TE TEE ee AEC, SET UE a Tee Au Manitoba Fermeture du Centre Culturel Selon les derniéres nou- velles, le Centre culturel’ Franco-Manitobain de Saint- Boniface fermera ses portes le 31 décembre. Construit avec Vaide des gouvernements fédéral et provincial, le Centre devait devenir le point de rallie- ment de tous les Franco-Ma- nitobains. Malheureuse- ment, selon certains, méme si un grand nombre d’activi- ek Cr Plusieurs milliers de per- sonnes sont attendues |’an prochain a la Francoféte qui aura lieu les 16-17-18 juin 1978 a Maillardville, tel est du moins l’objectif que s’est fixé le conseil d’administra- tion de la Société de la Francoféte. Pour favoriser une telle participation, une pléiade d’activités seront organisées avant et pendant la Francoféte. Déja, divers comités ont été mis sur pied au sein du conseil d’adminis- tration. Présentement, le comité du matériel travaille sur un projet de construction de kiosques oti de nombreux organismes et groupes fran- cophiles pourront se faire mieux connaitre du public en général. De plus, ces kios- ques rassembleront des di- _ zaines d’artistes et artisans qui pourront exposer leurs travaux. De son cdté, le comité de programmation tés s’y déroulérent, ce fait ne s'est jamais vraiment réali- sé, et le Centre a df sa survie grace aux octrois gouvernementaux. Devant. lincertitude des octrois - le président et les directeurs ont donné leurs démissions - déclarant que si les gouvernements provin- cial et fédéral ne pouvaient arriver a une entente sur un moyen permament de finan- planifie actuellement un programme d’activités cul- turelles qui auront lieu pen- dant la Francoféte. Déja, on prévoit des récitals de musi- que et de chants, des piéces de théatre, un défilé et des activités sportives. dernier, des défis sportifs avaient été lancés par les communautés de Maillard- ville et Vancouver. Cette année, il semble que plu- sieurs communautés franco- phones a travers la province joindront ce mouvement. Pour sa part, le comité de nourriture, en plus de s’ac- quitter de la taéche de servir de succulents repas lors de la Francoféte, organisera un “Coin du gourmet” qui per- mettra la dégustation des meilleurs plats préparés par . nos “cordons bleus” de tous les coins de la province. Au niveau de la promo- tion, plusieurs idées seront mis de l’avant telle la, publi- cation d’un cahier a colorer ayant pour théme La Fran- ‘coféte. Ce livre s’adressera avant tout aux éléves qui L’an . cement, le Centre fermerait ses portes définitivement le 31 décembre. Certains espérent que cet événement réveillera la po- pulation franco-manitobaine qui, par pression auprés de ses députés et avec l’aide de ces derniers, assurera non seulement la réouverture du Centre, mdis aussi son ave- nir. ; Société de la Francoféte étudient le francais 4 travers les écoles de la Colombie- Britannique. D’autre part, avec le concours de la chan- son-théme de la Francoféte, un disque sera enregistré afin de sensibiliser les fran- cophones et francophiles a ce rassemblement francophone d’envergure provinciale. Avec le lancement de ce concours de la chanson-thé- me de la Francoféte, le comité responsable a tenu 4 faire appel aux auteurs- compositeurs de la province. L’un des objectifs de la Francoféte est d’ailleurs de faire confiance aux talents de la province et d’encoura- ger leur extériorisation. Ce concours soulévera sans aucun doute l’enthousiasme d’une foule de musiciens qui sont sollicités trop peu sou- vent. C’est dans cette optique que la chorale “Les Echos du Pacifique” de Mail- lardville se réjouit d’offrir un prix de $500.00 au ga- gnant de ce concours. - Yvan Malboeuf, 526-7500 Germain Fortier, 525-3331 Le Comité Culturel des F rancophones Hors Québec | ; Suite 4 une réunion de son Conseil d’administration a Ottawa, les 2, 3, et 4 novembre derniers et 4 une réunion de son Comité exé- cutif 4 Winnipeg les 23, 24 et 25 novembre derniers, le . Comité culturel des franco- phones hors Québec désire annoncer son programme pour |’année fiscale: 1978- 1979 qu'il vient tout juste de soumettre au Secrétaire d’Etat du Canada. C’est en réponse aux ob- jectifs que s’était fixé cet organisme, qu'un program- me culturel visant 4 répon- dre aux besoins futurs et immédiats de la population francophone hors Québec a - été considéré. Ce program- me qui comprend quatre sous-programmes ou pro- jets, a été jugé par le Comité culturel des francophones hors Québec (qui regroupe les neuf associations cultu- relles provinciales) comme étant des plus essentiels si l’on veut commencer a re- médier a la situation décon- certante des communautés francophones en milieu mi- noritaire. Le premier sous-pro- gramme vise a !’