Le Soleil de Colombie, vendredi 14 octobre 1983 — 15 ‘Lettres, arts et spectacles ‘Au 3 Vancouver East Cinéma : «Les enfants du paradis» Un auteur par semaie _ En vedette: VUS PAR GASTON. «La lune dans le caniveau’’: (France ’83) Gérard Depardieu, Natassia Kinski Mise-en-scéne: Jean-Jacques Beineix { Diva). Désapprouvé a Cannes, dé- daigné 4 New York, accepté a Toronto, The Moon in the Gutter (La lune dans le cani- veau), tient son titre du fait que la victime d’un viol se rigole pour faire apparaitre le obsédé par le désir de re- trouver le violeur de sa soeur une riche qui le poursuit; au début, il dédaigne ses avan- ces pour enfin succomber 4a la tentation (qui ne pourrait pas). Chaque fois qu'elle entre en scéne au volont d’une voiture sport rouge sang. The Moon in the Gutter provoque tellement les gens quiils se trouvent a hair le film; c’est un chef-d’oeuvre tain niveau, The Moon zn the Gutter, avec ses effets visuels raide, The Moon in_ the Gutter ne ressemble 4 aucun LES FILMS DE LA SEMAINE . ERUGREREESRRERREERRERESR EERE BREE R ee eoe Si vous n’avez jamais encore pu voir “Les enfants du . paradis” de Marcel Carné, voila l'occasion. Ce film de 1945 d’aprés le scénario de Jacques Prévert est un des plus grands classiques du cinéma francais et il remporte encore aujourd'hui, 36 ans aprés, un immense succés. En 1840, deux jeunes artis- tes, Baptiste (Jean-Louis Barrault) et Frédérick (Pier- re Brasseur) font leurs débuts au théatre des Funambules. Une femme _ surnommée Garance (Arletty) intervient dans leur vie. Alors que Bap- tiste, timide, n’ose lui déclarer son amour, Frédérick, plus déluré, en fait sa maitresse. Mais Garance disparait et ne revient que sept ans plus tard. Centré sur le monde du spectacle, “Les enfants du paradis” est un film ow ro- mantisme et poésie sont au diapason parmi des décors somptueux du Paris de 1830. “Les enfants du paradis’ a été tourné pendant l’occupation, dans une France ou la Gestapo traquait comédiens et artistes. Ce long métrage a été fait dans des garages et dans le maquis. Au Vancouver East Ciné- ma, en frangats, avec sous- tetres anglais, les 21, 22 et 23 octobre a 19h30. AVO.N.F. . L’ Acadie L’Office National du Film présente presque tous les ven- dredis 4 11h30, des courts- métrages en francais. L’entrée est gratuite. On est autorisé a apporter son “lunch”. Le 14 octobre, de 11h30 a 13h30, trois courts-métrages sur Antonine Maillet et Il n’y a pas d’homme plus malheureux que celui chez Le 21 octobre, 1’'O.N.F. présente de 11h30 a 13h30 deux -films sur deux peintres québecois: Krieghoff et Légaré. Il est possiblesque ces deux courts-métrages soient en anglais. La projection est faite au 15-18 oct.: Roadwarrior Entrée: $2.00 de midi a 18h. Antonio Drolet [S.O.P.J— [1904-1970]. Historien et bibliothé- caire, né a Québec. Titulaire d'un baccalauréat és arts a l'issue de ses études au Petit Séminai-. re de Québec [1917-1925], il effectue un séjour de quelques années dans le monde des affaires. Nommé secrétaire de Mgr Camille Roy, en 1928, il est attaché la méme année, a la Bibliothéque de l'Université Laval ou il reste jusqu’en 1962. Antonio Drolet est @ la fois bibliothécaire et bibliographe. De longues années professeur a l’Ecole des bibliothécaires de l'Université La- val, directeur de la bibliothéque de la Faculté de médecine [1955-1961], directeur adjoint de la Bibliotheque générale, il produit de nom- breux travaux dont plusieurs sont restés a l’é- tat de manuscrits ou de documents dactylogra- phiés. Collaborateur infatigable de Concorde, du Naturaliste canadien, de I'Instruction publi- que, du Canada frangais, de la Revue d'histoire de l'Amérique frangaise, du Bulletin des recherches historiques, etc., Antonio Drolet met a profit ses fonctions pour faire un inven- taire critique de la bibliothéque de la Faculté de médecine et publier plusieurs travaux de premiére importance sur le livre de médecine. Vice-président de la Société des écrivains canadiens [Québec], membre du Conseil de la Société historique de Québec et de la Société canadienne d'histoire de la médecine, conseiller technique au Ministére des affaires culturelles du Québec, de 1962 2 sa mort, il pu- blie, en 1965, son oeuvre maitresse: Les Biblio- théques canadiennes, 1604-1960. Longtemps apres Aegidius Fauteux, il comble ainsi le vide ‘surréaliste et le regarder c'est |’Acadie. “Le recensement” 1155 rue Georgi uest.. # oe i ; Z tranche la gorge pour €cra- comme passer la ae aye Sas Fiapies. afte : pape Cooma Sa qui existait au Québec sur l'étude du livre; ser sa honte, son sang ruis- plus vil des bars. A un cer- Sesk . malgré certaines lacunes, l'ouvrage demeure ~selle et s’amasse dans une encore l'une des meilleures sources de réfé- flet-desla | g 5 Crest ici fe combat du jour lad plead sine tof : : pet Ssigees HERE, ais Ueto aa 4: Hines St soiores “ahelodramatl ques ce yy eradeiia mi with ; OP ae reé nt HMosu. S8VG waiviod nell sciigetters Dole SE. 0 :etaee ; Gérard. Bela: Mer aes ag tenis ee ee Victor Hugo me eats C'est aces qualités que pense Charles-Marie _ pardieu, le Retour de Marin ig eae folie de [dernier vers prononcé pee aes Boissonnault dans un hommage au ‘‘réle pré- Guerre}, travailleur au port, Ber daweane eee onde au cours de son agonie}. The big brawl pondérant”’ et ‘‘aux connaissances étendues et variées’’ d'Antonio Drolet: ‘‘La curiosité de cet historien est exigeante. [...] Il va d’instinct aux meilleures sources, les scrute a loisir, les pour finalement perdre espoir — autre film: il crée son propre grass se : a ir de 18h. faute de succés. prop’. qui l'indécision est une habi- ey ety se confronte, les compare et les disséque, les ana- ; : monde’ ‘et n’a de sens qu’en d Ww. : si - : Un soir, au Kikado, le pub |yuj-méme. tude. . James ne lyse et les interpréte avec une intégrité et une du quartier, Gérard-y ren?) “