a daa a TT a A tt ta cna cat ce fT a Nt a a fa al at a ny Oe ey a SL i A a sea Leregroupementdes pays fran- cophones s’est fait sur une base lin- guistique, donc culturelle. L’on parle aujourd’hui d’enjeuxculturels com- me ona pu parlerd’enjeux économi- ques, biologiques... La culture fait ainsi ]’objet de toute les sollicita- tions. Cependant, mémesi les socié- tés ont, au fil des siécles, cherché a constituer leur identité au travers de projets culturels, il importe de souli- gner que définir la culture est loin d’étre aisé. Qu’est ce que la culture? Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’y a pas de consensus sur ce qu’est la cul- ture. D’aucuns y voient un moyen d’unir les personnes et les peuples. C’est le pari de |’entreprise franco- phone. D’ autres, aucontraire y voient une excellente occasion de ranger au placard toutes les valeurs dites uni- verselles. Pources demiers iln’yade vrai que le local, les particularismes. Laphilosophie de la décolonisationa pu ainsi mettre en exergue la notion d’identité culturelle pour dénoncer le colonialisme. Parmi les adeptes du particularisme figurent également ceux qui, en France par exemple, par- lent d’odeurs ou d’ invasion quand il est question d’immigration et ceux qui ont comme cheval de bataille la préservation des valeurs occidenta- les. Miche] Poniatowski: s’affiche ainsi défenseur du local lorsqu’il af- firme que c’est une tragique illusion que de vouloir faire coexister dans un méme pays des communautés ayant des civilisations différentes. L’affrontement est alors inévitable, Les grands conflits ne sont pas des conflits de race, mais de croyance et de culture. La Francophonie, un dessein aporétique? Assurément. Sinoncom- mentexpliquer le fait que des person- nalités politiques d’un pays qui ac- cueille le Sommet francophone et fe Soleil me Canard ncn ————-— LOGEMENT DEMANDE ————— Jeune couple de coopérants frangais recherche un logement convenable, a prix abordable, dans Kitsilano ou les environs pour le début du mois de février.s.v.p. communiqueravec “Le Soleil de Colombie-Britanni- que” au 730-9575 ou par télécopieur 730-9576. DILE cS de la fraucophoute met sur pied des institutions franco- phones puissentenméme temps parler d’impossible coexistence entre les peuples de la communauté en ques- tion. Mais PONIATOWSKI sonne tellement frangais... En outre, on parle en Franco- phonie de phénoménes “d’acul- titration”, |’acceptation par un peuple d’une culture venue d’ailleurs et de “déculturation” \a perte progressive parun peuple d’une partie deses réfé- rences culturelles. C’ est ainsi qu’une partie de l’opinion publique des pays du Sud qui se réclament dela Franco- phonie pense quela France, aprés avoir pratiqué dans ses anciennes colonies une politique d’assimilation, “nos grands-peres, les Gaulois”, veut se servir dela Francophonie pourasseoir sa domination sur ]’ensemble de ces pays. La Francophonie, un dessein aporétique? Assurément. Parailleurs, lorsquel’ons’in- téresse aux définitions portant sur la culture, on est inévitablement con- fronté a une importante ligne de dé- marcation, celle qui sépare les tenants de la culture populaire et les adeptes de la culture classique. Pour ces der- niers, il n’est de culture quela création “hautement intellectuelle”. Une tel- le vision écarte du champ culturel bon nombre de pratiques sociales et défie ainsi le temps et lesévénements dans un splendide isolement. Car quelle signification peut avoir une culture qui n’est pas en adéquation avec les besoins de la société? Mais dire que toutes les pratiques sociales relévent du domaine dela culture, n’est-ce pas Ster a la notion de culture tout carac- tére opératoire? Crise de la culture. Malaise dans la culture. La Franco- phonie, un dessein aporétique? Assu- rément. Libasse Niang Coupon d@’abonnement Abonnez-vous au seul hebdomadaire de langue francaise en Colombie-Britannique O28$ pour 1 an Prénom Adresse Code Postal 050$ pour 2 ans Nom Ville Tél: OCi-joint un cheque OVisa ODate exp.: Envoyer au: Soleil de Colombie, 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B. V6J IN§ Tél: (604) 730-9575 Fax: (604) 730-9576 Pour faire suite 4 un article paru dans le Tunes Colonist, une col- laboratrice du Soleil de Colombie, Madame Andréa Tischhauser de Victoria, nous fait partd’une réaction encourageante... Kent Glowinski, agé 18 ans et ancien étudiant de St. Michael’s University School de Victoria, a en- fin obtenu ce qu’il voulait. Le jeune étudiant, en sciences politiques, de Université McGill travaille main- tenant dans un café montréalais tout en poursuivant ses études universi- taires. : On se souviendra peut-étre que |’année derniére, Kent avait fait les manchettes pour avoir protesté contre la décision de son école qui lui interdisait de travailler, méme a temps partiel, dans un petit café invo- quant que cela pouvait nuire a ses études. De plus, lors des élections «Si tous les anglophones apprenaient le francais...» provinciales, au printemps demier, il avait protesté avec véhémence con- tre la loi provinciale électorale qui, a cause de ses 17 ans, lui interdisait deseprésenter comme candidat pour le Parti Réformiste... Tout ga, c’est maintenant de lhistoire ancienne. I] travaille dans uncafémontréalais, poursuitses étu- des 41’ Université McGill, et comme tout bon étudiant, Kent est mainte- nant entrain de préparerses examens de Noé]. Qu’ y-a-t-il d’ extraordinaire dans cela? Rien. Sauf que pour Kent la vie a pris une autre tournure. Suite 4 un discours présenté par le Parti Réformiste, en juin dernier, traitant de la question du bilinguisme et des droits des gais et des Jesbiennes, avec