Jean Paul Jarry ‘ON NE PARLE PLUS DE MIRACLE, MAIS... Les jours se suivent (pour ne pas dire les semaines et les ‘mois) mais ne seressemblent pas. Et ¢a personne ne le sait mieux que les directeurs et les supporters des Expos de Montréal. ar ee Qui ne se souvient pas du départ fulgurant des Expos en premiére semaine du mois d’avril. Non seulement les gars de Gene Mauch y allérent de triomphes inattendus mais il y avait aussi trois nouveaux joueurs, acquis dans un échange qui envoyait Sieur Rusty Staub aux Mets de New York, qui ne pouvaient rien faire de mal. Je parle de Tim Foli, Ken Singleton et Mike Jorgensen. Quand ce n‘était pas un qui faisait gagner I’équipe..... c’était un des deux autres. Ils se passaient ainsi le “titre de héro’’ et les Expos cumulaient les succés. Au point que les partisans de I’équipe montréalaise en vinrent éven- tuellement 4 croire “au miracle”, que les expos se classe- . raient parmi les trois premiers au classement de la Divi- sion Est en 1972. En certains milieux on leur concédait méme le deuxiéme rang sinon le championnat. A vrai dire c’était un peu révé en couleurs! Quoique j’ai bel et bien I’impression que malgré leur enthousiasme (déployé extérieurement) ces bonnes gens n’y croyaient pas vraiment. C’est-d-dire que les Expos ' S‘avéreraient une puissance du baseball majeur 4 seule- ment leur quatriéme. année d’existence. Mais ca ne cote rien d’étre optimiste quand tout mar- che sur des roulettes et pendant que ¢a dure c’est déja ca” de pris! Toutefois il faut maintenant revenir sur terre, les deux pieds bien solides au sol. Chose certaine les chances des Expos de se classer parmi les trois premiers sont trés minces pour ne pas dire non-existentes. Par contre si ‘amateur peut se montrer 4 I’occasion un peu trop optimiste il n’y a pas de loi qui stipule qu‘il doit ensuite se rendre 4 I’autre extrémité en s‘avérant trop pessimiste. Mieux vaut affronter les faits tels qu’‘ils se présentent Les Expos n’ont encore rien d‘un aspirant sérieux au championnat. D’ailleurs le pilote Gene Mauch sera plus que satisfait si son équipe réussit 4 terminer en 4e place. Ce qui ne sera pas chose facile. Mais dans I’entre-temps je crois que les Expos sont tout de méme de taille 4 nous présenter du baseball de calibre. Vous savez du jeu qui saura bien justifier le prix d’admission aux matches. Je sais, parfois les mémes Expos feront figure de poires” et ils connaitront sdrement encore des périodes de disette en ce qui a trait aux victoires. Rien de plus normal dans les circonstances. N‘oublions pas qu’il prit huit ans aux Mets avant de se hisser au sommet.....! Présentement les Expos, selon moi, compte sur un nucléus de bons et jeunes athlétes. Des gars auxquels il ne manque surtout que experience dune couple de saisons avant de se révéler des vedettes. Et si les Expos peuvent réussir en six ans ce qu’il prit huit ans aux Mets 4 accomplir..... ce sera déjé un grand tour de force.. D’ici lé gardons-nous d’étre trop optimiste sans pour autant étre pessimiste. Avec les Expos nontons fes échelons un par un! “De Vinflation? A$150,000, par annee...il est ‘‘ecoeure’’ POTINS ET RUMEURS de Jean-Paul Jarry... UN PEU TROP BOUILLANT Tim Foli, le jeune porte-couleurs des Expos de Mont- réal devra apprendre a contréler son tempérament..... INFLATION! Voila un mot qui est a l’agenda de tous et cha- cun de nos jours. Et cela tant - au Canada qu’aux Etats-Unis... et dans toutes les sphéres. Evidemment le monde profes- sionnel du sport n’est pas exclu. Non, mais vous voyez ces salaires fabuleux et- quasi incroyables que recoivent de nos jours les super-vedettes sportives! Ca y va a coups de millions, quoi! Le dernier 4 emboiter le pas est nul autre que Bobby «Hull le franc-tireur par excellence des Black Hawks de Chicago. Il appert que Robert Marvin Hull a regu une offre sensation- nelle des Jets de Winnipeg de P’Association Mondiale de Hoc- key. De me confier Bobby: “Dans le moment, j’ai une entente ver- bale avec les Jets comme quoi je me joindrai 4 leur équipe la