dans Comme ils s’aiment les pa- pillons! Puisse-je, renaftre Dans la plaine, Papillon!! Issa (haikQ cité par G. Bonneau, La Sensibilité ja- ponaise’’’). aprés la mort, Papillon, abeille, mouche, sauterelle, coccinelle...... es tout ce monde des insectes dont nous connaissons sipeu les mystéres, est hélas trop vaste et trop complexe pour étre décrit ici plus en dé- tail! Il nous faudrait une chronique journaliére et des années entiéres pour dé- couvrir cet univers qu’est 1’Entomologie (des mots grecs; ‘*Entomon’’ soit in- secte et ‘*logia’’ soit théorie. Des hommes y ont consacré leur vie, tel JeaneHenri Fa- bre (1823-1915) qui écrivit des volumes de récits pas- sionnants sur les moeurs des insectes tout au long d’une vie passée A observer et 4 respecter la nature. André Gide a écrit: ‘‘les plus beaux sujets de drames nous sont proposés par...... lV’entomologie’’! Mais il faut un épilogue a. cet article déja long sur ce monde des insectes (épilo-- gue: dénouement d‘une af- faire longue et embrouillée, nous dit le ‘‘ Petit Robert’’) n’étant pas moi-méme un en- LA VILLE CHINOISE LA COLONIE CHINOISE DE VANCOUVER ATTIRE LES GOURMETS Le plus important quartier chinois de l’Amérique du Nord, aprés celui de San Francisco, se trouve a Vancouver, 00 habitent quel- que 50,000 des 125,000 Chi- nois du Canada. Une tournée du = quartier chinois s’impose aux gas- tronomes étant donné la va- riété presque infinie des plats qu’on y sert. Vous n’aurez que l’embar- ras du choix: gros champi- gnons noirs, racines de lo- tus, patates douces, auber- gines, koumquats et noix de litchié. Ou bien, goftez A la chair d’esturgeon ou de morue de roches, aux nageoires de re- quin, 4 la soupe ‘‘nid d’oi- seau’’, aux huitres de Hong Kong et au canard grille.. Si vous voulez cuire vous- méme vos mets chinois, il vous faut un wok, casserole chinoise A fond arrondi dont l’inventeur a voulu tirer le maximum ‘de chaleur de la flamme la plus mince. Dans les restaurants, il faut: donner préavis d’au moins un jour si vous voulez com- mander le Poulet aux huit pierres précieuses, le Ca- nard de Pékin ou la Soupe au melon d’hiver. Les chefs cuisiniers du quartier chi- nois sont trés chatouilleux en ce qui concerne leur ré-. putation d’excellence culi- naire. Jardti LE MONDE DES INSECTES {ih (Suite) - tomologiste, jene saurais m’ avancer au-dela des généra- lités en ce qui concerne nos rapports quotidiens avec les insectes! : Avant d’en arriver aux moyens simples recom- mandés pour chacun dans son propre jardin etsademeure, voyons briévement ce que les chercheurs découvrent quant A la lutte contre les insectes nuisibles; lente- ment, on se rend compte de l’importance de chaque es- péce d’insecte dans 1’équi- libre de la nature; le con- trOle de leur nombre est de majeure importance, mais pouvons-nous détruire caté- goriquement les insectes qui nous génent. (C’est en effet le résultat recherché et ob- tenu par les insecticides chi- miques). La réponse est de plus en plus nette: NON; nous devons arriver 4 lutter con- tre les insectes nuisibles a- vec des méthodes naturelles, biologiques, et c’est dans ce sens 14 que les recherches doivent se poursuivre grace 4 l’étude des insectes con- cernés: mode de vie, raison d’étre, la possibilité de mo- difier le comportement de certains et de détourner d’autres des produits que nous cultivons ou qui nous sont nécessaires, bien qu’é- tant richesses naturelles. (a suivre) Bur S LA SEULE BOUCHERIE CHEVALINE DE LA PROVINCE DE COLOMBIE BRITANIQUE . so Oe ee - we PECIALITES HOLLANDAISES LA PHOTO par Lucien BELLIN © CIEL BLEU OU NUAGEUX La puissance évocatrice de l’image est liée au caractére que le ciel et ses nuages vous inspirent. Il est donc impor- tant de décider si ce carac- tére devra jouer un certain role sur la composition de l’image, ou s’il faut au con- traire se concentrer sur les éléments. du paysage lui- méme, c’est-a-dire ‘‘les é- léments terrestres’’. En raison des progrés tech- niques dans le domaine des filtres jaunes correcteurs, nous pouvons avoir des bleus plus soutenus. De nos jours plus que ja- mais, le photographe doit maftriser l’art de rendre les perspectives atmosphéri- ques dans un paysage en mettant le ciel et les nua- ges en valeur. Il doit aussi chercher 4 découvrir le cd- té dramatique ou fantasti- que dans le jeu de lumiére qui pousse les étres 4 don- ner inconsciemment des ju- gements positifs sur l’image d’un paysage. Un ciel d’un bleu parfait et vide est 4 rejeter aussi: bien qu’un ciel entiérement gris. La lumiére est une source de vie, méme 4 demicachée; elle est la promesse de quel- que chose 4 venir quel que soit l’endroit ot elle se reti- re pour la nuit, et c’est a- vec les films plus sensibles dont nous disposons de nos jours, que le photographe nous aidera 4 faire vivre l’i- mage. a PRIX SANS CONCURRENCE par Louis-Paul Béguin L’étymologie A partir du XVIe siécle, on assiste 4 une évolution rapide du francais, par 1’ apport de mots italiens et espagnols. On se tourne & ce moment-14 vers l’Italie pour y puiser des idées nouvelles, des fagons nou- velles de concevoir les arts: la musique italienne est fort prisée, les guerres d’Italie sont l’occasion pour les Francais, encore moyen- ageux, de se raffiner. Ils rapportent chez eux l’amour des choses italiennes, et na- | turellement, des mots nou- veaux; fresque, pittoresque, ténor, etc. . .Non seulement les arts, mais la vie mondai- ne adopte des termes venus de l’italien: cortége, courti- san, page. L’entrée dans la famille royale de France de princesses italiennes et de premiers ministres italiens (Mazarin) facilite, bien sr, V’entrée de mots nouveaux dans les lexiques. L’espagnol aussi influence - et enrichit le fran¢ais de 1’é- poque. La mode espagnole est adoptée, et les mots de cette mode également. Des termes militaires venus d’ Espagne s’ajoutent au voca- bulaire de la guerre: adju- dant, camarade, etc. ..A ces apports italiens et es- pagnols vont venir, par la suite, s’ajouter des apports au lexique politique: (budget, parlementaire, sportif (record, match), ali- mentaire (bifteck, rosbif, grog). Cela se produira dans tout le courant du XVIIIé sié- cle. Les apports allemands sont quelque peu moins nom- x. coin de office de la langue francaise vous men direz tant comité,) technique (car, rail, tunnel), 3. L’enrichissement breux: képi, obus, bivouac, etc. ee Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le francais est ‘‘envahi’’ par les apports américains, surtout dans les nouvelles techniques. La qualité de ces apports est telle néanmoins, qu’elle sus- cite encore de nombreuses réactions et fait l’objet des critiques de la part des lin- guistes francophones aussi bien au Québec qu’en Fran- ce. Nous sommes d’ailleurs en train de remplacer les a- méricanismes inutiles par des mots frangais. L’Etat frangais fait de méme. On voit donc que si les apports étrangers sont un enri- chissement pour une langue, il ne faut pas qu’ils devien- nent un danger en étant si nombreux qu’ils étouffent chez les parlants frangais par exemple, l’initiative de créer de nouveaux mots de .bonne souche. Il ne faut pas oublier, pour finir, les nombreux apports des parlers régionaux, au Québec comme ne France. Ces mots pris dans le fran- ais commun enrichissent la angue, certainement aussi sQrement et aussi légitime- ment que de nombreux mots étrangers. Signalons nos ca- nadianismes: bleuet, bous- cueil, catalogne (depuis 1635), poudrerie (1695), tu- que (1659), etc. . .Si le bre- ton-a donné biniou au fran= cais, le provengal, cigale et cabas, le francais du Canada a donné frasil, outarde, ou- aouaron. La langue frangaise n’en est que plus riche. BEST Di Food 633 E.Hastines Ph. 254-7515 -MEILLEU VOEUX POUR. Noel. py ET LE NOEL I NIB AEN & 7 Fe 24 * * rS, eS * RSI AN J: *