lequel i] était en désaccord, Kent a décidé de détruire sa carte de mem- bre, se considérant davantage com- me un «social libéral». Le point important dans cette histoire est que Kent, qui étudie ac- tuellement Je frangais, croit sincérement quesi plus d’anglophones comprenaientets’exprimaienten fran- gais, les relations entre le Québecetle reste du Canada s’en trouveraient grandement améliorées. «Commen- cer par apprendre la langue est la premiére fagon de surmonter les dif- férends etd’écraser les préjugés que nous cultivons». Ceci étant dit, Kent Glowinski arejointles rangs du Parti Progressiste Conservateur fédéral etn’exclut pas la possibilité de se présenter comme candidat lors des prochaines élections fédérales en Colombie-Britannique. Si tels sont ses plans, on entendra sirement parler de lui... Les arts sur Internet Grace a une entente avec In- dustrie Canada, la Fédération cultu- relle canadienne-frangaise a mainte- nant deux autres collections sur le réseau Internet. En coulisse (http :// francoculture.ca/theatre) qui est produite en collaboration avec|]’As- sociation des théatres francophones du Canada et Théatre Action propose une bibliographie de textes théatraux, des publications pédagogiques, des albums photos, des portraits d’artis- tes et de ]’information sur les diffé- rentes compa gnies de théatre franco- phones du Canada. L‘autrecollection, Mota mot (http ://francoculture.ca/edition) est réalisée en collaboration avec le Regroupement des éditeurs cana- diens-frangais. On y trouve les catalo- gues des principales maisons d’édi- tion canadiennes-frangaises, le réper- toire de |’ Association des auteurs de ]’Ontario frangais et un engin de re- cherche permettant de trouver une bibliographie par auteur, titre ou mai- son d’édition. (APF)O Deux entreprises demandent des licences pour fournir des services SRS canadiens OTTAWA =Lemi nistre de ]’Indus- trie a regu deuxpropositions dela part d’entreprises souhaitant offrir au marché canadien des services de radiodiffusion directe par satellite (SRS). Ces entreprises veulent faire examiner leurs propositions sur la «voie rapide» de Ja procédure d’ob- tention d’une licence, par suite dela Demande pour mettre au point et exploiter des systémes de radiodiffuston directe par satellite (SRS) sur la position orbitale de 9I° de longitude Ouest pour répondre aux besoins canadiens en matiére de radiodiffusion; \ademandea été émise le 7 novembre 1996. Les propositions ont été re- cues de Borealis Space Corp. et de Télésat Canada. Le Ministére doit d’abord dé- cider si la procédure rapide est justi- fiée dans le cas de ces propositions. D’ici la, l’appel de proposi- tions, qui fixe aussi au 28 févrierla date limite pour la présentation des propo- sitions a plus longterme sur la presta- tion de services SRS, demeurera ouvert.) Nouveau projet de Loi visant les droits d’ auteur OTTAWA - Le vice-premier minis- tre et ministre du Patrimoine cana- dien, Mme Sheila Copps, a félicité le Comité permanent du Patrimoine canadien, lequel aachevéses travaux sur le projet de Loi C-32, Loi modi- fiant laLoisur les droits d’ auteur. Le projet de Loi C-32 a été déposé devant la Chambre des com- munes le ‘25 avril 1996. En juin, le projet de loi a été débattu par les députés et a franchi |’étape de la deuxiéme lecture. I] a alors été ren- voyé au Comité permanent du patri- moine canadien, qui a entrepris les Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5* avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J INS. Tél: (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. E-Mail: 102627.2172@compuserve.com OPSCM =9=—APEse: Tél. :(613)241-5700 | Membre del'Association Téléc. :(613) 241-4313 dekpressefrancophone Fondation Donatien Frémont, Inc Tél : (613) 241-1017-Télkec. : (613) 241-6193 audiences publiques au début du mois d’octobre. Maintenant que les tra- vaux du Comité permanentsontter- minés, le projet de Loi C-32 a fait objet d’un rapport devant la Cham- bre des communes. Parmiles mesures que propo- sele projetde Loi C-32, mentionnons des dispositions prévoyant le verse- ment de redevances aux producteurs et aux artistes dans le domaine des enregistrements sonores; la percep- tion de droits sur les supports audio vierges servant a l’enregistrement, tels les cassettes et les bandes, afin Président-directeur :JacquesBaillaut Conselller en informatique:Jean-Pierre Poissant Sécrétalre-comptable: Arlette Francis Infographisme: Joseph Gaetan Laquerre Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Photographe: Bruno Kasprzak Ventes : Libasse Niang Ouverture du Journal ; 9h a 17h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel cofite 28$ au Canada, 58$ 4 l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat Visitez le Soleil sur I'Internet en collaboration avec Pacific Cultural Services Ltd. Intemet Web: http://www.culturalexpress.com/news/soleil.htm! de rémunérer les créateurs dont les oeuvres musicales font |’objet d’une reproduction privée; des dispositions visant a accorder aux distributeurs exclusifs de livres au Canada une plus grande protection sur]e marché cana- dien; et des exemptions de ]’applica- tion de la Loi sur les droits d’auteur pourdes groupes tels que les établisse- ments d’enseignementsans but lucra- tif, les bibliothéques, les archives et les musées ainsi que pour les gens ayant des troubles de perception. Collaborateurs: Chaker Ayadi, Jeanne Baillaut, NigelBarbour, Djamila Benyounes, David Bond, Yvan Brunet, Madeleine Helm, Huguette Gagnon, Mamadou Gangué, Caroline Guay, Joseph Laquerrre, Claudine Lavallée, SaraLéha, Marie-Agnés Michaud, Serge Moreau, Odette Morin, Libasse Niang,