Hommages aux Langevin, Gaul- tier, Aulneau, Provencher, Ta- ché, Bolduc, Demers, Michaud! Septembre 1902: au Manitoba, création de la 2° plus ancienne société dhistoire canadienne- francaise par Mgr Adélard Lan- gevin de St~Boniface (3° évéque et 2° archevéque). Une visite au Centre du _Patrimoine de_St- Boniface vaut le cotit! D’abord, marcher sur les boule- vards Provencher et Taché, c’est passer par la porte de l’ouest et entrer dans la partie franco- manitobaine qui évoque les dé- buts de la francophonie, si liés au rayonnement de I’Eglise. A cause de la découverte de VYemplacement du fort Saint- Charles (fort bati en 1732 par Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de La Vérendrye), la Socié- té_d’Histoire de _Saint-Boniface (SHSB) a _recu_sa_ mission de poursuivre les recherches histo- riques commencées par les membres d’une expédition a la recherche des restes du jésuite Jean-Pierre Aulneau, de Jean-~- Baptiste (fils ainé de La Véren- drye) et de leurs 19 compagnons tués par les Sioux. Depuis 1998, le Centre du Patri- moine abrite la SHSB. La Société, 8 fevciafior ALE jg ia laicisée depuis 1970, est recon- nue dans la conservation et la mise en valeur du patrimoine métis et francophone du Mani- toba. Un entrepdét moderne aux conditions idéales existe sur deux étages. Des espaces sont loués aux associations qui veu- lent préserver leurs archives. De plus, un important secteur de généalogie s’autofinance. Plu- sieurs pionniers ont laissé des traces des expéditions vers la mer de l’ouest. En paralléle, ici a Victoria, ou sont les rues Bolduc (Pere qui accompagnait Douglas en 1843), Demers (premier évéque de Victoria) et Michaud (architecte et constructeur char- gé de batir la cathédrale St- André, premier prétre a étre or- donné dans le diocése de Victo- ria en mars 1860)? Heureuse~ ment, nous avons l'avenue Lotbi- niére et la place Josette! Les archives en Colombie- Britannique n'ont pas fait grand progres depuis 20041 Les ainés ont relevé le probléme de classification et de classement de documents administratifs et historiques dans les petites asso- ciations francophones. La for- mation a été montée, donnée pendant quatre ans, mais le per- sonnel des associations change AOUT 2008 Depuis 1941... réguliérement et les bénévoles n'ont pas comme priorité de mettre du temps pour garder la mémoire et classifier les faits et gestes année par année. Le pro- bléme s'est accru quand la tache a commencé a se faire sur ordi- nateur: ouvrir des dossiers, faire la correspondance, remplir les demandes... sans en garder un original de l'essentiel sur papier. Il semble que cette décennie créera un réel trou dhistoire dans la francophonie d'ici. Si la Fédération des francopho- nes de la C.-B. et la Maison de la Francophonie pouvaient propo- ser un endroit pour y recueillir ces archives avant qu'il ne soit trop tard! Un centre du Patri- moine est un beau réve pour la francophonie de l'ouest! Giséle Samson