Information Democratiquement votre Chronique sur le budget a l'intention des députes Par Audrey McLaughlin Le Soleil de Colombie a invité les chefs de partis politiques tant au niveau fédéral que provincial a lui envoyer leurs commentaires sur l'actualité politique, une sorte de tribune libre portant sur le sujet de leur choix. Cette semaine, la chef du Nouveau Parti Démocratique. es Canadiennes et les Canadiens s’attendaient, avec le dépét du budget, que le gouvernement fédéral leur envoie un message d’espoir. Ls voulaient savoir si celui-ci se préoccupait du sort de leur com- munauté et s’il était prét a résou- dre les problémes occasionnés par les mises a peid et les failli- tes. Le budget de M. Don Mazankowski n’a pas tenu comp- te de cela. Au lieu, le ministre des Finances n’a sorti de son lac que des modifications fiscales mineures et des remaniements insignifiants. Aucune mesure concréte n’a été prise pour créer de l’emploi et relancer 1’écono- soit leur affiliation politique, sont tombés d’accord pour dire que le budget n’ aura que des ré- percussions limitées sur le pays. Le gouvernement a affir- mé que le taux de chémage de- meurera 4 un niveau élevé et in- naceptable jusqu’a la fin de 1992. J’avait proposé que les gouver- nement fédéral et provinciaux conjuguent leurs efforts pour mettre sur pied des projets de re- construction d’ infrastructures lo- cales: routes, ponts et systémes d’égouts. Ces travaux auraient généré de nombreux emplois, mais les Conservateurs au fédé- ral n’ont pas retenu cette idée. Ainsi, un million et demi de personnes demeureront sans emploi pendant au moins dix autres mois. Des compressions budgé- taires de 100 millions de dollars aux programmes dela formation ont de plus été annoncées. On n’a pas tenu compte des coiits croissants reliés au régime d’ aide sociale pour les provinces. On a maintenu les réductions budgé- taires des services de santé qui avaient été décidées 1’an der- nier. On a annulé le régime d’al- locations familiales. De plus, les programmes sociaux, qui sont notre droit, sont menacés, puis- qu’on veut en faire un régime de charité publique. Un autre choix se présente a nous. Mes collégues néo-dé- mocrates et moi croyons que le processus budgétaire devrait viser deux objectifs: la création d’em- plois et l’établissement d’un ré- gime fiscal équitable. [1 en va de la responsabilité du gouverne- ment d’atteindre ces buts. Nous devrions commen- cer par baisser les taux d’interét. Ces dermiers sont encore trop élevés au Canada, si on les compare avec ceux des Etats- Unis. Une diminution de deux points permettrait au gouverne- ment d’économiser plus de qua- tre milliards de dollars au titre du service de la dette. Je crois également que nous devrions éliminer certaines échappatoires fiscales. En mettant fin a seule- ment deux d’entre elles, soit la subvention au titre des frais de représentation des entreprises et l’exemption des gains en capital, 3 milliards de dollars par année pourraient étre géné- rés. Je suis d’avis qu’il est important de cibler les dépenses engagées pour favoriser l’expan- sion économique. Les gouver- nements fédéraux libéral et con- servateur successifs ont gaspillé beaucoup d’ argent en accordant des avantages fiscaux qui étaient censés encourager les investis- sements. Mais «les mesures éco- nomiques selon lesquelles 1a ri- chesse finit par toucher les plus pauvres» sont inefficaces. D’un cété, l’argent a souvent tendance as’écouler vers d’ autres pays. Si nous voulons remettre de l’ar- gent entre les mains des con- sommateurs canadiens, tachons de le faire en révoquant la TPS. Le Canada pourrait cons- tituer un fonds national pour l’ex- pansion économique. Les coiits en seraient minimes. Ce fonds, assuré parle gouvernement, per- mettrait aux Canadiennes et aux Canadiens de faire des investis- sements dans la création de nou- velles entreprises indépendan- tes dans les communautés. Les investissements publics dans les projets environnementaux et les logements abordables pourrait également créer de nombreux emplois, sans toutefois que des sommes d’rgent folles soient dépensées. Un budget qui aurait été Vendredi 6 mars 1992 conc¢u pour satisfaire les besoins véritables des Canadiennes et des Canadiens auraient pu géné- rer 200 000 emplois, sans pour autant ajouter au déficit fédéral. Enméme temps nous aurions pu mettre sur pied un régime fiscal équitable. Le budget conservateur est trés décevant. Il est difficile de savoir quoi répondre a un gou- vernement qui ne croit pas qu’il est nécessaire d’assurer une saine gestion des affaires gouverne- mentales. Mon travail, pour l’ins- tant du moins, consistera a pré- senter des solutions de rechange concrétes et 4 donner une nou- velle direction au Canada qui permettront a tous ses citoyens de réintégrer le marché du tra- vail. Bourse André Mercure La bourse André Mercure, offerte par la Fédération Canadienne France-Canada, sera attribuée pour la premiére fois cette année (1992) a un(e) candidat(e) de 1’Ouest canadien (de Winnipeg a Vancouver). Cette bourse, un voyage en France, de la fin mai a la mi-juillet, comprend un billet d’avion classe économique aller/retour a Paris du point de départ et 200$ d’ argent de poche. L’accueil et l’hébergement en France seront assurés par les familles membres des deux associations France-Canada et la Fédération des comités de Province. Conditions d’admission: 1) Etre ou devenir membre d’une association locale dela Fédération Canadienne France-Canada. 2) Avoir au moins 18 ans et pas plus de 30 ans. Joindre une photo (passeport récent). 3) Fournir un bref curriculum vitae indiquant: - ses implications sociales dans la francophonie; - son niveau de scolarité, ses goiits et aptitudes spéciales; - son habileté a parler le francais couramment. 4) Donner le nom et I’adresse d’une personne comme réfé- rence. 5) Etre prét(e) 4 donner un compte-rendu au retour. Conditions de participation: 1) Une composition d’environ 50 lignes, fruit d’une recherche sur la Fédération Canadienne France-Canada - c’est-a-dire his- toire, buts, activités,. (voir statuts). 2) Faire parvenir ces piéces au président du Comité de sélection, l’abbé Arthur Marchildon, C.P. 70, Domremy, Sask. SOK 1G0, avant la fin d’avril 1992. | Tél | | Pour de plus amples informations, communiquez avec Marcel bes | Bernard au 536-3495. | bo ee ee ee ee ee “Nous avons obtenu un prét a risque partagé de la Société du crédit agricole pour construire notre nouvelle maison.” financemen Earl Allen. our les Allen, une hypothéque 4 risque partagé de la Société était un bon choix. Tout comme les Allen, plus de 50 000 entreprises agricoles a travers le Canada ont trouvé profitable de traiter avec les spécialistes du financement agricole de la Société du crédit agricole. Venez-nous voir d’abord. ivi sS Préts a long terme foes) Préts aux groupements agricoles aan) Hypothéques a risque partagé Société du crédit agricole Canada Investir dans une bonne affaire... Vagriculture canadienne. — Earl Allen, Jarvie, Alberta Farm Credit Corporation Canada Le Soleil de Colombie iS