4 — Le Soleil de Colombie, vendredi 25 mars 1983 Procurez-vous les publications de la SHFC Le Courrier de la Nouvelle Calédonie (Premier journal francophone de la] C.B., 11 septembre — 8 octobre 1858) “Les Chronigues’ de la Société Historique Franco-Colombienne 9, rue Broadway est, Vancouver, C.B. VST 1V4 . _Téléphone[604]879-3911 Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie informait les colons et chercheurs d’or francophonés dans les possessions an- glaises. Le tourisme en C.B. : 7 La menace de l’empire céleste... Jugez en vous-méme: Reproductions des 9 exemplaires existants: $1.50 plus $1.00 de frais d’envoi Total:$...... oe semelles en bois ou en corde. Gi); a Victoria: (G2) . “Victoria, comme _ ses ‘soeurs est envahie par les Chinois. Entre autres. spécia- lités, les Célestes ont dans le nouveau monde celle du lava- ge et du repassage. Je les ai vus a l’oeuvre, travaillant sur le - devant de leurs boutiques ouvertes, leurs longues man- ches retroussées et la queue roulée en chignon, et c'est’ assez curieux pour étre men- tionné. Le Chinois qui repasse * a a cété de lui un confre- re,d qui lui prépare la beso- gne. Le linge est d’ordinaire trop sec et a besoin d’étre humecté; le préparateur bais- se le nez, comme une poule qui a soif, vers un bassin plein d'eau, aspire une bouchée, En parcourant les récits de voyages dans l’ouest laissés par j des observateurs ou touristes ; francais aux environs de 1886, ; a 1900, (dossier donné a la : SHFC en 1979 par Mme Margareth Waddington, membre de la SHFC), les auteurs de ce nouveau chapi- tre furent étonnées de consta- ter, récit aprés récit, l’ardeur et l’animation exhibées dans les temoignages de ces touris- tes lorsqu’ils faisaient pour la remiére fois rencontre avec quelques Chinois dans les villés de la C.B. Nous voulons,-en ouvrant ce petit entrefilet, vous don- ner un apercu de l’impact saillant qu’a produit la pré-. sence de la race jaune en C.B. aux yeux des visiteurs franco- phones. Quelques-uns d’entre eux voyaient l’émigration en masse des Célestials (fils du Ciel) comme une menace terrible pour le Canada, d’au- tres défendaient la valeur de la main d’oeuvre chinoise... Quel qu’était l’argument ap- porté, chacun des auteurs lus ne put s’empécher de réagir face a ce que nous appelle- rions aujourd’hui: le syndro- me de la race jaunel... Nous avons vu dans les articles précédents qu’avec l'inauguration du chemin de . fer transcontinental, la voie de communication vers l’Orient devint praticable sur pince les lévres, enfle les joues et la souffle en vapeur sur le linge déplié, aussi bien que le ferait le meilleur pulvérisa- teur. Je savais qu'il ne fallait : Ss : pas voir faire la cuisine; le bons pécheurs et ils sont aussi repassage chinois m’a passa- employés en grand nombre, blement dégoaté aussi. (...)” Comme terrassiers et hommes Honoré Beaugrand, en de peine, par le chemin de fer 1886 a Victoria: ~ (...) du Pacifique. (...)” ..."C’est ici que pour la pre- Sir Adolphe Basile Rou- miére fois, nous trouvons une thier, 1898, Victoria (...) véritable colonie chinoise for- -+:» Le quartier chinois seul mant a peu prés le tiers de la Teprésente un quart de la population de 12 000 habi- ville, et il est extrémement tants que posséde aujourd’hui Curieux a visiter. Les bouti- Victoria. Ces Chinois ont leurs _ ques Nont aucune apparence magasins de toutes sortes, leur €Xt€rieure, mais on y décou- église et leur théatre et on les re en entrant des merveilles rencontre a chaque pas dans de broderies, de soieries, de les rues de la capitale colom- laques, et de porcelaines, ~ pienne. Ils font de bons jardi- Souvent groupées sans goit et niers, de bons domestiques, de enfouies dans les coins, _quoi- - que admirables 4 voir en détail. Les Chinois s’enten- dent peu a faire valeur leur marchandise, et ne se donnent aucun mal d’étalage; mais ils savent vendre; et convaincus que l’on va marchander ils demandent toujours le double du prix marqué ce qui leur permet de réduire tout en _ faisant un joli profit. Ils sont du reste polis, aimables et d’une patience que j’envie, ne se lassant jamais de répéter pendant des heures la méme monotone histoire. (...) ...Une buée chaude, fade, lourde, suffocante, remplit lair (dans leurs boutiques)... la nouvelle voie de communi- cation pour les exportations et ‘importations — Orient-Occi- dent, et c'est grace a cette nouvelle ouverture d’échanges commerciaux que de plus en plus