Sp Lia) Le SsoLeit Pee Le M B | = courrier de 2éme classe second class mail no. 0046 VOL. 19 No 9 VENDREDI 27 JUIN 1986 30 CENTS Les journées du Québec a Expo86 Trois jours les plus longs Un budget de 440,000$. Les plus noms du monde du — spectacle qucbscola: Une visite de Rabert Bourase qui, a la téte d'une délégation du gouvernement du Québec, fate pour la premiére fois la St-Jean en dehors de la Belle Province. Trois longues journées de féte. Trois jours fous, fous, fous! Ce sont les journées nationales du Québec & Expo 86. Reportage en derniére page Lundi 23 juin devant le ccwarun oe negubeiedins cacorsi [& gauche], Martine St-Clair et Robert Paquette [a droite]. pavillon du Québec. Le chat Fafoin Dans la lune Le professeur Tournesol [alias Professor Calculus] vient de prendre une semaine de repos forcé. Le mannequin du savant étourdi jouait “On a marché sur la lune” au pavillon de la a be en compagnie du capitaineHaddock de Tintin et de + Milou La semaine derniére, sans doute fatigué par son horatre trés chargé [une représentation toutes les dix minutes], il a fait une chute malencontreuse, sous Voeil effaré du public et de ses compagnons. Une semaine de soins intensifs lui ont heureusement rendu toute sa vigueur, et le professeur a retrouvé sonscaphandre de cosmonaute et son décor lunaire. Pour le bonheur des petits et des grands! Jat longuement méaité sur cette défaillance et jene lui ai trouvé que deux explications: soit le professeur était dans la lune, soit il n’avait pas les pieds sur. ‘terre! Oncle Archibald Par Charles-Henri Buffet Lundi 23 juin, midi: Ce sont les amuseurs du groupe “Attraction” et le chat Fafoin qui donnent le coup d’envoi de ces journées du Québec. Sous un soleil californien, ils démarrent en trombe devant Ventrée du pavillon du Québec. Aprés quelques instants d’hésita- tion, les enfants dansent avec Fafoin et tout le monde s’esclaffe en regardant les _ frasques d’Attraction. Sourires, poignées de ‘main, l’ambiance est résolument qué- bécoise. Les artistes de la Belle Province se rencontrent, certains pour la premiére fois pour échanger leurs premiéres im- pressions et poser pour quelques “photos de famille” . Le chat Fafoin, tout tendresse, est a son affaire et quémande quelques becs_ sur le bout du nez a droite et a gauche. Du _ Théatre international Xérox, a quelques dizaines de métres, parviennent des grappes de notes portées par le vent: l’Orchestre symphonique de Vancouver et Angéle Dubeau répétent, pour la derniére fois le Concerto pour le Québec, sous la direction de Francois Dompierre. Puis tout le monde se sépare. Jim Corcoran fonce vers Folklife ot il va donner sa premiére représen- tation, les organisateurs partent vers l’aéroport ou pour accueillir les invités de Québec en féte_: Robert Charlebois, Fabienne Thibault, Yvon Deschamps et René Simard. Les autres artistes profitent d'un moment de détente entre deux répétitions pour visiter les pavillons. A 20h00, tous se retrouvent au Théatre international Xerox, sur scene (Robert Paquette et Martine St-Clair) ou dans les gradins (Jim Corcoran, Angéle Dubeau et Fafoin... que je n’ai pas reconnu parce qu'il avait laissé son déguisement au vestiaire!) Mardi 24 juin: la féte continue, mais le Soleil n’est pas encore 1a pour vous en parler. En attendant de lire nos reportages la semaine prochaine, voici les temps forts de ce festival du Québec. Dans_l’aprés-midi, Robert Bourassa, premier ministre du Québec, est accueilli 4 l’aéroport par Garde Gardom, ministre des Relations intergouvernementales de la Colombie-Britannique et par Claude Benjamin, commis- saire du Québec a Expo 86. M. Bourassa et ses invités se rendent sans tarder au Théatre Expo pour assister 4 Québec en féte. Cété tribunes, la délégation Suite en derniére pege On I’a tellement aimée qu’on recommencera_ l'année __pro- chaine. La croisiére de la St-Jean organisée pour le Centre culturel a été un réel succés: au niveau du bénéfice retiré, 4,000$ et au niveau de l’organisation. Celle-ci a été menée de main de maitre par une dizaine de volontaires qui avaient décoré le bateau, et qui avaient préparé le buffet digne d’un restaurant 4 étoiles. Jai souvent pris ce bateau, le “Britannia”, pour des croisiéres a fins monétaires, jamais je n’avais vu cela. Nourrir 370 personnes et le faire avec tant de gout et de saveur, chapeau! Sur la table: Jape salades, Suchis, fromages, .. différents gateaux, méme des | Organisée par des Francophones Une croisiére * * ** “Un moment de folldore sur le pont du Britannia. truffes de chocolat offertes a la fin. Cette croisiére conciliait tout: le beau temps, la pleine lune, l’ambiance, le buffet, les artistes. Parmi ceux-ci deux Voyageurs; Gilbert Parent et Amelia Kaminski qui nous ont donné un spectacle de folklore sur le pont du bateau le long des berges de False Creek, et d’Expo 86. Trois heures si vite passées! Ensuite tout le monde retrouvait le nouveau visage du Centre culturel, les murs encore tout blancs, mais qu'importe, ces soirées-la sont si peu courantes a Vancouver qu’on les apprécie d’autant plus. AG. Sur la Place des Nations Paciféte 86: timide et grandiose Par Annie Granger Paciféte avait revétu_ cette année un habit trés différent. Ce n’était plus un concours d’artistes amateurs et le cadre avait changé, le spectacle donné par les -Franco-colombiens |’était pour un public différent. Paciféte était donnée a l’extérieur sur la scéne de la Place des Nations en plein coeur de]’Expo 86 devant plus de 6,000 personnes. Un responsable francophone disait quelques minutes avant le premier coup de baguette de l’orchestre d’Henri Lorieau: “J'espére que ¢a va étre bon car il ne faut surtout pas rater notre coup.” Malheureusement les exigences de la télévision de Radio-Canada qui enregistrait pour ]’émission a Guichets fermés, faisaient que le "Spectacle était retardé de vingt minutes, un peu long pour ceux qui étaient debout et qui attendaient depuis une heure (le programme édité par Expo ‘annoncait le spectacle a 20 heures au lieu des 20h30). John Parks, député créditiste de Maillardville commentait ce retard:“C’est le premier événement auquel j‘as- siste sur Expo qui n’est pas a Vheure!”’. Le spectacle d’une. heure avait comme canvas le cheminement de la présence des Francophones, _ malheureusement dés le début on a eu bien du mal a accrocher, le message ne passait pas, les Amérindiens de la bande de la Suite page 2