IV, LE SOLEIL DE VANCOUVER. NOTRE AFFAIRES MUNICIDALES par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN ° Les consommateurs, 4no- tre époque, se laissent pren- dre par l’apparence d’e m- ballages trompeurs, de faus- ses prétentions et une publi- cité exagérée. Malgré tous les discours de Ron Basford, le ministre fédéral de la consommation, aucune action décisive n’est menée en vue de mettre fin A ce genre d’abus. Les plus grands délinquants se trouvent sans aucun doute parmi les marchands de voi- tures d’occasion. Ils ne méritent pas tous bien sQr d’étre mis dans le méme sac ; cependant, alors que la plupart des com- merces se doivent de res- pecter un standard mini- mum, les marchands de voi- tures d’occasion semblent pouvoir impunément s’en ti-) rer par toutes sortes de sub- terfuges plus ou moins hon-. nétes. Un cas fut derniérement porté A mon attention. Il s’agissait d’une femme qui avait acheté une voiture de 3 000 dollars pour son fils chez l’un des plus gros mar- chands de voitures de la ville. Cette voiture, aprés une ou deux semaines d’usa- ge, se désintégra littérale- ment en un tas de ferraille qui ne valait tout au plus que quelques centaines de dol- lars. Elle avait été ‘‘reta- pée’’ par le marchand, avec l’intention délibérée de rou- ler sa cliente. Il existe des marchands de voitures d’oc- casion pour qui faire appa- raftre aux yeux du client toutes sortes de qualités que les voitures ne possédent pas est devenu un art. Trafiquer le compteur kilo- métrique n’est qu’un seul des trucs qu’ils utilisent. Les endroits oi la carros-' serie est rouillée, peuvent étre couverts de papier et peints de telle maniére que les défauts demeurent invi- sibles 4 l’oeil. Le moteur peut €@tre trafiqué de telle maniére que pour quelques jours la compression semble nae ane RS a a I a I ee Nl I I a Le - } Coq au vin J : { ' \ Soupe 4 l’oignon | soupe au poisson a la provengale Vous invite dans sa créperie-restaurant ] bonne. Les combines et les bricolages utilisés sont innombrables. Il n’est pas suffisant de dire que les gens devraient étre assez malins pour ne pas faire affaire avec un mar- chand de voitures d’occa- sion. C’est peut-étre vrai, -:/ mais il devrait également exister des lois qui proté-' geraient la clientéle envers les marchands sans scru- pules. La plupart des com- merc ants sont consciencieux et responsables des produits qu’ils vendent. Si quelque chose ne fonctionne pas, ils le réparent ou le rempla- cent. Les grands magasins | garantissent méme les pro- duits d’occasion qu’ils ven- . Pourquoi les mar-.: dent. chands de voitures n’en fe- raient-ils pas autant. La ville de Vancouver ac- corde les licences commer-_ ciales : 4A mon avis, tout marchand de voitures d’oc- casion qui n’offre pas une garantie’ raigennable sur chaque automobile qu’il vend, devrait voir sa licence’ La ville peut et! devrait obliger ces commer- | gants A respecter certains’ standards. | Ceux qui deja sont hon-; vis-a-vis de leur| retirée. nétes — clientéle ne s’en plaindront nullement, qui plus est ils ne manqueront pas d’y ap- plaudir. C’est un principe qui éliminerait la concur- rence malhonnéte. Quant 4 ceux quise refusent A obéir A des lois destinées . 4 protéger le consommateur, on devrait purement et sim- plement retirer leur license. Vancouver n’a pas besoin d’eux. Le conseil municipal a le devoir d’agir afin de pro- téger les milliers de vic- times qui chaque année se font ‘‘rouler’’ par des mar- chands de voitures d’occa- sion sans scrupules. Coq au Vin 212, Carrall St. Ouvert 7 jours sur 7, A partir de midi. tél. 681-2814 q|Mercredi 24 février, 4 8pm, - dans 1’Auditorium de 1’Al- liance Frangaise, 6161 rue Cambie, projection d’un film de Claude Autant-Lara ‘Le Joueur’’, avec pour in- terprétes Gérard Philippe,,,. Bernard Blier, L. Pulver.§. Egalement : Chroniques def France. SeECOSOSSSG: Dimanche 21 février eth mercredi 24 février, au Chaque pays a ses moeurs et ses traditions, guidées, les Queen Elizabeth Theatre, ‘¢Du Mexique au Guatemala’’ avec Philip Walker. Billets au Vancouver Ticket Cen- unes par les circonstances climatiques et geographiques, les autres par ces agréables étapes de la vie qu‘on appelle . tre, 630 rue Hamilton. Tél. 683-3255. 