de paquebots provenant des pays asiatiques, débarqué-. rent dans les ports de Vic- | toria, Vancouver et San-Fran- cisco des milliers et des mil- liers de Célestials durant les décades suivantes. Si bien que, déja en 1885-1886, des membres de la race jaune, fourmillaient 4 Vancouver et Victoria. La présentation de ce cha- pitre que nous avons titré: la menace de l’Empire Céleste, sera divisée comme suit: des- cription physique des Céles- tials dans leur nouvel envi- ronnement (leur vétement, coutumes et comportement) ; relations canado-chinoises; la menace? en est-ce une véri- table? : ces bons Chinois, ahuris de notre excentricité, continuent de causer dans la piéce 4 l’odeur énervante. : Pourtant, chez les autres, ils sont d’une propreté parfaite, ‘et dans la plupart des hétels et cafés ils sont employés comme domestiques a la trés grande satisfaction de leurs maitres. Chez eux, on retrouve la couleur locale. Les femmes sortent peu ou pas du tout. Quant aux Japonais, on les apercoit de temps a autres, - surtout les toutes jeunes filles, qui sont jolies mais un peu - trop peintes. Tous ces gens-la vivent dans un monde 4 part,’ et vont rarement dans la ville anglaise. Leur pagode, qui est un curiosit€é, occupe un troi- siéme étage, et les fidéles y entrent et en sortent avec autant de calme et d’indiffé- rence que les visiteurs étran- — gers. (...) ” Race Jaune vue par les tou- ristes francophones 1885-1900 LA DESCRIPTION PHYSI— QUE. Sources: L. de Cotton, A travers le Dominion et la Californie, 1889, Paris; Ho- noré Beaugrand, De Montréal a Victoria, par le Transconte- nental Canadien, 1887, Mont- - réal; Sir Baisle Routhier, De A New Westminster: en 1886, L. de Cotton écrit: (...) “... Dans les rues, pour. un blanc on croise deux ou trois tétes jaunes et tous ces serins a l'oeil oblique portent le méme costume bleu, blouse i Victoria, 1893 une base réguliére. Le flottan : arges et nous force a disparaitre Québec @ 2a aed Canada nea a utiliser man = oe: eee brusquement, pendant que Québec, 2222 Difficile de grimper sur ce podium ! Suite de la page 1 Brasserie Molson, allait nous ez), avec toujours les skis au procurer boisson et récompen- pied, si possible, et. sans 38 L’homme qui owaill aux arts populaires 3 se cen ae aca es RAIL Suite de la page 1 % Soumissions pour ‘sujet épineux. Qu’est- < : batons, bien sar! La course elle-méme parais- —_La course se finissait par une sait facile, vue d’en haut. Les superbe toilette, oii nous de- concurrents, deux par deux, ions nous asseoir et tirer la devaient s’élancer sur des skis, sonnette. Voila pourquoi vos mais pas n’importe lesquels. deux compéres sont l'un assis Des de morceaux de 4 califourchon, !’autre, carré- ski provenant de tonneaux de ment a cétél. vin nous étaient fixés 4 nos chaussures de ski! Petits, bom- bésilsen ont fait trébucher Donc, les deux concurrents _ s’élancent; le circuit est par- Pour tout finir, car chaque chose a une fin, nous nous sommes classés 1léme sur 15 “équipes. On aurait pu faire sera lorsqu’il faudra s’accou- pir et traverser un cerceau, tourner autour de bottes de foin, et le hic, escalader un nombreux journaux de ban- lieue, comme le Richmond Review, le journal de Whis- tler, celui de Hope, d’Abbots- semé d'obstacles; en voici mieux, mais aussi pire. Au : “couver.” ministratives ou chorégra- votre adresse seront re- uelques-uns: traverser un moins, Le Soleil de Colombie Ss TB a Un artiste phiques. Diplémé en ad- Syer duscua midis. bente : pS de porte, passer sous était de la partie parmi les noms .dans le domaine pe ais Rene Soa ee standard des montagnes, le : sar tei ; x iE pe de CJOR. oak artistique canadien. Pour est un artiste aie vireridre ta Cee Ser mardi 19 avril 1983. a , portes oms, ’ ’ * 7 on au n a et od tout se complique, ce CJAZ, CKLG, BCTV et de vee eet aS tea “En parlant de cette Conseil, responsable de loi- - Les documents de sou- ¢ - monticule (haut a niveau de ford, etc..... nison, directeur de la pro- ae or Gay aay pre dala piscidey A ton, Alberta, ou auprés de Anglophones duction au Festival de galement professeur de lofficier des voies et routes Ra ae Stratford, tous deux bilin- “Nous parlions de savoir gael SapeeOe les a aa hire - a A Bd . * : . Ses internationales, “J'ai , North surrey, U.b. ; Le Québec vous crie: ‘‘A l’aide’ | = Sa cemeictes commencé a l’age de vingt- de l'Ingénieur des voies et a oe font partie de notre conseil an? et Cest en Californie ae