genera ge Te re ee nea , a 4 Société Histor ique Frqnco- colo wbienne ‘ngst Broacway OUVER ~- B.C. gg °° Exp 15 juin ce Gros Plan 8 L’optimisme des consom- mateurs est a la baisse OTTAWA (APF): La con- fiance des consommateurs canadiens relativement a ’6conomie du pays a connu une baisse importante au cours du dernier trimestre de 1988, révéle une enquéte menée par le Conference Board du Canada. Sauf en Ontario, toutes les régions du pays ont enregis- tré des indices de confiance moins élevés. L’indice est quand méme élevé, sauf qu’il semble que les consomma- teurs ont retrouvé leurs inquiétudes du passé a l’égard du climat économi- que, estime le Board. Les consommateurs n’ont cependant constaté aucun changement depuis le der- niertrimestre en ce qui atrait a leur situation financiére personnelle. Environ 22 pour 100 estime méme que |’état financier de leur famille s’est amélioré au cours des derniers six mois. @ Le revenu moyen des familles canadiennes a augmenté en 1987 OTTAWA (APF): Le revenu moyen des familles cana- diennes a augmenté de 1.3 pour 100 en 1987 par rapport a l'année précédente, pour s’établir a $43,604. C’est en Ontario que le revenu moyen provincial des familles était le plus élevé en 1987 avec $48,967, et a Terre-Neuve ou il était le plus bas avec $33,710. Entre les deux extrémes se trouvaient |’Alberta ($44,388), |a Colom- bie-Britannique ($42,639), le Québec ($40,113), le Manito- ba ($39,709), la Saskatche- wan ($39,119), la Nouvelle- Ecosse ($38,141), le Nou- veau-Brunswick ($35,231), et I'lle-du-Prince-Edouard ($34,792). Enfin, la proportion de personnes dont le revenu était inférieur aux seuils de faible revenu de Statistiques Canada est tombée a 14.1 pour 200en 1987 par rapport a 14.5 pour 100 en 1986. N’empéche que le nombre des personnes a faible revenu se situait en 1987 a 3,535,000 millions. 7 iat ae 68 PAR ANDRE PIOLAT cont = ee as ae La démocratie en direct La demande d’expansion du réseau parlementaire actuel se fera-t-elle sur le dos des francophones hors Québec ? La Société Radio-Canada et les c&blodistributeurs cana- diens ont formé un consortium radiodiffusion et des télé- communications canadiennes (CRTC), une demande d’exploi- tation d’un nouveau service national appelé Chaine parie- mentaire canadienne (CPaC). Mais comme cela fut le cas avec TV5, les francophones de Vextérieur du Québec risquent grands débats publics natio- naux et de communiquer directement avec leurs repré- -sentants grace a une tribune téléphonique. Méme les jeunes auraient l'occasion de _ se familiariser avec le processus parlementaire grace a une émission qui leur donnerait l’occasion de s’adresser directe- ment aux législateurs. Du temps d’antenne serait alloué aux députés. Les encore une fois de ne pas avoir activités des partis politiques. accés a ce service. nationaux, comme par exemple les congrés des partis politi- Par Yves Lusignan ques, seraient retransmis en direct sans commentaire édito- rial. Le CPaC serait disponible dans les deux. langues officiel- les avec traduction simultanée, alimenté par satellite. Disponible, mais non imposé. En effet, il n’est pas. dit que les francophones hors Québec auront automatiquement accés, en francais, a cette démocratie en direct. Le consortium propose en effet que le service soit distribué a titre de chaine Le nouveau service proposé serait une expansion du réseau parlementaire actuel qui a vu le jour en 1979, et dont la Société Radio-Canada détient le permis et d’exploitation. Essentielle- ment, le CPaC fournirait aux abonnés un accés direct aux travaux de la Chambre des communes et aux autres institutions démocratiques du Canada, et permettrait aux Canadiens de participer aux spécialisée facultative du servi- ce de base, tout comme les chaines thématiques (canal Famille, Météo, etc.) déja autorisées par le CRTC. Comme dans le cas de TV5, rien n’oblige les cablodistribu- teurs du pays a offrir a leur clientéle le service CPaC dans les deux langues, méme s'il ne leur en coUtera pas un sous de plus cette fois. Selon le directeur adjoint aux relations publiques a la Société Radio- Canada, Guy Thériault, les services anglais et frangais seront automatiquement dispo- nibles atous les cablos au pays, qui seront par la suite libres d’offrir le service frangais, anglais, les deux, ou aucun des deux. Les abonnés, poursuit M. Thériault, paieront le méme prix (8 cents par mois) peu importesi le cablodistributeur local offre un seul, ou les deux services. M. Thériault admet qu’on ne peut obliger un cablodistribu- teur a offrir la CPaC dans les Suite page 2 Jodlle Rabu. ~ Joyce Janvier. . Madeleine Dumais. Environ 70 personnes sont venues applaudir Joélle Rabu, Joyce Janvier et Madeleine Dumais qui ont gracieusement offert leur temps et leur talent, en présentant la comédie «Surprise! Surprise!» de l’auteur québécois Michel Tremblay. Cette comédie se tenait dans le cadre de la soirée «Dessert et ThéAtre» donnée au bénéfice de La Seiziéme, lundi le 12décembre. Bravo a La Seiziéme et merci pour le cognac! Le collége Mathieu recoit le Prix du 3 juillet OTTAWA (APF): Le collége Mathieu de Gravelbourg en Saskatchewan a regu le Prix du 3 juillet au cours d’une réception au Secrétariat permanent des peuples fran- cophones, a Québec. C’est la premiére fois que ce prix est accordé a une institution de \'Quest canadien. Institué en 1978 par le Conseil de la langue frangai- se, le Prix du 3 juillet (en souvenir de la fondation de Québec, un 3 juillet 1608) souligne les efforts d’un organisme au maintien et au soutien de la langue frangai- se de son milieu. Le prix est accompagné d’une bourse de 5,000 et d’un parchemin. Le directeur général du collége Mathieu, Florent Bilodeau, a regu le prix au nom de l'institution. Le collége Mathieu féte cette année son 70iéme anniversaire de fondation, et on acru bon au Conseil de la langue francaise de souligner les services rendues par cette institution d’enseignement a la communauté francophone de |’Ouest. Au cours de la méme cérémonie, le Conseil de la langue francaise a remis l’Ordre des_ francophones d'Amérique au _ directeur général du collége Mathieu et a cing autres éminents francophones de |’extérieur du Québec, qui ont contribué a l’épanouissement de la langue francaise dans leur milieu. Il s’agit de Louis A. Desrocher d’Edmonton, Paul Vichinsky, fondateur du Centre de civilisation cana- dienne-frangaise a |’univer- sitéd’Ottawa, Yves St-Denis, ancien président de |’Asso- ciation canadienne-frangaise del’Ontario, du pére Maurice LeBlanc, président de la Fédération des Acadiens de la Nouvelle-Ecosse et de Edna Bourque de Moncton au Nouveau-Brunswick, qui fut déja présidente de la Fédéra- tion internationale des ainés.