; Yo, ‘ N y . Mh a wae A SEAN MOV» 7 Y reese LB Es 4 PARC YELLOWSTONE :;\WYOMING-~ Pour la quatri- Sme fois, cn quelque cent ans, dans un pare public des Etats-Unis, un homme a été tué par un ours sauvage. Il y a quelques jours, le compagnon du jeune homme mort a la suite de attaque d’un “grizzly”, a admis que lui et son camarade étaient allés s'installer dans une partie boisée du Parc, normalement défendue aux touristes. Les deux aventuriers avaient quand méme décidé d’y installer leur tente ct c’est alors que l’attaque survenait. Don Wood- land a été attaqué par un Ours sauvage et avant que son camarade puisse venir 4 son aide, le jeune campeur s’est affaissé. Les gardiens du parc sont partis 4 la poursuite de Yours meurtrier, car aprés avoir tué, un tel ours peut devenir extrémement dangereux pour tous les visiteurs. LIVERMORE — Les policiers cherchent encore a expli- quer comment un tel accident a pu se produire, et il faut admettre que la chaleur occasionne parfois de dréles de situations. L’autre jour, 4 la suite d’un accident d’auto- mobile, aux environs de Livermore, les policiers ont trou- vé le conducteur complétement nu, gisant 4 quelques pieds de l’automobile; il était passé au travers du pare- brise de l’auto dans laquelle se trouvait encore sa fiancée. Elle était 4 peine vétue d’une blouse et gisait sur le siége arriére de |’automobile. L’automobiliste décédé du nom de Kenneth Batiloro, dgé de 21 ans, revenait avec Loise -. Oertel, d’un mariage et ils voyageaient sur la route. 580. Le shérif de Livermore attend pour compléter son rap- port de l’accident que la jeune fille reprenne connaissance pour expliquer comment le conducteur pouvait conduire dans |’état ot il se trouvait..... WASHINGTON — Lors d@’interviews 4 la télévision améri- caine, sur les chaines A.B.C. et C.BS., les dirigeants du Parti Démocrate ont invité, en fin de semaine, |’élu des primaires, le Sénateur Georges McGovern, représentant démocrate du Dakota Sud, a reviser ses positions et a as- souplir ses projets de réforme qu’ils jugent trop radicaux. Selon Lawrence O’Brien, Hubert Humphrey et Edouard Muskie, dont ces deux derniers sont encore adyersaires de McGovern pour la nomination a la convention de juillet a Miami, les positions de McGovern risquent de diviser le ‘parti s'il se refuse de modérer son programme. politique ‘surtout dans le domaine de la défense nationale, de la fis- calité et de assistance sociale. Déja McGovern posséde plus de 1,400 délégués pour la convention, alors qu’il en a besoin de 1,509 pour étre désigné comme le candidat officiel du Parti Démocrate aux élections de novembre prochain, pour la Présidence des Etats-Unis. VIETNAM — L/aviation américaine a littéralement dé- truit la plus vaste aciérie du Nord Vietnam, au cours des récents raids par les puissants B-52. L7installation sidé- rurgique de Thai-Nguyen, la seule moderne du Nord Viet- nam a°été*entiérement détruite.’ C’est ainsi que toute la production d’acier du pays a été éliminée. Par consé- quent, tout le matériel employé pour la construction des ponts, des voies ferrées et des batiments a été réduite en cendres par les bombardements. Lors des 35 derniéres missions, au Nord Vietnam, 31 missions ont été envoyées dans la région des provinces de Quang Tri et Thua Thien ‘pour tenter d’arréter l’offensive Nord-Vietnamienne en direction de Hué. II va sans-dire que ces raids aériens ont été discutés 4 Pékin, lors des rencontres avec le Haut commandement chinois et M. Henry Kissinger, le repré- sentant officiel du Président Nixon. L’on sait que Kis- singer a été recu a Pékin avec la plus grande cordialité et que ces pourparlers pourraient fort bien annoncer de grandes décisions de Washington. C'EST PAS POSSIBLE!... Ul ES- “Cest en faisant du théatre que je suis devenue vedette au cinéma, car voyez-vous, justement, j’étais 4 Paris, en tournée avec la troupe du Rideau Vert de Montréal, quand je fus invitée par Alain Resnais a passer un bout @essai. J’avais auparavant fait du cinéma mais aussi du théatre et de la télévision. Cest ainsi qu’en 1965, on m’avait demandé pour jouer dans un Shakespeare 4 1’O- déon, et c’est 14 que ma chance survenait. Il faut reconnaitre que si j'ai été chanceuse, en ce sens que je fus invitée pour le bout d’essai, j’avais quand méme une certaine prépara- tion. A Montréal, j’ai fait deux ans de Conservatoire d’Art dramatique, sous la di- rection de M. Jean Valcour, ex-sociétaire de la Comédie Francaise et, avant cela, j’a- vais évidemment comme tou- tes les filles, complété mes études. Puis, ce fut la radio, la té- lévision et le théatre ob lon me demandait de jouer “‘Ro- sine” dans “Le Barbier de Sé ville’. Et occasion d’aller en tournée avec le Rideau Vert. Aprés ce film “La guerre est finie” ott je jouais aux co- tés G’Yves Montand, je fus trés: heureuse d’apprendre que l’on me demandait pour d’autres films frangais; c’est ainsi que j’ai eu l’occasion de jouer aux cdtés de Jean-Paul Belmondo, dans le film “Le Voleur’, et j’avais tourné pour le réalisateur Philippe de Broca, le film trés gai et trés amusant “Le Roi de Coeur’ 7s; Pour une inconnue, au ciné ma européen, j’eus la chance inouie de voir mon nom pa- raitre sur les écrans parisiens, dans trois films.en méme temps; ces films réalisés 4 des périodes différentes, par des vedettes internationales ont TU GENEVIEVE BUJOLD? été présentés, tout a fait par hasard, pratiquement en mé- me temps a Paris. Vous com- prenez que mon nom a com- mencé 4 étre connu dans le domaine du cinéma. C’est d’ailleurs ce qui m’a valu occasion de jouer mon meilleur role au cinéma, celui d’Anne, dans le film “‘Anne, aux mille jours” dont la gran de vedette a été Richard Bur- ton, le mari d’Elizabeth Tay- lor. Et comme yous le savez, ce film me valait l’opportunité d’étre choisie pour une no- mination dans la course aux Oscars, de “‘l’American Mo- tion Picture Academy”, il y a de cela deux ans. Ce fut pour moi et pour toute l’équipe un . grand honneur, et depuis lors, a Hollywood, les propositi- ons se font nombreuses. C’est 4 la suite d* Anne” que je fus invitée a jouer avec Cocoyannis, dans “‘Les Troy- ennes”, d’Euripide, avec une distribution féminine extra- ordinaire. J’aime beaucoup revenir au Canada, car c’est la que je me sens le plus a l’aise et j’y re- trouve ma famille et mes a- mis. D’autant plus que j’ai quand méme certaines atta- ches artistiques avec mes Ca- marades des premiers jours. Jai fait quelques films au Québec, dont un avec Claude Gauthier et j’en ai fait deux pour mon mari, car Paul est aussi un réalisateur. extraor- dinaire. J’aime beaucoup tourner a- vec lui, car il me connait mieux que quiconque et il sait exactement ce que je peux donner au cinéma. Nous venons a peine de ter- miner le montage d’un film fait l’an dernier dans la ré- gion de. Tadoussac, lequel se- ra présenté sur les écrans de Montréal, vers ’automne. Et nous avons commencé un nouveau film précisément sur les événements survenus a Montréal, 4 Pautomne 1970.. ... au cours des difficultés po- litiques dans la province de Québec. , Pour ce quiest de laques- tion politique, connaissant mon mari, je ne crois pas que ce film ressemblera d’aucune facon ace film “Z” dont on a beaucoup parlé. II s’agit d'une histoire d’amour qui © passe simplement 4 cette é- poque et dans le milieu. Di- sons que la question sépara- tiste et la crise felquiste ne servent que de décor plutot que de théme dans ce nou- veau projet. Pour moi, je trouve plus difficile de jouer au théatre qu’au cinéma, car dans ce do- maine, l'on peut recommen- cer dix.ou quinze fois ou da- vantage une scéne jusqu’a ce que le réalisateur soit satis- fait. Tandis qu’au théatre, cest un défi 4 chaque repré- sentation, et il faut convain- cre le spectateur, 1a, devant nous, qui demande 4- étre convaincu. Mais je ne regret- te aucunement les études thé atrales que j’ai faites, car sans elles, je crois que je n’aurais jamais pu devenir l’artiste ci- nématographique que je suis. Et pour moi, c’est la plus beF le vie que je puisse imaginer; je fais ce quej’aime le plus au monde et je suis entourée de ma famille, car mon mari et mon fils sont toujours avec moi..... LE SOLEIL, 7 JUILLET 1972, VII St a Si a ll Al pt, a, aa, ENTE aN na NN ns eRe IONS) —