2002 Avril-Mai Petites biographies de deux membres du Conseil d'administration de L'AFN Anne-Marie Le Gal (Annie), directrice Anne Marie "Annie" Le Gal est née en France dans la belle région de la Lorraine. Sa mére est d’origine canadienne et son pére lorrain. Les temps sont difficiles durant l’occupation allemande. Sa mére est surveillée par l’armée occupante, mais cela ne l’empéche pas d’aider les alliés. Annie fréquente 1’école communale d’Epinal qu’elle quitte a l’dge de seize ans pour continuer ses études a Tubingen, en Allemagne. A dix huit ans elle entre a l’école d’infirmiére de Lille. Aprés l’obtention du dipléme d’in- firmiére elle travaille 4 Paris, ot elle rencontre Yves, qu’elle épouse en 1950. En 1952 nait leur premier fils, Alain. Au printemps de 1953, Annie et son mari décident de partir au Canada, a destination de St.-Colette dans le sud de la Saskatchewan ot se trouve l’oncle d’Annie, un fermier. Quelques mois aprés la famille s’installe dans le petit bourg de Radville, ou Annie reprend son métier d’infirmiére. Au cours des huit ans qui suivent, la famille s’agrandira avec deux garcons et une fille. En septembre 1961, c’est le grand départ pour Saskatoon. Yves retourne a l’école de médecine et Annie assume la responsabilité d’infirmiére en chef dans une maison de repos pour personnes agées. En aout 1968, la famille déménage a St.- Jean-Terre, Neuve ot Yves a accepté un emploi a la faculté de médecine. En 1970 Annie est nommée chef codificatrice aux archives de I’hdpital universitaire. Aprés vingt cing ans de travail sur I’Ile de Terre-Neuve, Annie et son mari prennent leur retraite a Nanaimo. Pierrette Bouchard, secrétaire Bonjour, © Je m’appelle Pierrette Bouchard et je suis née en Gaspésie. A 18 ans je suis allée travailler 4 Baie-Comeau en tant que téléphoniste, ot j’ai rencontré mon futur époux. Par la suite nous avons déménagé 4 Edmunston au Nouveau-Brunswick. Quatre enfants plus tard, je poursuis mes études et finalement je devient infirmiére. Aprés 25 ans, j’ai décidée de prendre ma retraite et de jouir un peu de la vie. En octobre dernier je suis venue rendre visite a ma fille et mes petits enfants 4 Nanaimo et aprés trois mois dans cette belle ville j’ai décidé d’y rester en permanence. Je viens de découvrir L’ Association des francophones qui me permet de conserver mes origines frangaises et de rencontrer de merveilleux ami(e)s. Puis la température de Nanaimo me permet de pratiquer réguliére- ment mon passe temps favori, |’ ornithologie.