12 Le Soleil de Colombe, vendredi 9 avril 1982 Voyage en Airique Le Gabon: des écoles et suite André Piolat De retour de notre expédi- tion en forét, nous décidons de déjeuner hors de l’hétel. Le Dr. Joubert, secrétaire de l'Association Internationale des médecins de langue fran- gaise, M.D. Christian, des Affaires Extérieures du Ca- nada a Londres et Richard Daignault, courrieriste du Soleil de Québec 4 Ottawa se joignent a nous. Le restau- rant est tenu par des fran- cais, la cuisine est excellente. Aprés un délicieux repas nous retournons a l’hétel pour prendre notre voiture, conduits par notre collégue - Henri Alain Lawless, qui durant notre séjour a Libre- ville, sera notre chauffeur, nous nous rendons au Collége Bessieux, dirigé par une religieuse des Soeurs de Jésus-Marie de Sillery. La supérieure, soeur Qui- rion et son assistante soeur Couture sont québécoises. Soeur Couture est au Gabon depuis treize ans. Nous sommes recus dans le bureau de la supérieure-directrice, piéce austére qui ressemble plus a une cellule de monasté- re qu’a un bureau de direc- teur de collége. La conversa- tion tourne immédiatement sur ce qui se passe au Canada. Tous les adiens que nous avons rencontrés en Afrique, 4 part les atta- chés aux Ambassades, é- taient avides de nouvelles du pays. Car en Afrique les nouvelles frafthes du Canada sont aussi rares que les nouvelles d'Afrique au Cana- encore des écoles! eExpériences scientifiques pourjeunes de7477ans ville, au Collége Quabel ot nous rencontrons encore des professeurs canadiens qui, avec leurs colléges catholi- ques sont considérés comme écoles privées, mais les pro- fesseurs sont payés par |'E- tat. Les colléges catholiques n’ont pas de difficultés a recruter des étudiants. Au contraire, ils doivent en refuser, faute de facilités. Les parents gabonais, com- me beaucoup de parents canadiens, préférent les éco- les privées aux écoles publi- ques, non pas par snobisme, mais parce que dans les écoles privées la discipline a encore une place importante. Nous rentrons enfin a notre hétel, ot ce soir, il-y a une réception offerte par le Se- crétaire Général de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique. Aux délégués a la Conférence Générale. Au cours de cette réception, hous avons l'occasion de rencontrer, outre les déléga- tions canadiennes, des repré- sentants de 26 autres pays. Déc. 8. Aujourd’hui, nous avons a l’horaire deux écoles et le journal quotidien de Libreville “L’Union”. A l’école universitaire normale, nous rencontrons seulement le corps enseignant, car les éléves font une gréve de sympathie avec les étudiants de l'Université, qui protes- tent contre le ministére de lEducation publique. La protestation semble étre une Le ministre Pierre de Bané remet un chéque au Rév. Pinus, — directeur du Collége Ste-Marie. Aprés avoir passé Trudeau, Clark, Lévesque et cie en revue, on parle enfin du Collége. Soeur Quirion nous apprend qu’'ils ont 660 éléves au Collége Quirion et 780 au collége féminin, qu'il y a 22 écoles-Colléges catholiques et secondaires. Avec 875 et secondaires avec 375 pro- fesseurs. Les non-gabonais peuvent enseigner au secon- daires, mais la loi exige que les professeurs dans les éco- les primaires doivent étre gabonais. Dans les écoles secondaires de plus en plus les gabonais remplacent les blancs. Nous visitons quelques-u- nes des classes. Puis enfin nous devons quitter, car on nous attend a un autre collége. Nous nous rendons dans un autre coin de Libre- Vérifiez,la date qui suit votre. adresse “ey, * 7 15h. anne aa activité universitaire qui ne connait pas de .frontiére(il paraft que méme en Union Sociétique les étudiants uni- versitaires protestent). La raison qu'on nous donne pour la protestation d’aujourd’hui est assez vague. Le directeur M. Gahila, comme d’ailleurs tous les directeurs d’écoles que nous avons rencontrés nous fait l'éloge des professeurs cana- diens s'adaptent mieux que les professeurs venant de France. Actuellement l’école a 218 étudiants qui sont tous des futurs enseignants. Depuis ses débuts, l’école forme 95 professeurs de colléges, 96 professeurs de secondaire, 76 conseillers pé- dagogiques et 15 inspecteurs pres 390 ra og d’enseignement. Une tren- taine d’entre eux ont été poursuivre leurs études a l'Université de Montréal. Les résultats n’ont pas été des plus satisfaisants. La plupart ayant enseigné pen- dant 3 ou 4 ans dans des écoles secondaires avant