Rayon-Jeunesse, novembre 1991 ile A Wi kl ll hl ne Bi ae we cad A el al aan, Thins 2 8-0 2 ee ore + Au siécle dernier, il était d’usage tant au Québec qu’en France de célébrer la Sainte-Cathe- rine. Mais a vrai dire, peu de gens savaient a quelle Catherine s’adressait cet hommage. Etait-ce en sou- venir de la grande Catherine de Russie qui au XVIlléme siécle gouverna si fermement son empire; de Catherine d’ Aragon, princesse espagnole qui épousa Henri VIII; de Catherine de Médicis, la flo- rentine qui devint reine de France au XVléme siécle ou encore de Catherine Howard 4 qui son propre mari Henri VIII fit trancher la téte? Non! car toutes ces Catherine, aussi grandes et courageuses furent- elles, n’atteignirent jamais le rang de sainte. Certes, les Catherine «sanc- tifi¢ées» ne manquent guére. Il y a celle de Sienne, si pieuse et Si mystique, qui vécut au XIVéme siécle, celle de Suéde que 1’on trouvait a Rome, toujours au XIVéme siécle, puis cette autre de Génes qui vers 1490 soignait les pestifé- rés et aussi, Cathe- rine Labouré, la petite Francaise qui en 1830 décida de passer $a vie a aider les pauvres et les malades. Mais celle que l’on honore le 25 novem- bre, c’est la trés an- cienne Catherine d’Alexandrie qui vécut au [Véme siécle. C’est a elle que se aInGe la tradition médiévale de coiffer et de vétir la statue de Sainte-Catherine. Bourgeois. UNE TRADITION QUEBECOISE Selon les anciens chroniqueurs du Québec, on se devait de célébrer cette féte en fabriquant dans toutes les familles de la «tire maison». Ces mémes chroniqueurs attribuent l’invention de cette déli- cieuse friandise 4 base de molasse (et de sirop d’érable pour carnaval) 4 Marguerite Bourgeois. La bonne religieuse qui aurait ouvert la premiére école de Ville-Marie un 25 novembre aurait, afin de GAGNE UN ORDINATEUR en participant a DESSINE CLIP! La Gre Sainte-Catherine 2 au NEnIpE de soeur Marguerite Si tu as entre 4 et.9 ans, commémorer cet événement, pris l"habitude d’organiser une petite féte 4 1’intention de ses éléves. Comme il n’y a guére de fétes sans friandises mais qu’en Nouvelle France, elles étaient plutét rares, Marguerite Bourgeois «s’ in- génia a mettre au point une tire douce et blonde» qui prit par la suite le nom de «Tire Sainte-Catherine». UNE FETE JOYEUSE Comme la Ste-Catherine était chez nos ancétres, jour de congé, ils en profitaient pour se rendre visite entre parents et amis. Les femmes préparaient toutes sortes de bons plats pour nourrir les «fé- teux» lors de leur pas- sage. Le soir venu, les «violoneux» faisaient danser «la belle jeu- nesse» qui semblait ne jamais vouloir s’arréter. Lorsqu’il n’y avait pas de musiciens, on dansait au son des cuilléres ou au rythme des battements des «tapeurs de pieds». UNE TRADITION FRANCAISE: COIFFER LA SAINTE- CATHERINE La célébration de la Sainte-Catherine re- monte trés loin dans le temps. En France et surtout en Normandie, il était d’usage autrefois de revétir la statue de Sainte-Catherine des vétements et de la coiffe 4 la mode dans le pays. Cette tache revenait a la fille la plus agée de la famille. C’est ainsi qu’avec le temps «coiffer Sainte-Catherine» vint a signifier: avoir dépassé 25 ans sans étre mariée. Les jeunes filles ayant dépassé cet Age fatidique étaient alors sumommées catherinettes. A Paris, a l’occasion de cette féte, les midinettes (Surnom donné aux jeunes ouvriéres de la mode et de la confection) fabriquent encore aujourd’ hui, lors d’un concours annuel, des chapeaux, tous plus ex- travagants les uns que les autres. fais-nous parvenir ton plus beau dessin de CLIP, avant le 29 novembre a: Concours DESSINE CLIP C.P. 9640 Ste-Foy Prov. Québec G1V 4C2 et n'oublie pas d'inscrire ton nom, adresse, age et numéro de téléphone! TELEVISION Colombie-Britannique On ne sait trop pourquoi et comment Sainte- Catherine d’Alexandrie devint la patronne des cathe- rinettes. L’histoire raconte que cette jeune fille trés érudite aurait tenu téte (aurait défendu ses idées) dans un débat qui l’opposait a des philosophes paiens. Elle serait morte martyre sous l’empereur romain Maxence qui vécut au IVéme siécle. nee Brassez bien f ur et iain dene une ‘IWchefrite: A sipulletes : _ - Etirez-la suru une table jusqu a ce au Pelle mesure oe ‘|: "presque deux métres. oe - Comment faire. de la ure Ste-Catherine? INGREDIENTS - at tasse de melacce ae 1 tasse de sucre blanc © ltasse de cassonade Y tasse de sirop de blé @ Inde 1c. atable de beurre — 1c, a table de vinaigre — “Wtasse d'eau 1c. athéde soda © PREPARATION __ - Mettez tous les ingrédients dans un chaudron, sauf le soda. Brassez pour faire dissoudre le sucre com- plétement ayant de commencer la cuisson. _ - A feu vif, cuire sans brasser jusqu’a ce que le sirop forme une boule dure dans 1’eau froide. - Retirez du feu et ajoutez le soda tamisé. avec un ‘couteau ou une paire de Editeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Journaliste-coopérant: Renaud Hartzer Recherche-rédaction: Jeanne Baillaut . Conception graphique: Anne Malouin Composition: Suzanne Bélanger Administration: Jacques Tang Chronique du livre: Monique Truchon-Cashman Avec la collaboration du Service Culturel, du Consulat Général de France de Vancouver et de l'Alliance Frangaise de Vancouver. Nous remercions la biblioth¢que publique de Vancouver pour sa collaboration. Publié par le Soleil de Colombie Ltée. ‘| 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 683-7092 683-6487 TPS No R 103242624 La loi sur le copyright interdit la reproduction de ce journal, y compris par la photocopieuse, sous peine de poursuites judiciaires. S SERRA AZADA, A rN NARIAC INR CNN INT AGA A eneeNeNon Nye Ne Ne yang