Culture et information Les Evadés de |'Iran samedi 19, 1700 Passeport canadien ie pour la liberté Le samedi 19 septembre a 47 _ heures, le réseau francais de Radio- Canada met a l'affiche un long métrage de deux heures, les Evadés de I'lran qui reconstitue dramatique- ment l’aventure des six Américains qui ont réussi a fuir leur ambassade assiégée par les hordes khomenistes pour finalement se réfugier a |l’am- e | bassade canadienne et quitter le : : pays en meme temps que le person- nel, grace au courage et a l’astuce de |’ambassadeur Kenneth Taylor $i Le film est inspiré des faits qui ont été exposé8 dans le documentaire Evasion d’/ran que vous avez pu Sul- vre a notre antenne le vendredi 11 septembre. Film et documentaire ont été produits par le Canadien Les Har- ris qui a risqué toutes ses ressources dans-lé projet, tant il y croyait. C’est cette foi qui |’a aidé a obtenir la colla- ; boration des principaux intéressés.” j Harris.a confié le scénario du filma Lionel Chetwynd en collaboration avec le journaliste Jean Pelletier, le premier qui eut vent de toute lI'af- faire, et avee son confrere Claude Adams. Pelletier et Adams ont écrit un livre sur l’6popeée. Le réalisateur américain Lamont Johnson, un spé- cialiste des films de suspense, a été chargé de la mise en scene, une de- 3 ses principales taches a été de créer Chris Wiggins, Diana Barrington et a la fin, le samedi 19 septembre a a partir de ces cas prenants et de sement de Jacques Ibert et Prélude : a Toronto une copie conforme des Robert Lalonde, ainsi que |’Améri- 20 heures a la télévision de Radio- films d’animation. _ Vous pourrez = en sol mineur de Serge Rachmani- as quartiers de Téhéran qui furent le, caine d'origine chinoise Tisa Chana Canna ainsi partager’ les emotions d'une _ nov. { : SR STS TEC ES NS i BB ER A i a a a Les téléromans. Les Girouettes le mardi, 20h00 Jean Daigle, auteur des «Girouettes» C’est sur un habile montage de girouettes de toutes formes et cou- leurs que débutent a la télévision de “Radio-Canada, le mardi a 20 heures, les Girouettes de Jean Daigle. : Elles sont fort belles ces girouet- | tes, l'une ornée d'un coq doré, |’au- | tre d'un poisson, une troisieme de ' coeurs entrelacés et les autres de = motifs divers. Le vent les fait tourner 1selon leur nature...ce qui fait dire a ‘auteur: «La vie nous fait virer de ae ‘droite a gauche, de haut en bas selon * les circonstances et nous ne faisons + pas toujours ce que nous voulons i C’est un peu le sens de mes girouet- tes et j’ajoute que les girouettes font partie inteégrante du paysage campa- gnard. Comme !’action de mon téle- roman se situe a St-Albert sur les bords de ‘la riviére Richelieu, per- sonne ne sera €tonneé de voir beau- coup de girouettes dans le décor.» i C'est sur la berge de la Richelieti i quon fail . cOnmaissance — avec Solange Gingras, fille d'Amédée Gin- E gras, un nche fermier:du_ village i Solange discule avee son ami Gilles \ Bédard de la possibilité d’aller vivre a i Sorel avec lui, C'estdu moins le réve de Gilles qui se trouve bien seuldans , son petit appariement, d'autantplus qu'il est.-en chémage dans. le “ i moment. Mais la jeune fille hesite a ‘se décider. Elle avoue méme-qu’elle préfére encore le voir seulement dufant les week-ends. De retour a la maison, Solange remet a son pére une lettre arrivée de France le matin méme: Amédée Gin- gras glisse la lettte dans sa poel comme s'il s‘agissait d'un compt ennuyeux a régler. C'est que W¢ svoyeur n'est nul autre que Miche un des fils de Médée. Michel étudie art dramatique a Paris et, tous les étudiants du monde, iba d é besoin d'argent. Médée est foin comme: VOL. 5 No 12 VENDREDI 18 SEPTEMBRE 1981 * peo ictoria: 3 et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 eae Sees Programme de la télévision francaise de Radio-Canada théatre des événements.