d’al- ler poursuivre leurs études a l'Université de Montréal se plaignent d’y avoir été trai- tés comme les étudiants adolescents. Le directeur Gahila, se plaint, que, comme au Qué- bec, la tendance générale des étudiants est vers les profes- sions libérales, plutét que vers les sciences. Sur 218 étudiants seulement 14 sont en science. Aprés avoir fait nos adieux ‘au directeur et a ses deux collégues canadiens, M. Lud- wig et Mlle’ Denis, nous allons rendre visite 4 nos collégues du quotidien “L’U- _nion”. Nous sommes recus par le sous-directeur. Le - directeur du journal est le Secrétaire d’Etat, dont inuti- le de dire qu'il n’y a pas de critiques du gouvernement dans les pages du journal, nos apprenons, ce qui nous sera confirmé au Cameroun et en Tunisie, que la presse en Afrique peut difficilement passer des commentaires au- - tres qu’élogieux sur les acti- . vités du gouvernement. Cette journée se termine par une réception offerte aux délégués des pays représen- tés ala réunion de 'A.C.C.T. a I'hétel Dialogue, par le Ministre Canadien de 1’Ex- pansion économique régiona- le et Conseiller «auprés du Secrétaire d’Etat aux Affai- res Extérieures pour les affaires francophones Pierre de Bané. (a suivre) Une nuit, un Anglais frappe a la porte d’un hotel. — Qui est-ce? deman- de le patron a travers al “ i ; La solution est dans la solution! chose facilement? Mettez un carre de sucre dans un verre d'eau chaude et le tour est joue! qui arrive au sucre lorsqu’il se dissout dans l'eau chaude? Ou encore, et cest la que ca devient plus interessant, vous étes-vous déja demande s'il etait possible de récurerer votre carré de sucre? lorsque le sucre se dissout. Bien str, il ne disparait pas réellement; il se divise en parcelles plus petites jusqu’a ce que vous ne le voyiez plus. travers une loupe, vous remarquerez qu'il est fait de petits cristaux; ceux ci sont composés de particules plus tituent la plus petite forme de sucre voir méme avec le microscope le plus _ allez inverser le processus, c’est-a-dire -plus. A ce stade, la solution est saturee, 1 AME ti ; es : oll. as Im pots 4 ; z F ball G Z E $ canadiens Brana i & américains n 3 ElV : a individus - &sociétés Be, oy 742-8412 — Danie érar is ; Peter. ay Saintonge — Consultant, i t par le professeur Scientifix — a cette température. 4 Une fois que la solution est refroidie, versez-la dans le verre puis trempez-y le fil de coton dont vous aurez attache _ une extremite au crayon place horizon- © talement sur le dessus du verre. Laissez le verre dans un endroit frais ou per- | sonne n’y touchera (il faut éviter de le toucher et de le soulever). | En se refroidissant, la solution de- vient sursaturée, c’est-a-dire qu'elle — contient plus de sucre qu'il est possible d'en contenir a cette température, ce — qui explique pourquoi une certaine — quantité se retire de la solution et — forme de cristaux sur le fil. Apres quelques jours, les cristaux deviennent passablement gros, du moins assez pour étre mangés! i Vous voulez faire disparaitre quelque- Vous étes-vous déja demande ce Voyons d’abord ce qui se produit En regardant un carré de sucre a petites, appelees molecules, qui cons- pouvant exister. Elles sont tellement petites que vous ne pourriez pas les puissant. Lorsque vous mettez du sucre dans "eau, les cristaux deviennent des mo- lécules; il en résulte une solution de sucre. Pour l'expérience suivante, vous prendre une solution et faire en sorte que les molécules redeviennent des cristaux. ll vous faut une tasse d'eau, environ une tasse et demie de sucre, une petite casserole, un verre, un crayon et un bout de fil de coton. Faites bouillir 'eau dans la casserole puis, apres avoir éteint le feu, ajoutez le«sucre. S'il se dissout, ajoutez-en encore un peu et continuez a brasser jusqu’a ce que le sucre ne se dissolve (Prépare par l'Ontario Science Center — Traduction francaise: Service Hebdo- | Cest-a-dire qu'elle a atteint la quantite science) - ! pine | maximum de sucre qu'elle peut contenir , Depuis quelques semaines, vous captez assez difficilementy ‘CBUF-FM Ne changez__ surtout pas votre poste de radio! Nous faisons actuellement des travaux sur notre émetteur de radio. Nous pensons émettre normalement vers la mi-avril, les réparations terminées.. mR Veuillez accepter toutes nos excuses! K€ : Sg? Société Radio-Canada 1234 so7s oun — Entrez! et que le dernier ferme la porte, répond I ‘hotelier. 101-1956 W. Broadway ae