sai- son prochaine si on me débourse immédiatement $1 million (mon salaire pour la campagne (1972- 73) et un autre $1 million pour quatre autres années de service avec l’équipe. Ce qui représente une somme globale de $2 mil- lions! ”. Il est permis de se demander si a ce “prix 1a” Bobby Hull jouera avec des patins en or et des batons en argent! Le plus “‘comique” dans cette histoire est que l’ami_ Hull pré- tend qu’en quinze saisons avec les Black Hawks il n’a jamais recu justice de ses patrons. “Les propriétaires des Hawks n’ont jamais tenu leurs promesses de contrat, de souligner Bobby, et je suis littéralement écoeuré! ” Pour ceux que cela intéresse Bobby Hull a recu pour cette derniére saison de hockey un sa- laire de $150,000.00! Quoiqu’il en soit je serai bien heureux pour Bobby s’il réussit a soutirer un petit $2 millions aux Jets de Winnipeg. Pourquoi pas? Car Bobby Hull est non.seule- ment un.grand joueur de hockey mais aussi un gentilhomme dans la force du mot. GLAD aera SE a Se _ 07 Rr a a ES Sa ag a ER Reynald Canitin affrontera Donato Paduano le 15 juin prochain 4 Montréal et le champion mi- moyen junior a confiance De déclarer Cantin: ‘Je sais posséder de la dynamite dans les deux poings et, | ; j‘attraperai Paduano d‘aplomb, ce dernier ny verra que des étoiles! ‘’. de I’emporter. lorsque Poot tacion = STOCK-CARS A L’AUTOSTADE Il semble que lés amateurs de courses de Stock-Cars sinon il lui en cofitera cher en amendes. Foli s’emporte beaucoup trop facilement quand une décision n’est pas rendue a son avantage..... et cherche inévitablement noise a l’arbitre. D’expliquer Gene Mauch: “Nul doute que Tim Foli devra apprendre a contrOler “‘ses motions” et je sais qu’il me sera plus facile de lui faire entendre raison que de faire entendre raison a certains arbitres du circuit! ”. DE RETOUR AVEC LES FLYERS Trois joueurs des Flyers de Philadelphie de la Ligue Nationale de Hockey ont signé des contrats a long terme. Il s’agit du défenseur Rick Foley, contrat de trois ans, de lailier gauche Bob Kelly et de l’ailier droit Simon Nolei, deux ans chacun. On a pas révélé les clauses des contrats. IL SUCCEDE A PUNCH Tel que prévu c’est Joe Crozier qui pilotera les Sabres de Buffalo la saison prochaine. I] succéde 4 Punch Imlach qui toutefois restera avec l’équipe 4 titre de gérant- général. Z On sait que Crozier avait temporairement remplacé Imlach au milieu de la campagne 1971-72 aprés que ce dernier eut été victime d’une crisé cardiaque. En dehors de la saison de hockey Joe Crozier demeure a Vancouver. LAURIN BLAME TURCOTTE Aprés avoir remporté le Derby de Kentucky le pur sang seront servis a souhait, car les locataires de l’Auto-Stade, (Les Alouettes de Montréal) auraient.obtenu la permis- sion de présenter leurs spectacles de courses automobile. Le probléme. qui retardait cette décision de la Centrale d’Hypothéques et de Logements concernait le bruit que les coureurs automobiles pouvaient réaliser. Aprés des essais particuliers, la semaine derniére, alors que lon mesurait l’intensité du bruit, 4 diverses distances, l’on a constaté que les résidents de l’Habitat ‘67, ne seraient nullement incommodés, ni les membres du Cercle Universitaire. Aprés les spectacles de EXPO, en ‘67, avec Maurice Chevalier et autres, et les “Big Band Shows”, voila que les amateurs de sensations fortes seront servis 4 souhait. Riva Ridge a terminé en 4e position dans le Preakness. Ce qui fit dire 4 l’entraineur Lucien Laurin: “Ron Turcotte est un bon jockey mais il a mal Ipiloté Riva Ridge dans le Preakness. II 1’a tenu trop longtemps avec le résultat que Riva Ridge a brisé son allure et n’a jamais pu reprendre le terrain perdu! ”. RED BERENSON SOUS CONTRAT Gordon ‘“‘Red” Berenson a signé un nouveau contrat de deux’ ans avec les Red Wings de Détroit, a déclaré le gé- rant-général Ned Harkness. Berenson fut le. troisiéme meilleur pointeur des Red Wings en 1971-72 avec une fiche de 28 buts et 41 passes pour un total de 69 points. LE SOLEIL, 2 JUIN 1972, XV - Pe rea pe NR RNY pe ie lel yA