Le Soleil de Vancouver,page 2,30 mai 1969 LE SOLEIL ce vancouver SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER Directeur-Rédacteur: André Piclet Publicité: Jacques Baillaut Rédaction: Jean Ricu, Roger Dufrene, Wed Aubert yivorne Abgrell, Yves Trividic, louis Marcoux. Caricaturistes:Jim Nagy, Eve Tonner. IE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par: Le Soleil de Colombie Ltc. 661 est 15éme avenue, Vancouver ,197,C.E. Prix: 15¢ le numéro Abonnement: 1 an; $6.00 Pour tarif des annonces téléphonez a: 879-2814, ir les conseiller's municipaux Walter Hardwick et Art Phillips Rstimation du_budget de 1971. 75 estimés furert présentes au Conseil municipal cette semaine. Cela est, en quelque sorte, une évalutaion relative pour 1s ville de Vancouver au cours des années 197 OS. Les demandes de capitaux, ema— nant des divers services municipaux, atteignent un total de plus de 100 millions, Cette annee, le Conseil mrici- pal examinera le plan quinquennal d'une maniére, toute différente de celle des dernieres années, DL revi- sera et coordonrera les differents estimes avant que les autorites ci- viques n'en aicnt etabli les normes _ provosoires d'imposition et de re- ‘Partition, Nous pensons que c'est un ~ pas en avant. : la majorite des propositions contenues dans ce dossier de 130 pa~ ges sont la continuation de program— mes passes. Si de nouvelles directives se font jour a Vancouver, les initiati- ves en devront venir de la part des conseillers municipaux et de celle des citoyens intéresses,Et nous some mes d'avis que de telles initiatives sont necessaires, ) Far exemple,le developpement de " False Creek " est inscrit pour une somme de $500,000 dollars, somme mi~ nime, si la ville envisage un deve- loppement rapide de ce district, Le Directeur des finances a a- vance des recommandations & propos de la capacité d'emprunt de la ville Selon nous, il a grandement sous-es~ time la croissance de Vancouver. a suggere un maxinum d'emprunt de $50, 000,000 de dollars applicable au plan de cing ans. Mais nous jugeons que plus du double de Ce montant pourrait tre prévu sans aucune aug- mentation dtimpots destinés a amor- tir. la dette. . Le progres de ‘la ville et de ses sources de revenus rendrait ce- la possible. 1 va de soi que nous considerons que la ville devrait en- prunter seulement si les espoirs sont solides dans la reception d'un bon revenu de ses investissements firanciers ou autres. D'autre part, nous ne croyons pas non plus que la somme a emprun- ter pour le plan de cing ans devrait. necessairement étre le maximum pos= sible. Nous sommes heureux de 1 !locca~ sion qui est donnee au conseil muni-~ cipal de discuter le plan quinquen- nal et ses implicaticns & l'avance, AFFAIRES MUNICIPALES | FDITORIAL L'OPPOSITION: Freres éloignés. la revolte de John Diefenbaker contre les directives de’ son chef de parti, M, Robert Stenfield, demontre encore une fois que la place de Diefenbaker n'est pas a la Chambre des Communes, mais dans un misee, a titre de reli- et de ses quelques acolytes que du passe, De nouveau, ila prouve qutil 19eme siecle,a 1'age d'or du colonialisme, | alors que les énerguménes de son es= | continuait a vivre dans le | pece ne révaient que d'tempire et de | superiorite raciale, verechef, il a indique a ceux | qu croyaient voir en lui un soupgon _d*homme dtEtat, qu'il ntetait qu'un | politicien au sens le plus vulgaire | du mot, prét a tout pour sa gloriole personnelle, meme ala destruction ; eventuelle du pays. co sans avoir a laisser prendre les dé~ cisions pricritaires uniquement par les autorites municipales. Ce sont des domaines importants sur lesquels le Conseil municipal se doit de se pencher., Si la ville doit atteindre son potentiel dans l'avenir, le mai- re et les conseillers doivent reccn— naitre leurs responsabilités lors- qu'il stagit de sujets d'importance. Ils doivent étre capables de répon- dre aux citoyens et faire ressortir les desirs de ces dertiiers en ce qui a trait aux plans @ long terme de la ville. Tous ceux ‘dfentre vous qui ont 1*intention de faire connaitre leurs opinions a propos de l'estimation du plan quirquennal peuvent obtenir une copie du rapport préliminaire ‘en en faisant la SouaneeS au secrétariat de la mairie,. LE BLESSE Marius a appris qu’Olive était 4 l’hépital. Il 's ’empresse d’aller lui rendre visite, car il l’aime beaucoup. I] rentre dans une salle, et il aper- coit le malheureux Olive la téte entourée de pansements et un bras dans le platre. — O pévre, qu’est-ce qui ‘test arrivé ? Quand je pense que je t’ai vu ]’autre soir au « Donald’ Bar » en compagnie d’une jolie fille ! Olive prend un air apeuré et répond : — Oui, justement, ma femme m’y a wi éga- lement. Cette rebellion contre son chef au cours du vote en deuxieme lecture sur la loi des langues officiielles, au lieu dtamoindrir et dthumilier M, Robert, Stanfield, a produit l'effet contraire: elle a servi a faire voir que M, Stanfield etait de l'etoffe dont sont faits les grands hommes d'Etat ,determine’a sacrifier ses ame pagiana personnelles, 1tintéret et, “méme, 1l'unite de.son partie Lunite nationale et a la prosperitée du pays Cette impasse et. sa reaction, auront servi a apprendre a tout ci- toyen fier d'étre Canadien,de langu francaise ou anglaise, que, si wun jour, le sort favorise M, Stanfield lors d'une election, la population ntaura pas un politicailleur,mais un homme d'&tat comme chef du gouverne— ment . Andre Piolat A L UNIVERSITE wie la ¢. B. BURNABY: Lors de la remise des di- plomes 4 1!Universite Simon Freser, le 24 mai, l'on a remarqué un cer— tain nonibre de dipldmes dont la spé- cialite fut le francais, Des 622 diplomes, dont 87 avec mention d'honneur,sept etudiants ont choisi le francais. iE Soleil offre ses felicita— tions a Mije lorraine DODGSON M, Ieslie HUTTON Mlle Sabine MABARDI Mlle Janie - MARI'IN M, Michel OBEGI Mlie Sandra PHARCE Mile Kathryn ROBERTSON, SEATING TAKE OUT © DELIVERY « 2647 E. Hastings | 266-91 254-7101 . WEEKDAYS. 1 AM. —FRI. AND SAT. 3 A.M.