1000000500 Au Queen Elizabeth Theatre, - le vendredi 19 février : la chorale yougoslave ‘Branko Krsmanovich ; - les 9 et 10 mars ; le bal- let américain ; — le. LO.mars- riste Julien Bream _ ; =~ le 18 mars. : Artur Rubinstein ; . - les 29 et 30 mars eZ OUD Aw. - le 20 mars Aria Group. les fétes. Au Canada, l‘usage consiste, durant les vacances de Noél et du Nouvel An, 4 se rassembler 4 des par- ties ot les invités se tien- Inent autour des tables ot ils picorent, ici et 14, des olives, ides noisettes, des portions de fromage, et autres amuse- le guita-ffbouche. Cette habitude anglo- saxonne nécessite moins de préparation qu‘un diner. C‘est pourquoi elle s‘est répandue peu 4 peu dans tout le monde icivilisé. ; le Bac | Pour ma part, jfai toujours - Madame Butterfly : \jpréeféré, en dépit du travail || représentations les : _|iqu‘elle _requiert, la maniére 18, 20, 23, 25, 27 février-fancienne d‘entretenir ses CCceecoo~ee Combien de fois n‘ai- A la Gallerie d’Art de Van-ie pas regretté les festins couver, 1145 rue Georgia§ célébrés A l’occasion Ouest : le 17 février, ‘‘Thefid'un baptéme, ‘d'un mariage, Baroque Strings’’. Le 24 f€-fide l‘anniversaire d‘une per- vrier, John Loban : violonfisonne connue, ou de cet anni- et Francis Adaskin : piano,fversaire de l‘année qu‘on ap- dans des oeuvres de Bach,fpelle le Réveillon. Que ce fat Brahms et Ravel. Ces deuxifen Belgique, en France, ou concerts sont gratuits. Wailleurs, on dressait de lon- C6OO~ECOSOOOOO gues tables sur des tréteaux. rns On les recouvrait des longues aes nappes blanches sorties ‘des : Horaire a Faquarium ' .ijvieilles armoires fleurant bon A ‘STANLEY PARK’’ ila lavande ; et elles se gar- Ouvert tous. les jours defnissaient de fleurs et de mets 0. hi -30'a) 21 oh. jsavoureux, au grand plaisir Adultes : $ 1.50 | ides convives. De temps A Enfants, étudiants : $ 0.25fautre, 4 Iheure du café et Pensionnés : $ 0.25 du cognac, un joyeux drille La baleine ‘‘Skana?? estgse levait et entonnait une chan- nourrie toutes les heuresfS0n, que tout le monde repre- fa partir de 11 h. Derniéreffnait en choeur, ou bien quelque | |représentation par ‘‘Skana’’fbon vivant. racontait de gail- a 20 h précises. lardes histoires. Puis on Otait les tables et on dansait ; et dans l‘exaltation de la soirée on ne s‘apercevait méme pas que les jeunes mariés s‘é- taient esquivés vers leur lune de miel. Oisont-ils les régals d‘ autrefois ? Reparaftront-ils | jamais sur ces bords ot nous vivons Mais oui ! En voici mardi.a vendredi : 16 h, U" 1 Cfest le réveillon du 197 90; 21 he "Groupe francophone de lal Samedi et jours fériés ,fColombie - britannique, fété AU PLANETARIUM 1100, rue Chestnut, Vancouver Horaire de représentations: jsecs et les plus délicats !!! Venez danser avec une nouvelle téte.... votre si vous la trouvez assez drole III!!! Le Samedi 27 février A partir de 20h30. au RIO HALL, 3325 KINGSWAY, VANCOUVER. Le nouvel ORCHESTRE du groupe qui a fait fureur lors du bal du 30 janvier sera de la féte. Tl y aura comme toujours, un buffet savoureux et un choix de boissons pour contenter les gosiers les plus’ QU’ON SE LE DISE !! VENEZ NOMBREUx.. GRAND BAL FRANCOPHONE DU MARDI-GRAS |DEGUISEZ-VOUS ! _! SOYEZ COSTUMES OU MASQUES! ou gardez la . Amenez_ récemment et qui ressurgit a at ae Ore ee tout brillant dans mon souve- 13 h,14 h 30, Dimanche : nir. \ 16° h et 19h 30: Neuf heures du soir. Lasalle} Prix d’entrée : blanche, fleurie de guirlandes, Adultes : $ 1.00 et de femmes. Madame Pensionnés : $ 0.50 Froment, excellente organi- |Enfants $ 0.50 Satrice, épingle au dos des ; ivos amis au bal du MARDI-GRAS... SAVOIR VIVRE. mMessieurs et dames des noms de couples célébres. II s‘agit de se deviner par questions adroites. Et bientét Dartagnan Pinson et Rodolphe, Manon et Des Grieux, Henri IV et la ples fameux de la légende et ide lI‘histoire s‘asseyent cote la cote, et dégustent, arrosés ide bons vins, les plats savam- ment préparés par le fils de Monsieur Bernard, un cui- sinier hors ligne, tout jeune, et qui nous a prouvé élo- quemment que la valeur n‘at- tend pas toujours le nombre des années. Et voici fuser les chansons. Je les attendais aussi impatiemment que les tourtiéres, le cochon de lait farci aux pommes, les fro- json, n’est-ce pas une nour- riture spirituelle N’est-ce pas le vin de l’esprit Un vin qui grise légérement et qui rappelle par sa fréle rengaine, mille souvenirs de | jeunesse ! -Minuit | Les ballonnets jéclatent ; les chandelles s‘é- teignent dans ‘les rires et les bons souhaits. On démonte les tables ; et commencent les jeux et les danses ! Il y avait dans cette salle des Francais, Frangais, des Suisses, d‘au- tres encore, toutes gens d‘ori- gines et d‘habitudes differen- tes, et qui cette nuit-1a4 vi- }braient dans uné commune 'allégresse, celle de la féte ‘de Ian nouveau. Et comment, ‘pour terminer cette rapide tous ceux qui étaient présents et 4a leurs amis qui auront -entendu. les échos sonores de cette soirée, que leur année se déroule 4 l‘image de cette fete ? _Amis lecteurs qui lisez ceci, joignez, si vous ne I‘avez déja fait, le Groupe franco- phone de la Colombie-Britan- nique. Vous _ participerez, Ihiver, A de pétillantes Soirées, l'été, 4 de pittores- ques sorties. Vous vivrez in- tensément vos loisirs. Et plus tard, beaucoup plus tard, vous vous retournerez avec com- plaisance vers un riche passé de bonheurs et de joies. Eis i SU ee let Constance Bonacieux, Mimi ° Belle Gabrielle, tous les cou- | mages et les vins. Une chan- — des Belges, des Canadiens- - |évocation, ne pas souhaiter 4 a