* Dans Jes * rdles' principaux on remarquera les acteurs canadiens Gordon Pinsent, d’étre pauvre. Mais la perspective de voir son fils comedian ne l'enchante pas du tout et, naturellement, il gro- gne a chacune des lettres de Michel. ll faut dire que Médée est un bien brave homme, travailleur, sérieux, aimant ses enfants et veut inconsola- ble depuis un an. Mais Médée a aussi un tempérament explosif et avec lui les discussions tournent souvent au vinaigre. C’est ce qui arrive quand Solange prend la défense de son frére Michel que Médée veut priver de son alloca- tion, sinon lui Couper les vivres deéfi- nitivement. Solange se fache afin de faire entendre raison a son peére et non pas parce qu'elle jul manque de » Les Evadés de I’Iran, passeport canadien pour la liberté est un film qui vous tiendra en haleine du début respect ou qu'elle ne l’aime pas. Au contraire: le peére et la fille s‘'aiment beaucoup mais ils Ont du caracteére tous les deux et souvent le ton monte dans leurs conversations. Comme voisin et unique ami, Medée a Albéric Aubry dit Béric. Celui-ci-est du méme age que Médée mais il est resté célibatai- re. ll vit avec sa vieille mere agée de 75 ans et Se moque Ouvertement de Médée quand celui-ci avoue que la présence d'une femme lui manque terriblement. : Au’ cours de la saison, on apprendra & connaitre ‘les autres — enfants de Médée, ceux de ses fils qui |ont te plus, .décu; celui qui, pratiquement ‘village: 2 Les Beaux Dimanches Le Corps humain le 20, 20h30 «La Beauté du corps» La Beauté du corps, un nouveau film de la série américaine le Corps humain, (présentera aux Beaux Dimanches, le 20 septembre. a 20h30, de nouvelles images inédi- tes, de nouvelles expériences et de nouvelles merveilles La beauté sera le fil conducteur de cette émission nera les subtiles proportions des par- ties du corps, la symétne, les angles et les plans qui font la perfection architecturale dturvisage humain. De nouvelles techniques de photogra- phie intra-utérine vous montreront les origines de la beaute, quelques jours apres la conception Des images encore jamais: vues vous indiqueront comment les traits du pere et de la mere sont imprimés dés la conception, de sorte qu’apres soixante jours, le sourire foetal est une véritable imitation du sourire de ‘un ou l'autre des parents ou des deux. Comme dans les films precedents (le Cerveau,.la Circulation sanguine, le Miracle de la vie), la Beauté du corps se fait un devoir d'aller au-dela des apparences, de montrer a quel point la beauté est une partie inte- grante de notre étre au méme titre que la respiration ou les battements du coeur. On signalera aussi.les remarqua- bles progres de la chirurgie plastique modestement, sans faire de bruit, a réussi et lui fait honneur. On,fera aussi connaissance avec les gens du_ Mme Aubry, la: mere de Béric, une vieille qui n'a pas froid aux yeux; Anita Graillon, la «tireuse de cartes» amie de Solange; la. veuve Manon Paradis que Médée trouve fort ason gout. De son céte, Solange découvnra non sans surprise qu'un jeune client du kiosque des Gingras - au marché Jean-Talon tourne autour d’elle constamment, en dépit d'une maladresse et d'une timidité qui le rendent ridicule. Au fond, peut-étre ne réagit-il ainsi que parce qu'il