élaboration d'une politique de dévelop- pement culturel global a long terme pour les franco- phones hors Québec. Le but principal de ce projet consis- te done 4 amener I’associa- tion culturelle de chaque province a délimiter son champ d'action et orienter le plan d'action pour sa provin- ce pour ensuite élaborer une politique culturelle globale nationale 4 partir des be- soins concrets de chacune des provinces hors Québec. Ce projet d’envergure pren- dra plus d’un an a se ‘réaliser. Le deuxiéme projet est un programme d'information culturelle -- générale et spé- cifique-- qui favorisera le rapprochement et les échan- ges entre les groupes cultu- rels francopho: ones hors Qué- bec et qui fournira les infor- mations de base nécessaires aux associations membres, toujours pour répondre aux besoins pressants de la communauté. S'inséreront a _lintérieur de ce projet la préparation et la publication d’un bottin contenant des informations culturelles des plus variées, une publication mensuelle qui touchera tous les domaines d’activités cul- turelles et qui sera diffusée 4 l’échelle nationale, la prépa- ration d’un kiosque d’infor- mation ambulant qui servira d’outil de promotion cultu- relle a l’échelle nationale et un programme..de diffusion culturelle (communiqués de presse, distribution d’arti- cles journalistiques, création d’un centre de ressources et travail de relations publi- ques). Le troisiéme projet en est un de formation. “Il s’agit d’un stage de formation, national, pour les anima- teurs culturels employés a plein temps par les organisa- tions culturelles dans les neuf provinces hors Québec. Le quatriéme projet ou sous-programme est celui des tournées nationales. Comme par les années pré- cédentes, ce programme doit assurer la promotion du potentiel artistique chez les francophones hors Québec. En plus, le Comité culturel des francophones hors Qué- bec a demandé a I’Honorable John ROBERTS, Secrétaire d’Etat, un budget de fonc- tionnement général qui permettrait aux membres de se réunir pendant l'année et d’ouvrir un bureau national avec le personnel minimum pour voir 4 l’activité de Yorganisme. Enfin, le Comité exécutif a demandé a l’Honorable John ROBERTS de le rencontrer — sous peu. Norman A. DUPASQUIER, wi uC brat : ou ore Nnesisent, Chers amis, _ Venant tout juste de lire le SOLEIL, étant en train d’écouter CBUF et sur le point de rentrer en ma Nouvelle-Angleterre natale, en vue de retrouver (ou, plutét, de chercher) mes racines, je voudrais vous laisser une de mes pensées. Ce qui motive cette pen- sée, c'est le petit article sur assimilation paru dans vo- tre plus récent numéro. II est plus qu’évident que, quand les francophones et les non-francophones se ma- rient en Amérique du Nord, la premiére victime est,, dans la plupart des cas, la langue frangaise. Une exception est M. Francois Grenier pére, dont le fils, ‘Frank junion’, est un de mes meilleurs amis. M. Grenier, qui a passé toute sa Le Soleil de Colombie, Vendredi 23 Décembre 1977 5 Lettres au rédacteur vie au Massachusetts, a pourtant fréquenté une éco- ‘le francophone de la liére jusqu’a la 12e. Ce qui surprend dans son cas, c’est ‘que sa mére était une Irlan- daise qui, tout en compre- nant parfaitement le patois canadien de son mari et de ses copains, n’est jamais arrivée a parler frangais. Puis, M. Grenier a épousé une Américaine de descen- dance également irlandaise, et c’était la fin de la langue francaise chez les Grenier. Un cas plus typique est celui de Christian LaMonta- gne, mari de ma niéce. Le pére de Chris a, comme M. Grenier, passé toute sa vie au Massachusetts, ot il a, également, fréquenté une école francophone. Puis il a épousé une Américaine de descendance polonaise -- fin de la langue frangaise chez les LaMontagne. Serle Je n’ai sirement pas- besoin de vous rappeler que ces écoles pouvaient se maintenir grace, dans une grande mesure, aux bonnes soeurs québécoises, mem- bres de ce grand prolétariat _religieux (pour emprunter une expression au RP Jo- seph R, jésuite allemand que j'ai mentionné dans une de mes lettres précédentes) qui enseignaient pour rien ou presque. Maintenant, étant donné le manque de voca- ‘tions qui afflige l’Eglise par- tout, toutes ces écoles cou- rent le risque de s’écrouler. Que deviendra donc la lan- gue francaise en Amérique du Nord? Les deux tiers des Québécois qui sont franco- phones unilingues ne de- (Suite ala p.6) - AVIS AUDIENCES PUBLIQUES REVISION DU DISTRICT REGIONAL Une tentative d’horaire pour 1978 a été établie comme suit: Durant les semaines du: Lundi, 30 janvier — Mardi, 28 mars Victoria Cranbrook Parksville Lundi, 10 avril Campbell River Penticton Lundi, 13 février — Princeton Williams Lake Grand Forks (Cache Creek et Castlegar ou Lillooet Lundi, 24 avril Kamloops ' Terrace Lundi, 27 février Prince Rupert . New Westminster Masset Chilliwack - Lundi, 8 mai Lundi, 13 mars Sechelt Revelstoke North Vancouver Armstrong Delta Kelowna Vancouver Le lieu, la date et les heures des Audiences Individuelles figureront dans des Avis Publics qui seront publiés dans les journaux régionaux appropriés. Des séances le soir sont prévues. D’autres Audiences seront organisées, si nécessaire. Toute organisation ou individu qui désire venir devant le Comité pour faire un exposé, 4 l'une des audiences ci-dessus doit avertir le Secrétaire a l’adresse ci-dessous dés que possible. Les exposés doivent étre adressés au Seerétaire deux semaines avant l’Audience prévue. Le Comité souhaite aussi recevoir des exposés ou des lettres de personnes qui ne peuvent pas ou qui ne désirent pas venir devant le Comité lors d'une Audience Publique. Au nom du Comité: Brig. Gén. E.D. DANBY [Retraité] Executive Secretary Regional District Review Committee Suite 206-515 West 10th Avenue ‘Vancouver, B.C. V5Z 4A8 Telephone: 872-2335 - ISVUOINEV R-.croms