Message de la directrice générale Chaque année, lorsque je me penche sur les réalisations de l'exercice qui se termine, plusieurs idées me viennent en téte. Tant de choses se sont passé€es, et nous avons tant de dossiers a couvrir, qu'il est toujours un peu difficile de mentionner la totalité de nos travaux. L'année 2004-2005 n'est pas différente; le rythme acceléré auquel toute l'équipe a travaillé le prouve bien. Cependant, quelques dossiers principaux me viennent a l'esprit quand je pense aux faits saillants de cette année : d'abord les célébrations de notre 60° anniversaire, le colloque en éducation et le développement du dossier immigration. Depuis l'été 2004, la Fédération prépare les célébrations de son 60° anniversaire. Toute l’équipe s'est affairée a souligner cette année particuliére. Les travaux que l'on a réalisés a cet effet ne visent pas seulement le bénéfice de notre organisme mais l'ensemble de notre communauté francophone. A titre de porte-parole de cette communauté, nous avons voulu profiter de nos 60 ans pour donner de la visibilité et pro- mouvoir la communauté francophone et l'ensemble des activités des organismes. C'est pourquoi sous le theme Une histoire a célébrer, un avenir da partager nous avons réalisé une affiche et un calendrier promotionnels des activités de tous les organismes francopho- nes de la province de septem- bre 2004 a aodt 2005. Puis, en septembre, nous avons lancé les célébrations et regroupé, sous la forme d'un comité d'hon- neur, plusieurs personnalités pour représenter notre commu- nauté durant toute cette période. D'ici peu, nous commencerons la distribution d'une nouvelle brochure bilingue présentant notre communauté et nous cléturerons les fétes du 60° par un colloque et un banquet tout spécial lors de l'Assemblée générale annuelle de juin prochain. En 60 ans, nous avons de bonnes raisons de célébrer car nous avons réalisé plusieurs avancées dont nous pouvons étre fiers. Cette année, un pas important a été franchi dans le développement de I’éducation francaise en C.-B. avec I'inau- guration officielle du Bureau des affaires francophones et francophiles de l'université Simon Fraser. Nous pouvons maintenant compter sur une institution offrant a nos jeunes des études postsecondaires en francais. Le dossier immigration est aussi sur la bonne voie grace a la collaboration avec de nombreux partenaires. Cela nous permettra d'améliorer progressivement les services en francais dédiés aux nou- veaux immigrants et immi- grantes. Il reste beaucoup a faire dans ce secteur mais je suis confiante que les progres seront imminents et qu’ils permettront d'accueillir comme il se doit les nouvelles person- nes voulant intégrer notre communauté. La transmission de la langue et de la culture francaises étant au coeur de nos préoccu- pations, il n'est pas surprenant que nous ayons tenu en novembre 2004 un colloque sur l'évolution de |'éducation en C.-B. pour les francophones. Ce colloque se voulait un lieu de discussions pour réfléchir a l'importance de l'implication de la communauté dans le secteur de l'éducation. Avons- nous encore un rdle a jouer en éducation maintenant que nous avons deux institutions, soit le Conseil scolaire francophone de la C.-B. et l'université Simon Fraser, et Educacentre qui travaille a établir un college communautaire? Au terme de ce colloque, il a été décidé que la FFCB devait poursuivre son implication dans le dossier surtout celle liée au partenariat entre la communauté et |'école jugé essentiel au développement futur de notre communauté. En juin 2005, la FFCB s'inter- rogera, apres 60 ans d’exis- tence et d'évolution, sur l'identité de notre commu- nauté. Historiquement, la communauté francophone de la Colombie-Britannique était composée de pionniers provenant surtout du Québec, des provinces de l'Ouest et des pays francophones européens. Depuis quelques années, des personnes parlant francais arrivent de partout dans le monde. Quelle est aujourd'hui la composition de la commu- nauté francophone? Comment s'‘inscrivent les différentes origines dans la culture francophone? Comment nous assurer de I'intégration dans nos institutions? Ce sont des questions qu'il faut aujourd'hui se poser pour assurer la conti- nuité et la croissance de notre population francophone et de nos institutions. Bien des dossiers ont évolué en 2004-2005 mais mal- heureusement, nous n'avons pas pu convaincre le Patrimoine canadien du bien-fondé de nos revendications en matieére de financement. II faudra plus que jamais se rallier et travailler avec un esprit de solidarité afin de convaincre le gouverne- ment fédéral que la commu- nauté francophone de la Colombie-Britannique a besoin de son support et de son appui financier. cut F aie! 2 La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique