a nena nN Sen ee Ee Au cours des derniéres années, j’aieu l’occasion d’assister 4 de nombreuses conférences dont le théme de prés ou de loin était l’enseignement du ou en francais. Trop souvent, ces congrés dégénéraient en des sessions de plaintes en masse et encore trop souvent. ces plaintes étaient de nature administrative ou parascolaire. C’est pourquoi, j’étais agréablement surprise de ce qui s’est passé au congrés des Teachers Modern Languages du BCTF qui a eu lieu le 7 octobre &-1’Université Simon Fraser. Car les deux leitmotifs durant la durée du congrés intensif d’une journée étaient précisément ce quiest essentiel 4 un bon programme d’enseignement du francais dans les éco- les de notre province, 4 savoir de rendre le plus vivant et donc le plus intéressant possible les cours du secondaire - et d’atteindre une réalité canadienne dans le contenu du & Vancouver par Le cours. En effet, les textes scolaires actuellement en usage Soleil de Colombie Ltée. 2 sont, par le fait qu’ils sont édités aux Etats-Unis et axés 8 4 ‘sur.la France, purement un manuel scolaire d’une langue oa alae ee 0046 seconde quelconque, une langue étrangére et l’on sait que e 2eme classe les étudiants, au niveau secondaire en particulier, ne s’intéressent de nos jours qu’A ce qui estd’actualitéa ce qui se rapporte a leur vie quotidienne ou 4 leur avenir. Et quoi de plus étranger ou lointain de leur vie que des Myriam Bennett \ dialogues situés 4 Paris, des scénettes d’échange d’étu- : diants entre Montpelier au Vermont et Aixcois Provence, : piece administratif Quoi de plus inutilisable dans leur esprit qu’une expres- obert Bennett a sion idiomatique purement parisienne. Quoide plus ennuyant qu’une langue remplie de ‘‘l’’’ néoplastiques, de syno- Sameera are ls nymes douteux ou de rangées de conjugaisons au fil des ean, Clauce Arson jours. d Et c’est justement pour combattre cet ennui et ce manque d’intérét de la part de nos éléves, les citoyens canadiens de demain, que tous ces professeurs se sont réunis 4 Simon Fraser. Ensemble, ils ont fait part de leurs idées et de leurs expériences, ils ont pu entendre les conférences sur. des sujets variés, mais toujours tournant autour du théme principal - l’amélioration et le raffinement de l’exposition des cours. [EDITORIAL Le Soleil de Vancouver, fondé en 1968, est .un journal indépendant publié chaque semaine Directeur-Rédacteur Directeur de publicité : Roland Le Cavalier Avec la collaboration de Caroline Lanquetin et _ Grace A une excellente organisation, ils ont pu voir S exposer maintes aides didactiques de nature variée mais Gilles Aerts ayant un grand point en commun : tous étaient canadiens Peter Allard traitaient du Canada frangais ou sortaient du milieu fran- ais local. Une recette de tourtiére, une chanson de Char- ebois, un pamphlet de l’Information Canada, un enregis- trement de programmes 4 CBUF-FM, un livre de Trem- blay se trouvaient dans la méme piéce que des affiches **mod’’, des diapositives du carnaval de Québec, le jour- nal Le Soleil et les films de l’ONF. Ces aides didactiques Jacques Baillaut Jeannette Baillaut . Vera Bullock © Alain Clerc a Brigitte Clerc a Gerry Decario gq Roger Dufrane sont donc disponibles aux professeurs et 4 travers eux Ruth Griffiths : es as aux étudiants en Colombie britannique. A.A. Hards = a Ce qui a caractérisé la rencontre des professeurs de lan- Edith Huish gues modernes de Colombie britannique, c’ était une recher- che de la qualité et de l’efficacité, une prise de conscience de l*importance de. l’enseignement du. frangais aux jeunes de notre province, enseignement qui surpasse les considé- 2 oe rations purement linguistiques ou didactiques. a UN FACHEUX CBUF-FM Vancouver offre Devant les. réactions foe ll n’en nee pas moins Ladislas Kardos Alannah Matthew Jeno Orban Lennart Osterlind Carmen Primeau Jean Riou Emma Thibodeau HEBDOS DU CANADA aLvVd *WON INCIDENT un service gratuit aux asso- ciations francophones, sous la forme d’entrevues qui lentes provoquées par ce deuxiéme incident, nous te=- nons 4 précher la modéra- qu’un pareil comportement d’un annonceur de Radio- Canada est fort déplorable. *ATIIA AONIAOUd aSSauav permettent 4 des membres des divers groupes de pré- senter le programme des activités proposées. Ce service est vivement apprécié par tous, comme il se doit. : tion. Jean-Claude Arluison L’une de ces entrevues a donné lieu récemment A un facheux incident. Un‘annonceur de CRBUF-FM a-jugé opportun de profiter de l’occasion pour faire des plaisanteries d’un goat fort douteux, ainsi que des insi- nuations désobligeantes 4 Végard d’une association francophone de Vancouver. Ce n’était pas la premiére fois qu’il se signalait de la sorte : une autre associa- tion francophone de Van- couver. ayant ~commis une erreur dans 1l’organisation d’un concours, il avait sauté sur Yoccasion pour faire, -sur les ondes, des remar-. ques déplacées. _yuauiauuoge,p uodnos | }} Pour couronner l’entrevue, 4 <90r 4 l’invitation lancée par l’as- nye ean sociation francophone en “. 8 =o a question, ilrépondit que cer- a9 23 2 tainement, il serait présent, 2 6 re ty sinon par le corps, du moins a) 2 BE part “*l’esprit’”. Trés certai- S >= ® nement, il voulait dire par a & la pensée, car l’on ne sait ake : o 8 pas trés bien de quel esprit ., ‘eanrdtidat du parti liberal Ga district- : il pouvait étre question. électoral de Vancouver sud, TE SOLEIL, 13 OCTOBRE cz nae : ~ . ~ oe, : : I, LE SOLEIL, 15 OCTOBRE 1972 , a ; ais =