Le Moustique Volume 3 - 1°" édition Janvier 2000 2. lee eee em on a FE oe Nas fs = yy "Sp Re Coupler das jJasrteurs Devinez qui s'est présenté au repas et nous a raconté une histoire. Que le Premier Ministre Dan Miller recoive toutes nos félicitations | Il est dans le bain jusqu'aux oreilles avec ce rapport dévastateur sur le projet du ferry Pacificat. Il est toujours en train d'évaluer les dommages causés par le rapport d'Audit général en ce qui regarde les interférences politiques sur le budget. Il essaye de faire face au déficit de un milliard et demi de dollars projeté pour cette année tout en priant pour que la course a la téte du parti NDP reste dans les limites raisonnables de civilité. Noyé dans cette tempéte, il a tout de meme accepté notre invitation 4 déjeuner fin novembre (le premier de nos Premiers Ministres a agir de la sorte depuis des années), tout en sachant combien nos opinions divergeaient sur bien des sujets. J'ai admiré cette descente dans la cage aux lions et j'ai été impressionnée par sa franchise. Aprés les présentations et échanges d'aménités, nous avons pu juger de nos différences et répertorier tous les sujets qui nous séparaient. En ce qui regarde le Gouvernement, j'ai été soulagee d'entendre que Monsieur Miller reconnaissait I'existence de problémes liés au chaos politique qui a perdure ces derniers mois. Il nous a dit combien il souhaitait rétablir une certaine stabilité au niveau du Gouvernement, faire en sorte que les prises de décisions se fassent bien au-dela du seul agenda politique établi au niveau du bureau du Premier Ministre, de laisser les ministres faire leur travail (et les rendre responsables de leurs propres décisions) et d'amener les bureaucrates a enfin faire le travail pour lequel ils sont payés. Bonnes intentions que je suis préte 4 supporter. En ce qui regarde les dettes et déficits, je supporte le parallélisme offert par Monsieur — Miller entre les dépenses gouvernementales et la stratégie des investissements financiers: | un rapport dette/GDP de 20 a 25 pour-cent est acceptable. Mais quand le budget s'enfle : hors de tout contréle comme cela a été le cas sous ce gouvernement (sept déficits | budgétaires consécutifs et une dette provinciale nette de 34,6 milliards de dollars) aucun investissement stratégique n'est encore tolérable. Rappelons que la communauté des affaires a demandé a plusieurs reprises au gouvernement de contrdler ses dépenses. II est encourageant de constater que les politiciens sont enfin disposés 4 écouter, mais ils le font _ environ dix milliards