 Aux Beaux Dimanches Bécaud Supertar ‘Jaci En premiére partie de |’emission les Beaux Dimanches le 23 octobre a 19h30, l'animateur de Superstar, Jacques Boulanger, accueillera une des plus grandes vedettes de la chanson frangaise et internationa- le: Gilbert Bécaud. C’est une émis- sion réalisée dans les studios de Radio-Canada a Montréal avec la participation des musiciens: de Bé- caud dirigés par Jean-Pierre Dorsay etavec celle d'un invite surprise, ami de longue date du célébre auteur- compositeur et interprete francais. Tout le monde connait la formule de Superstar qui fournit a l’invité de Jacques Boulanger !'occasion de re- vivre quelques étapes de sa carriére. Avec Bécaud, ga ne peut pas étre comme avec les autres: Gilbert Bé- caud n’aime pas beaucoup les sou- venirs; il pretére le présent et il vit pour l'avenir. Aussi faut-il le voir re- darder un Gilbert Bécaud 1963 et un Gilbert Bécaud 1970 interpréter ses succés d’alors pour les téléspecta- teurs de Récital et de Zoom. Mais il faut surtout le voir et l’entendre chanter quelques-unes des plus bel- > les chansons de son dernier micro- sillon comme Power Love, les Gens, Adieu ‘idiot, Désirée et Je ne fais que passer. Et il faut voir la joie de Gilbert Bé- caud embrassant |'invité-surprise et chanter avec lui un air bien connu de tous les amateurs de-chansons fran- caises du Québec. Enfin, dans ce Superstar plein de joie et de musique, Gilbert Bécaud rend hommage a trois auteurs qui l‘ont beaucoup aidé dans sa fabu- leuse carriére: Maurice Vidalin, Pierre Delanoé et Louis Amade: Et ce qui ne manquera pas de vous frapper, c'est de le voir et de |'en- tendre redire avec plaisir: «J'ai trop de projets pour avoir des souve- “nirs». « Mozart » En déuxiéme partie de l'émission les Beaux Dimanches, le 23 octo- bre a 20h50, la télévision de Radio- Canada présentera le cinquieéme épisode de la biographie filmée de Mozart, un épisode intitulé /a Folle Journée. g : 1785 C'est la visite a Vienne de Léopold , Mozart — bien fatigué maintenant. II" repartira Sans avoir su reprendre contact avec son fils, ignorant que ce sera la leur derniére rencontre. 1787 woo as Léopold Mozart meurt. Wolfgang n'assiste méme pas a |'enterre- ‘ment. Il termine fiévreusement avec Da Ponte le Don Giovanni commande par |’Opéra de Prague. Les peintres canadiens En troisiéme partie des Beaux Dimanches, le 23 octobre a 22h20, la télévision de Radio-Canada pré- sentera le troisieme et dernier volet de la mini-série Peintres cana- _ diens: Cornelius Krieghoff du réa- lisateur René Boissay. Une émission qui commencera par une evocation des tempétes de neige d’antan a travers les oeuvres de Cornelius Krieghoff. Une evoca- tion qui se poursuivra avec d'autres scenes d’hiver et des scénes du dégel et de la débacle sur le Saint- Laurent. ’ La partie la pluis importante de cette émission sera consacrée a ‘étude des toiles qui €voquent \‘installation des colons sur les ter- res du Québec. A ce propos, le réali- sateur rappelle qu’au début du XIX® siécle, on avait publié le Livre du colon, un manuel de conseils prati- ques dans lequel on pouvait lire ce qui suit a propos de |'installation du colon: «D’aprés la lettre méme du billet de location, le colon, tant qu’il n'a pas rempli les conditions requi- ses des lettres patentes, n‘a le droit de couper le bois Sur son lot que pour le défrichement, les batisses, le chauffage et les clétures. Dés que les feuilles commencent a pousser, le colon achétera une vache, il lui attachera une clochette autour du: cou et la mettra au pacage au bord » du bois aprés avoir fait une ‘cléture d’'embarras. Il se rappellera que quand le lard se vend 15 cents, un quart d’arpent de jardinage paie mieux que deux arpents d’avoine et il ne craindra pas de donner un coup de main asa femme pour bécher le jardin.» 3 Le documentaire de René Boissay s'achéve par une évocation de la vie - des Montagnais et des scénes de chasse, avant de nous rappeler que le peintre mourut subitement a Chi- _ cago en 1872. |l avait 57 ans. Les Ha! Ha! Les lundis des Ha! Ha! a Montreal cette année, ce fut presque un éve- nement social. En effet, on vit des foules de six a huit cents personnes se bousculer et faire la queue pour trouver place au Club Soda, un ca+ baret de la Metropole ou |’on s’en- tassait pour assister aux premiers spectacles de «stand-up comic» au pays. Par ailleurs, on refusait, parait-il, jusqu’a 3000 personnes chaque fois. Ce fut un succés sans précédent et le public de toutes les classes so- ciales, surtout jeune, venait applau- dir a tout rompre et rire aux larmes de |’‘humour, des facéties, des gags, des tics, des jongleries, des imita- tions de personnages, des pitreries, farces et attrapes verbales de cing ‘comédiens professionnels. Ces derniers, qui changeaient d’un lundi a l'autre, ne visaient pas moins qu’a ravages et ce serait, au dire de criti- jques, «le spectacle de |’avenir»: II semble que les foules, de plus en plus déprimées