Le plan d’immobilisation du CSF Ds" l’été dernier, une équipe spécialisée a été mise sur pied afin de développer un plan d’immobilisation. Ce plan permet d’attribuer des coaits aux priorités de développe- ment inscrites au plan directeur du CSF «Vers le nouveau millénaire». Parmi les consultants qui se sont joints 4 l’équipe du CSF il y a messieurs Dante Lupini, ancien directeur général du Vancouver School Board; Dennis Jackson, spécialiste en plans d’immobilisation et Oscar Bédard, ancien sous-ministre adjoint au ministére de Education, responsable de exercice de revendication auprés du ministre de l’Education. «Cette étape de planification est capitale dans tous les sens du mot», affirme le directeur général, Nicolas Ardanaz. «Le plan d’immobi- lisation, c’est notre plan d’avenir. Il comporte différents scénarios de mise en place des \ Le CSF accueille le groupe Franco-Ouest D™ le but de permettre un échange d’idées et de partager les ressources francophones, les conseils scolaires francophones de l’Ouest se sont doté du Groupe en éducation Franco- Ouest. Ce forum regroupe des personnes issues de différents secteurs d’intervention en éduca- tion: directions générales des conseils scolaires francophones des quatre provinces de l’Ouest et des deux territoires, ministére du Patrimoine canadien et de l’Education, gens des milieux collégial et universitaire et organismes fran- cophones intervenant en éducation. C était au tour du CSF de servir d’héte a ce troisiéme forum, tenu 4 Richmond du 3 au 6 décembre dernier. Exceptionnellement, le CSF avait invité les présidentes et les présidents des conseils scolaires francophones 4 se joindre aux discussions, leur permettant d’échanger sur leurs préoccupations particuliéres dés le LES AFFAIRES DU CONSEIL infrastructures du CSE Il nous permettra de négocier l’acquisition d’édifices appartenant aux commissions scolaires anglophones afin quils deviennent des écoles du programme francophone, d’en construire de nouveaux et de déterminer, par exemple, l’emplacement d’écoles régionales», explique M. Ardanaz. Evidemment, tous ces scénarios sont basés sur des études démographiques, sur des prévisions quant aux effectifs d’éléves francophones pour les années 4 venir, et sur l’attribution de fonds de nos principaux bailleurs de fonds: le ministére de l’Education et le ministére du Patrimoine canadien. Le 9 décembre dernier, le Conseil scolaire francophone présentait la version initiale de son plan d’immobilisation au ministére de l'Edu- cation afin d’obtenir une premiére réaction. Le CSF, fidéle A ses pratiques habituelles, organisera une nouvelle consultation provin- ciale qui débutera en février 1998 et se terminera au mois de mars. Les parents, le personnel administratif et enseignant des écoles ainsi que la communauté francophone dans son ensemble pourront se prononcer sur les différents scénarios du plan d’immobilisation. Les décisions 4 prendre sont trés importantes et le CSF s’engage 4 consulter & nouveau la communauté avant de présenter les demandes finales au ministére de Education. Le plan dimmobilisation doit répondre aux attentes et aux besoins de tous les partenaires de ce projet éducatif commun, dans l’intérét des éléves du programme francophone. mercredi. Leurs discussions ont porté princi- palement sur la Fédération nationale des con- seilléres et conseillers scolaires francophones (FNCSF), ainsi que sur les stratégies politiques. Le jeudi 4 décembre, c’était au tour des directions générales d’aborder les frais dexploitation du programme francophone en milieu minoritaire, l’organisation des stages d’été ainsi que le développement technologique tel la mise en réseau des centres de ressources. Ces deux jours ont été suivis par la rencontre officielle du Groupe en Education Franco-Ouest. On y a abordé le recrutement et la rétention des éléves, l’accés au programme francophone, les formations collégiale et universitaire ainsi que |’éducation a distance et aux adultes. Tous ces invités ont regagné leur région respective le samedi 6 décembre. 2 Mandat Education Franco-Ouest assume son mandat: B en veillant 4 ce que I’éducation en francais aux niveaux préscolaire, scolaire, collégial, universitaire et adulte, soit accessible dans l'Ouest et le Nord-Ouest aux apprenantes et apprenants francophones; H en établissant des mécanismes de concertation entre les intervenantes et intervenants en éducation en francais; H@ en recommandant aux organismes francophones des politiques, des stratégies et des projets pertinents aux besoins éducatifs des francophones aux niveaux préscolaire, scolaire, collégial, universitaire et adulte.