Croisiére de la St-Jean La croisiére de la St-Jean 1986, vous en. étiez? Vous gardez un souvenir ému de ces quelques heures passées sur un bateau le premier jour de l’été, a manger (buffet quatre étoiles, m’a-t’on dit), danser et écouter la musique de Gilbert Parnet? Le Centre culturel colom- | bien, qui organisait cette croisiére, a tellement aimé que . le jour méme, Régis Pain- chaud, directeur du CCC, annongait qu'il recommence- |, rait l’année prochaine. Cette année donc, le Centre vous propose, sur le méme bateau (le Britannia), “de la musique, de la danse et des Surprises...” Le samedi 27 juin 1987, embarquement a4 18h30 a lextrémité du quai Denman. Les billets sont en vente au prix de 30 $-(35 $ a partir du ler mai) dans quatre endroits : le Centre culturel colombien (France: 874-9105), la-Fédé- ration des Franco-colombiens (Lucie: 669-5264) , la Librai- rie Little Sister's (Jim: 669-1753), et la Librairie La Mouette (Francoise: 274-1242). Session de formation wprteionals. ai "était une premiére a Vancouver. Samedi 28 mars, la FFC organisait dans les nouveaux locaux de La Seiziéme, une session de formation régionale, consa- crée a la gestion des bénévoles. Des sessions de ce type, qui s'adressent a4 toutes les associations d'une -méme région, avaient déja été mises sur pieds 4 Nanaimo il y a quelques mois et a Prince. George il y a deux semaines. Autre innovation, Pierre- Gilles Pillette et Jacques Lavoie ont utilisé, pour conduire cette journée, du matériel mis au point pour le programme BC Skills, qui vient tout juste d’étre traduit en francais. Une seule réserve : le nombre de participants. Huit personnes, c'est peu. “Surtout quand on sait que nous avions invité deux membres par association... et qu'il y a treize ¥ associations _—_ francophones dans la région du Grand. Vancouver,” commentait Pierre-Gilles Pillette. “ Etude d’«Impact» Tous les lecteurs du Solezl de Colombie ont trouvé, avec leur journal de la semaine dernié- re, un sondage du Groupe Impact intitulé “Vous vous informez, comment?” Impact, : au Cas ou vous l’auriez oublié, c'est ce projet de magazine national en francais - basé a Vancouver - dont nous vous parlions au début du mois de janvier. Une chose est sare : au Soleil, nous lirons avec intérét les résultats de cette enquéte... Le monde étrange de Serge Dubé Suite de la premiére page éclats de vitre sur lesquels il ne faudrait pas tomber. On dit que c'est la mode en Californie, de lancer des assiettes sur le plangher.de certains restaurants ne Bref, les peintures de Serge Dubé font l’effet d’un merveilleux bouquet de fleurs dans une vieille cambuse. Mais, qu’a cela ne tienne,-il faut passer au-dela de ces détails et, malgré tout, aller voir ces aquarelles qui a elles seules, valent le déplacement. Serge Dubé, 29 ans, est arrivé a Vancouver il y a quelques années. J aitowjours été artiste, matsj’en états pas toujours conscient. Ilya 4 ans, j'ai rencontré a Vancouver,, Alex Fong, un artiste qui m’a donné deux lecons portant sur Vaquarelle. Il trouvatt que c’était suffisant. Jat donc développé mon talent au rythme de mes peintures.” Son style est unique et rappelle, bien souvent, certains paysages du Mexique oi s’allient le mysté- et la grace. Son inspiration pourtant vient de ce qu'il vit : “Souvent, on me parle du Mexique que l’on crott tmaginer au travers mes petntures. Je n’y Serge Dubé: un jeune artiste de 29 ans qui aspire a la célébrité. e... défoulement??? — suis toutefors jamazs allé. Mon inspiration vient de lintérieur, de mon état dame du moment. Ce métier me remet en question. Qu’est-ce que je fais sur cette planéte? Pourquoi la peinture?... _ Mon art me permet d’aller plus ‘loin dans ma crotssance person- nelle.” Ses prix sont plus que " raisonnables considérant la qua- lité de ses oeuvres. Serge Dubé souligne : “Je suzs encore jeune et je veux me faire connaitre. Ce n'est pas en gardant mes peintures dans un placard et en les admirant mot-méme que je peux devenir célébre. Mes peintures sont presque données, c’est le seul moyen.” Sil’art dans toute sa finesse vous enchante, c’est au Yiassou Greek Bistro qu'il faut vous rendre, au 2930 4éme Ave a Vancouver - 733-6611. Vous avez jusqu’au 16 avril. Par ailleurs, si vous vous rendez a White Rock le 20 avril prochain, arrétez a 1l’école’ élémentaire de White Rock ot Serge Dubé, dans le cadre de la journée des “Beaux Arts”, fera Humiliation publique Madame la rédactrice, Je prends trés mal la prétendue réponse, odieuse et hypocrite, d'une