par la conjoncture socio-économique actuelle, se pre- cipitent avec emportement vers tout ce qui peut les aider a combattre la morosité, |'apathie, |’ennui, la tris- tesse. Les Ha! Ha!, ce sera une occasion jpour ceux et celles qui ne les connaissaient pas de constater le talent incontestable de Ding et Dong et d’apprécier Luc Durand, le maitre de I'humour absurde; Pierre Verville, considéré désormais comme un de nos meilleurs imitateurs; un Paul Berval renouvelé; une Louise Richer aussi naive aque spontanée dans sa sagesse vitriolique; Switch, le néo- punk fataliste; Leo Munger, genie de la niaiserie balourde, etc. Serge Thériault et Claude Meunier realiser de dangereuses pertorman- ces comiques: improviser sans cesse sur scéne! Mais on venait aussi, et peut-étre surtout, voir et entendre les deux animateurs Serge Thériault et Claude Meunier, désormais célé- bres sous le pseudonyme de Ding et Dong. On adit d’eux, d’ailleurs — qui sont d'une habileté consommée pour pallier les défaillances des au- tres — que leur «bétise touche au sublime»._ Et ce sont justemeni des specta- cles du Club Soda, les plus courus actuellement au Québec, que Radio-Canada proposera a ses té- léspectateurs, le .dernier mercredi de chaque mois a compter du 26 octobre et jusqu’au 28 mars inclusi- vementa 23h01 sous le titre les Ha! Ha! Cette nouvelle formule de spec- tacle de cabaret, aussi dangereuse qu’elle est hardie, montrera aux té- léspectateurs comment on peut vraiment renouveler |’'humour, la farce, l'imitation, la caricature des gens et des sociétés. Aux Etats- Unis, le «stand-up comic» fait des Bref, qu’ils s’attaquent au sexe, a la drogue, au rock n’ roll, a la politt- que, Ding et Dong et leur équipe nous «offrent la vision vaguement tordue d'une société qu’ils prennent plaisir @ caricaturer jusqu’a |l’ou- trance». _ Cette nouvelle aventure du «Stand-up comic» québécois, s'il comporte de quoi soulever de rire des foules ravies, n’est pas sans danger et les comédiens le savent... mais ga électrise litteralement le pu- blic. Ceux qui veulent rire et vraiment s‘esclaffer ne manqueront pas leur rendez-vous avec Serge Thériault et Claude Meunier (Ding et Dong). et leur troupe qui comprend, entre au- tres comédiens: Paul Berval, Michel Rivard; Denise Guénette, Pierre Le-- beau, Les Fous-Bracs, Leo Munger, Louise Richer, France Castel, Robert Gravel, Luc Durand, Normand Bra- thwaite, Claude Beaupré, Francine Tougas, Yvon Deschamps, etc. Aux Ha! Hal, les derniers mercredis de chaque mois a 23h01. a compter du 26 octobre. Réalisation: Jean Bissonnette. Sports Football professionnel canadien Le dimanche 23 octobre 4 10h380, la télévision de Radio-Canada diffu- sera, en direct du Stade de l’Exposi- tion dé Toronto, le match qui oppo- sera les Argonauts aux Rough Ri- ders d'Ottawa. Commentateur: Pierre Dufault. Analyste: Pierre Du- mont. Animateur: Robert Gagnon. Statisticien: Robert Maillé. Le Foot- ball professionnel canadien est une réalisation de Frangois Lavallée. Télésélection «Manon Lescaut » e L’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, ‘oeuvre immortelle de l’'abbé Pré- vost, prendra l'affiche le lundi 24 octobre 4°22h80 a la télévision de Radio-Canada, et ce pour six semai- nes d’affilée. C'est un roman hors de pair que |'époque romantique ac- cueillit avec une ferveur particuliére la passion amoureuse €tant alors alu mode. 4 « Le temps d’une paix » C'est le mercredi 26 octobre a 22h00 que débutera la nouvelle série du teléroman le Temps d’une paix. Cette saison, l'auteur a voulu re- youveler son intrigue, non seule= ment en apportant des éléments nouveaux a chaque épisode, mais 2n faisant vieillir tout son monde de sept ahnées. Les personnages ont donc évolué au plan psychologique et social. Ainsi, dés le début du premier é€pi- sode, nous nous retrouvons en 1928. Juliette et son mari Raoul ont acheté la propriété du notaire Four- nier a la Malbaie; ce qui comble sa mére de joie mais ennuie beaucoup les voisins qui vont se plaindre au curé Chouinard du bruit et de la mu- sique qu’‘on y entend tard la nuit. Par ailleurs, Lionel va se rendre a Québec. pour Je compte de Zidore alors que des étrangers sont reve- nus dans la paroisse visiter ce der- nier... Et peu a peu, tout au cours des prochains €pisodes, nous aimerons encore plus aller de surprise en sur- prise avec tout ce sympathique petit monde rural. Par exemple, entre au- tres événements, on fétera le cen- tenaire de mémére Bouchard; Lio- nel, sans savoir ce qu'il transporte dans le camion de son oncle, fera des rencontres qui auront des ré- percussions dramatiques sur son ménage et sur toute la famille. An- toinette deviendra la véritable pa- tronne de la Buanderie du progrés; Joseph-Arthur, grace au dévelop- pement routier, s’enrichira encore plus tandis que le curé Chouinard 'tentera, comme toujours, de conci- lier les directives des évéques et les désirs de ses paroissiens. " Sébastien Dhavernas et Katherine Mousseau