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Programmes de la télévision fran

VENDREDI 9 AOUT 1985

Sa TT A A eNO te Nl ett

Sur le cable

KELOWNA

1
KAMLOOPS 1
1

2
3
TERRACE 3
GEORGE 6
8
1
3

PRINCE
DAWSON

CHILLIWACK
KITIMAT

CREEK

caise de Radio-Canada

Le Tournant de la vie

jeudi 15 aoat 1985, 19h35

Les Grands Films

Si vous voulez voir un beau
film sur le monde de la danse
classique, sur le milieu du bal-
let, il vous faut absolument re-
garder Le Tournant de la vie
(The Turning Point), a l’émis-
sion Les Grands Films, le jeu-
di 15 aoait a 19h35 a la chaine
francaise de Radio-Canada.
Vous verrez une comédie dra-
matique réalisée par Herbert
Ross qui met en vedette Shirley
MacLaine, Anne Bancroft,
Leslie Browne et le grand dan-
seur Mikhail Baryshnikov.
Tous les critiques ont affirmé
que certaines séquences du film
ont un immense intérét docu-
mentaire et s’enrichissent
d’exécutions chorégraphiques
d'une grande beauté. Bref, c’est
un film fait d’élégance et de ta-
lent qui met en relief les exi-
gences et les difficultés d’un
métier d’artistes. Et c’est un

film qui est fait avec tact. On
sent que le cinéaste aime son
sujet. Ex-danseur et choré-
graphe, Herbert Ross retrouve
dans ce film ses premiéres
amours. Et son regard sur le
monde de la danse est authen-
tique.

Ancienne ballerine qui a re-
noncé a une carriére promet-
teuse pour se marier, Deebee di-
rige avec son mari une école de
danse dans I’Oklahoma. A l’oc-
casion d’une tournée, elle a la
joie de revoir les membres de la
compagnie de ballet dont elle
faisait partie. Sa fille ainée,
Emilia, qui manifeste un talent
prometteur, y est acceptée et
Deebee l’accompagne a New
York pour ses débuts. Pendant
qu’Emilia connait une premiére
déception amoureuse avec un
danseur russe, Deebee exorcise
une vieille rivalité avec une ca-

Leslie Browne et Mikhail Baryshnikov dans «Le Tournant de la vie»,
présenté aux Grands Films du jeudi 15 aowt a 19h35.

marade, Emma, devenue une

étoile de cette compagnie.

A voir sans faute le jeudi -
15 aot 4 19h35, pour tous

ceux qui veulent mieux
connaitre l’univers de la danse
avec ses grandeurs, ses miséres
et son charme incomparable.

Je m/’appelle Edith

Superstar

Le vendredi 16 aodt a
21806, Ia télévision de Radio-
Canada présentera, un Super-
star avec la chanteuse et fantai-
siste Edith Butler. —

Cette émission fut réalisée
aprés la sortie du disque Je
m'appelle Edith. qui fut égale-
ment le titre du spectacle que les
Parisiens ont acclamé au
Théatre de la ville ob Edith a
remporté un triomphe en 1983.

Tous les journaux de Paris ont

fait son éloge. Le Figaro du
12 octobre écrivait: «Imaginez
une grande fille au regard pétil-
lant qui, sur scéne, déborde de
vie, de truculence, de fraicheur
et qui joue aussi bien de la gui-
tare, de l’harmonica que du dul-
cimer... Une sorte de feu follet
capable d’offrir six versions d’A
la claire fontaine... A\instar de
sa consoeur américaine, la mu-
sique «country» frangaise existe
bel et bien: Edith est 14 pour
nous le rappeler.»

~~ vendredi 16 aoft 1985, 21H06

Vous aussi vous aurez |’avan-
tage de vivre un moment de ju-
bilation en compagnie d’Edith
Butler, l’invitée de Jacques
Boulanger a |’émission Super-
star ot elle chantera Qui je suis,
un pot-pourri de ses plus grands
succés. Elle profitera de cette
occasion pour nous offrir une
création et elle interprétera une
chanson en duo avec un invité
mystére.

I, .i certain que les surprises
seront nombreuses 4 ce Super-
star et que le public aura la joie
de découvrir de nouvelles fa-
cettes de la personnalité d’Edith
Butler, la grande Acadienne de
la chanson qui a l’énergie d’un
biicheron et le bon sens des gens
de la mer.

Edith Butler chante depuis
1962..D’abord |’Acadie d’au-
trefois, celle des chants tradi-
tionnels recueillis auprés des an-
ciens et, a partir de 1968, l’Aca-
die d’aujourd’hui. Edith Butler

_avoue avoir été influencée par
Joan Baez, Bob Dylan, Buffy
Sainte-Marie et les grands noms
de la chanson québécoise. Elle
est loin d’étre une chanteuse
ethnologue. C’est une vedette

,

d’aujourd’hui qui apprécie les
chansons d’autrefois et qui sait
les intégrer mieux que quicon-
que dans ses tours de chant.