certaine MAW 4a ma lettre du 27 mars en réponse 8 la lettre anonyme de votre correspondant du 20 mars, ennemi_ de Radio-Canada. Je me demande pour quelle raison cette personne m‘inflige une telle humiliation publique; je-me demande aussi ‘de quel droit elle se croit investie, comme grammairienne ou com- me prosatrice, pour donner ainsi des lecons de francais 4 qui que ce soit. Prétendue, ai-je dit; parfaite- ment! Si elle avait lu ma lettre avant de s’amuser si cruellement a mes frais, elle aurait vu ce que ma lettre a voulu étre, ce qu'elle est, ne luien déplaise. Non pas un exercice de style - je ne soigne pas le mien plus qu'un autre, lorsque je suis €mu, madame! Mais une réaction violente 4 des injures particuliérement laches envers Radio-Canada; et d’autre part réaction a votre esquisse biogra- phique de Mgr DeRoo. Y a-t-elle _répondu? Il est odieux de se servir de votre journal, Mme la rédactrice, pour imposer une humiliation publique et pure- ment gratuite 4 un homme dont le nom est trés connu dans notre petite communauté, comme défenseur de la survie de notre langue, de l’€panouissement de notre culture en Colombie. II est plus qu’odieux de me faire de telles reproches - 4 moi qui ai Vhonneur d’étre regu docteur en Sorbonne - publiquement sans avoir la politesse élémentaire de me les adresser discrétement, voire méme d’attendre ma réponse, avant de les faire publier par Le Soleil. Il est, enfin, hypocrite et sournois de prendre le mince prétexte de ce style pour étaler un savoir douteux sur deux colonnes a4 la Deux, plutét que d’adresser courageusement les vrais problémes que posait m lettre. . Que votre . correspondante sache, pour sa gouverne, que les intéressés - et du cété de l’Archevéché de Victoria, et (nombreux) du cété de la Maison de Radio-Canada, ont ~ Quant a Vignorance ve été profondément touchés par mon intervention. L’on m’a remercié, _ félicité, _ presque encensé... mais M.M.-F. Maw a trouvé bon de me jeter des briques. Si cela l’intéresse, qu'elle sache que ce n’était pas au Soleil, mais aux genoux de mon pére, Canadien francophone depuis dix générations, que j'ai appris le francais. Imagine-t-elle sérieuse- ment que j'ai soutenu ma thése en Sorbonne en anglais ou en chinois? Que, lorsque j’ai eu le plaisir d’enseigner en tant que Maitre-Assistant l'histoire 4 des étudiants de la Faculté de Lettres de Toulouse, j’ai assuré mes cours en langue inuk ou ojibwa? Je trouve bien, bien étrange le silence de M.M.-F. Maw pendant les longues années de ma lutte, a cété de combien d’ames vaillantes, pour la venue de Radio-Canada, les émissions de TV, les écoles de langue frangaise et jen passe. Hélas! l’ennemi principal de notre — culture franco-colombienne a toujours été ceux (et celles, n’est-ce pas?) qui ne brise leur silence de léthargie, de petit (e)s profiteurs (ses) des efforts épuisants des. autres, que pour jeter le blame et semer la dissension interne... correspondante de l’origine de certains mots - l’origine 16e de “eux-autres”, et “nous-autres”’; de celle franco-canadienne du mot “stress” - ses commentaires ne sont méme pas méprisables. Car, madame, ils sont supréme- ment ridicules. Je n’ai a prendre des lecons de personne, ni de francais ni de lutte culturelle. Que votre correspondante garde ce ton, mi-Mére-de-petits-enfants- stupides, mi-Professeur-de- syntaxe-en-pré-maternelle, pour d’autres occasions. Par contre, si elle a réellement des suggestions concrétes pour venir en aide a la programmation régionale, ou pour démasquer un “Monsieur Je ne signe pas”, je la lirai avec intérét. Franco-colom biennement, Nigel Kent-Barbour docteur de l'Université de Parts une murale de 8 pieds par 32 pieds avec les 500 enfants de cette école. II s’agit 14 de tout un défi. Wem Le seul journal en francais cE OLaIL. de la Colombie-Britannique Fondateur: André Piolat _Rédactrice en chef: Lise Brousseau Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Photocomposition: Anita Charland Admumistration: Héléne Adl APF re: Publié par Le Soleil de Colombie Ltée - 3283 Main; Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 Abonnement 1 an: Canada, 15$ - Etranger, 20 Numéro d’enregistrement: 0046 | Courrier de 2éme classe “Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur (s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d’une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, ala demande, les’ adresses et nuuméros de téléphone pourront ne pas étre publiés. ys oxelaea saga Sa ae > 2 wes