' LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE BT =a PRP A Be ET SB BE VOM SS DE:LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration: . A.Piolat J.Baillaut N.Therrien FRU IO kk kG tO kak ake ak Directeur: André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Rédaction: Serge Fréchette “Pierre Archambault PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 PI, C9000 XD SVS Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 cane = COA Ctualité ve n image! LAache CoA f “ (THE HoT PRTATCE) bi aa Bae aad _ ee = Ee coed a LES HEBDOS DU CANADA *. e. % Sa] Ee 3 oa] “ 6 6 Sy . a e * o ote! ‘ete — z rex —— . ri ic Fy 4 7 L’AVENIR DE BROME MISSISQUOI, le 24 février 1975, pa sla pate) ea C’est quoi un “ELM? “Ou sont les chefs? ’ se demandait le magazine Time, I’été dernier (numéro du 15 juillet 1974). Aprés avoir analysé la situation du “leadership” a travers le monde, Time dressa sa liste de 150 hommes et femmes qu'il estime aptes a diriger les desti- nées de leur pays ou méme du monde dans un avenir rapproché. 150 chefs ou “leaders” sur une population globale de 4 mil- liards, c’est une proportion extrémement infime. Rien d‘étonnant alors que nous ayons tant de difficultés a trouver, dans la province, un nombre convenable de candidats capables et préts a assumer le leadership a I’intérieur de notre communauté francophone. Et chaque fois que nous essayons, ce sont “toujours les mémes”’ (les “T.L.M.°! ) qui émergent et que nous demandons. Et immanquablement, ces “T.L.M.” sont déja engagés dans une foule de comités, au point qu’ils ne savent plus eux-mémes ou donner de la téte. ; On rencontre souvent des gens qui accusent les “T.L.M.” de manoeuvrer pour monopoliser les postes de commande. Et par ailleurs, ces mémes gens seront les premiers a supplier les “‘T.L. M.” d’accepter de diriger telle ou telle nouvelle organisation. Et c’est le méme cercle (“vicieux”’ selon les non-engagés, mais “es- soufflant” pour les “T.L.M.”) qui continue. I! faudrait bien en sortir, un jour, mais comment? Certaine- ment pas en suggérant que les “T.L.M.” démissionnent en masse et laissent la population se débrouiller. La vie d’une société, tout comme dun individu, ne part jamais a zéro. Nous n’avons pas affaire a une machine que Ion arréte et que lon repart 4 volon- té. D’ailleurs, les “T.L.M.” dans leur ensemble, ont trop 4 coeur les aspirations profondes de la communauté pour /a laisser tom- ber. Ils font tellement cause commune avec elle que l’abandon- ner, ce serait se renier eux-mémes. La seule solution 4 ses problemes de leadership, notre popula- tion francophone devra la chercher en elle-méme. Elle devra pro- mouvoir constamment la formation intensive de leaders, pas seu- lement chez les jeunes mais aussi chez les adultes de tous rangs et de toutes conditions. Le leadership, ce n’est pas uniquement une question d‘avoir une douzaine de personnes-clés. C’est éga- lement une question d’avoir des dizaines, des centaines d’hom- mes et de femmes capables de créer le climat nécessaire a !’éclo- sion d‘idées et de projets qui poussent la société toujours plus en avant. Si al’article ci-dessus , on remplacait le Manitoba par la Colombie = Britanique , on pourrait dire qu’il La promotion du leadership francophone a été et devra conti- nuer a étre un des objectifs majeurs de la Société Franco-Mani- tobaine. La téche nest pas facile. |/ faut l’attaquer sur tant de fronts a la fois : au niveau de I’école, du collége, de I’Institut pédagogique et au niveau des adultes; dans le secteur urbain comme dans le secteur rural; dans le domaine des affaires, des Caisses Populaires et des Coopératives comme dans le milieu agri- cole; au coeur des professions dites libérales comme dans les di- vers corps de métier. > Le principal obstacle 4 surmonter pour la plupart de nos gens, c‘est leur manque de confiance en eux-mémes et leur peur du risque. Notre population francophone, — comme la population en général, — reste encore adolescente 4 ce point de vue-!/a. Comme les adolescents, on s‘en prend aux autres pour ses pro- blémes. C’est la faute du francais si l'on a un petit métier pas payant! C’est la faute 4 la société, au gouvernement, et le reste! Au fond, on cherche toutes sortes de prétextes pour demander aux autres (surtout aux “T.L.M.”) de tout faire et pour ne rien faire soi-méme. Avant de revendiquer au-dehors, il faut découvrir et reconnaitre la grande puissance qui est en soi. On est capable quand on se dresse la téte, quand on se décide. “La réussite commence quand on retrouve confiance en soi, quand on se ramasse et qu’on se recentre. Alors, curieusement, le monde se met 4 chan- ger... On commence 4 le transformer a partir de soi.” (Docu- ment “Famille 75”, p. 17). “Ou sont les chefs? ’’ Dans chaque individu de notre popula- tion qui veut bien accepter de s‘inscrire de plus en plus profon- dément dans la construction de notre société, qui veut risquer, qui veut choisir. “Il y a dans Ia vie, disait Roosevelt, quelque chose de pire que de n’avoir pas réussi, c’est de ne pas avoir essayé! “ C’est peut-€tre pour cela que nous manquons de leaders. C’est que trop ne veulent tout simp/ement pas essayer de courir le ris- que de poursuivre une grande idée. Autrefois on disait : pas d‘idéal, pas de chefs. J.-P. A. LA LIBERTE, mercredi 12 février 1975 a été écrit pour nous. Le 16 mars , il y aura les REUNIONS ANNUELLES des CAISSES POPULAIRES de St-Sacrement(Vancouver) et de Maillardville. Le 27 avril , 1 ASSEMBLEE GENERALE du CENTRE CULTUREL COLOMBIEN. 4 Vancouver Les 17 - 18 - 19 mai , le CONGRES de la FEDERATION des FRANCO - COLOMBIEM 4 Vancouver. T.L.M. pour ‘‘TOUJOURS LES MEMES’’ mais peut-@tre avec bonne volonté ‘‘T.L.M.’’ pour ‘*‘ TOUT LE MONDB”’. Pensez - Vie y_| 4@ (« qe | RADIO JOIE DE VIVRE!! a Qa Qa AM wv w i) OUT RADIO CANADA SUR LA COTE DU PACIFIQUE BUREAU-ET STUDIO PREMIERE TAGE DE‘ MOTELAVANGDUVERD 6 Se Oy Dc ee eo eer coe Sree eS