est incapable d’avouer son amour a Solange. C'est ce qu'on verra en sul- vant les €épisodes hebdomadaires du téléroman de Jean Daigle. Jean Daigle es L’auteur des Girouettes n’en est pas a ses premieres armes dans le domaine du spectacle. Comédien _ pendant de nombreuses années, 1! est aujourd'hui écrivain, auteur de nombreuses nouvelles et pieces de théatre-qui ont connu de vifs succes. ‘Originaire de S@int-Edouard de Lotbiniere, Jean Daigle n'a jamais oubli€é ses origines paysannes.. ll,en est tres fier et il avoue Connaitre bien davantage les gens de la campagne que ceux de la ville. Jean Daigle a fait ses études classiques au Séminaire de Québec et il s’est inscrit ensuite aux cours de diction et d‘art drama- tique de Sita Riddez et a ceux de Jan Doat au Conseryatoire. Ila débu- té tres jeune dans le métier de co- médien. || a joué d’innombrables pieces avec les Compagnons de St-Laurent,.le Rideau Vert et.le TNM.” A la radio, Jean Daigle a joué dans Jeunesse. dorée, Vie de femme, Yvan I'intrépide, Témoin a charge, etc. Onl'a vu ala télévision dans Pro- fils d’adolescents, Pinocchio, les Cing Derniéres Minutes, |’'Opéra de 'quat’sous, etc. : Jean Daigle est aussi |’auteur de nombreuses oeuvres théatrales* tél-’ les que Margot, /‘Homme d’‘un seul amour, Une fille. comme toi, la Grand’demande, Coup de ‘sang, /e Mal 4 l’dme, la Fuite en Egypte, la Débacle, \a préface de Rien déton- -documentaire ‘en La caméra exami- © _ Raymond Legault: Gi/bert Rouillard petite fille au visage. atrocement déformé qui retrouve progressive- ment une apparence normale grace au talent du chirurgien. Vous appré- cierez en particulier le travail-de pla- nification nécessaire a ce type d’in- tervention. Dans cette optique, on vous préSentera aussi les derniers raffinements dans la technique de reconstitution du sein a partir du cas d'une jeune femme victime du can- cer Voila donc un remarquable deuxieme partie ; des Beaux Dimanches, |e 20 sep- : tembre a l'antenne ‘de Radio- Canada Concert Christian Parent le 20, 21h30 Un remarquable jeune pianiste Les Beaux Dimanches permet- tront aux mélomanes d‘apprécier les talents du pianiste Christian Parent -dans un programme qui met en évi- dence la richesse et-la variété du repertoire de Ce jeune artiste. Le tout deébutera par une oeuvre du compo- Siteur francais contemporain Jean Francaix: Au Musée Grévin. Suivra le Concerto en ré mineur pour piano et orchestre de Jean-Sébastien Bach Christian. Parent interprétera cette oeuvre. magnifique avec le concours d’un orchestre placé sous la direc- tion de Franz-Pau!l Decker. Deux pie- ces courtes mais d'un grand intérét - *— termineront le programme: Divertis- nant avec Sol, Dame Bellot et la Grande Demoiselle, le Jugement dernier, /a Catin, etc. Non content d‘étre écrivain et comédien, Jean Daigle est aussi peintre. Il a exposé ses toiles a la galerie St-Vincent dans le -Vieux- Montréal, a la Place Bonaventure, au Centre culturel de Verdun, & celui de Trois-Rivieres, au. Gobelet et a la galerie Espace: /O00-a Montréal. Distribution (pour les premiers épisodes) Lionel Villeneuve: Amédée Gingras Jacques Galipeau: A/béric Aubry Munielle Dutil: So/ange Gingras Lénie Scoffié: Anita Grailion Jean-Pierre Matte: Gilles Bédard Colette Courtois: Mme Aubry Equipe de production Décors: Hubert Poirier Costumes: Andrée Cété Maquillages: Jacques Rivest Coiffures. Paulette Fernandez Directeurs techniques: Paul Perreault, Robert G Bouchard Réalisation: Maurice Falardeau, assisté de Lyse Mercier Aimé Forget, assisté de Fernande Favreau