Une réalisation d’Henriette
Grenier

Céline Dion‘a ’Olympia

dimanche 11 aotit 1985, 19h30

Les Beaux Dimanches

C’est le spectacle de Céline
Dion a l’Olympia de Paris en
novembre 1984 que Les Beaux
Dimanches de la chaine fran-’
gaise de Radio-Canada mettent
a l’affiche le 11 aofit a 19h30.
Une production de la société So-
gestalt 2001 Inc. Un spectacle
intitulé De Paris, avec amour et
amitié et qui met également en
vedette |"humoriste et imitateur
frangais Patrick Sébastien avec
ses fameuses imitations de
Louis de Funés, Serge Lama,
Gérard Depardieu et combien
d’autres. 2

Céline Dion fait une carriére
fulgurante dans le monde du
spectacle. Aprés avoir décroché
le Grand Prix: de la meilleure
chanson au «World Popular

Song Festival in Tokyo», Céline
Dion devient célébre en un jour,
en mars 1983 lors de son pas-
sage a l’émission «Champs-
Elysées», animée par Michel
Drucker et vue par plus de 14
millions de personnes a travers
la France. Au cours de la se-
maine qui suit son passage a 1’é-
mission numéro un du music-
hall frangais, Céline Dion vend
plus de 500 000 disques de sa
chanson D’amour. et d’ainitié.
C’est la gloire 4 quinze ans et, a
seize ans, en 1984, Céline Dion
va vivre un véritable conte de
fées en chantant pendant cing
semaines a |’Olympia, réalisant
dés son adolescence le réve-des
grandes stars de la chanson.
Aux Beaux Dimanches de la

télévision de Radio-Canada
c’est ce spectacle de Paris qui
nous permettra d’apprécier tout

_ le succés, toute la réussite de

cette jeune Québécoise sur la
scéne parisienne.

page 10

L’espion qui m’aimait

lundi 12 aoait 1985, :19H35

James Bond

Dans la série James Bond, la
chaine francaise de Radio-
Canada présente, le lundi 12
aoit a 19H35, L’Espion qui
m’aimait (The Spy Who Loved
Me), un drame d’espionnage
réalisé par Lewis Gilbert avec
Roger Moore, Barbara Bach,
Curt Jurgens, Richard Kiel et
Caroline Munro. Cette nouvelle
aventure de James Bond n’en-
tretient aucune relation avec le
roman d’lan Fleming auquel
elle n’emprunte que le titre.

Deux sous-marins nucléaires,
un russe et un américain, ont
disparu mystérieusement. Les
Soviétiques et les Occidentaux
mettent respectivement leur
agent sur l’affaire: le major
Anya Amasova et le Britanni-
que James Bond. Tous deux se
rencontrent au Caire ot leur a
été signalé la présence d'un

homme qui aurait 4 vendre les
plans des systémes électroni-
ques de défense des submer-
sibles nucléaires américains.

Deux de leurs contacts,
Fekkesh et Kalba, sont assas-
sinés par un géant surnommé
«Jaws». Bond et Amasova recu-
pérent néanmoins les plans
qu’ils rapportent a leurs supé-
rieurs qui dorénavant travaillent
en coordination.

James Bond et Amasova se
rendent en Sardaigne pour y vi-
siter un richissime armateur nor-
dique qui vit dans un laboratoire
de biologie sous-marine,
«Atlantis», immergé au large de
la céte. La confrontation avec
l’armateur Stromberg et les at-
tentats auxquels ils ont échappé
mettent Bond et Amasova sur la
piste du coupable.

Barbara Bach, Curt Jurgens et Roger Moore, les trois vedettes de
«L’espion qui m’aimait», présenté le lundi 12 aoit 4 19H35.

Goldfinger

mereredi 14 aoit 1985, 20h35

James Bond

C’est exceptionnellement le
mercredi 14 aoat 4 :20h35 que
le Festival James Bond pré-
sente a la télévision de Radio-
Canada |’un des plus populaires

. films de la célébre série: Gol-

dfinger. Cette production spec-
taculaire tournée en 1964 par
Guy Hamilton met bien sir en
vedette Sean Connery, ainsi que
Gert Frébe, Shirley Eaton et
Honor Blackman. 2

On pourrait dire sans exagé-
rer que c’est avec Goldfinger
que la mythologie de James
Bond a une fois pour toutes
conquis le public des cinémas,
tant pour la qualité, remar-
quable a |’époque, des effets
spéciaux (les célébres gadgets

‘mercredi 14 aoiit a 20h35'.

Gert Frébe et Sean Connery dans une scéne de «Goldfinger», le

de James Bond et de sa non
moins célébre voiture) que par
la personnalité désinvolte de |’ a-
gent secret a |’irrésistible pou-
voir de séduction.

Rappelons briévement |’his-
toire. Auric Goldfinger, véri-
table Crésus-des temps mo-
dernes, ne veut rien de moins
que tout |’or du monde. II éla-
bore un plan diabolique pour dé-
truire les réserves d’ or des Etats-
Unis. Il n’hésite évidemment
pas a tuer quiconque se dresse
Sur sa route, 4 commencer par sa
jeune secrétaire qu’il engloutit
sous l’or. James Bond se met a
sa poursuite, aidé par la soeur de
cette derniére qui veut a tout
prix se venger.

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