pee. canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada vin VOL.2 NO.20 Vendredi 24 Février 1978 Ou comme nce et ou se termine la culpabilité? Aux Beaux Dimanches, les 26 février et 5 mars a 20 h 30, Radio-Canada proposera &@ ses téléspectateurs une oeuvre puis- sante et profonde du dramatur-, ge américain Saul Levitt intitu- lée le Procés d’Andersonville. Cette piéce d'inspiration histo- rique est néanmoins des plus humaines et comporte une gran- de tension dramatique qui ne se dément pas du début a la fin. Evidemment les procés, au ciné- ma, au théatre ou a la télévision, ont toujours passionné un vaste public non seulement par le sus- pense inhérent au genre mais bien aussi et surtout parce qu'on y souléve, sous les affronte- ments des personnes en pré- sence, les grandes questions fondamentales. Jacques Godin et Claude Préfontaine A travers le Procés d’Ander- sonville, nous nous poserons a- vec une inquiétude sans doute ‘accrue’ les questions de la sin- cérité envers soi-méme, du pou- voir des idéologies sur notre conscience personnelle, de la justice et de l’équité, de la res- ‘ponsabilité face aux ordres des supérieurs, bref du degré de cul- pabilité de chacun selon le lieu, le moment et les circonstan- ces... “T "année Sainte” C'est une comédie policiére intitulée /'Année sainte que nous verrons @ |’émission les Grands Films, le jeudi 2 mars & 20 h 30. Cette coproduction franco-ita- liénine “a été “réalisée” par Jean Girault d’aprés un scénario de Louis-Emile Galey et Jacques Vilfrid. Ce film réunit une bril- lante distribution: Danielle Dar- rieux, Jean Gabin, Jean-Claude Brialy, Henri Virlojeux, Nicolet- ta Machiavelli et Paolo Gusti. Un vieux cambrioleur, Max Lambert, purge une -peine de prison. Son compagnon de cel- lule, Bizet, l’engage a s'évader **Pappareil est détourné vers T, an- L'action du Procés d’Ander- sonville se passe aux Etats-Unis quelques mois aprés |’assassi- nat du président Lincoln, alors que les passions et les haines des Sudistes et des Nordistes ne sont pas encore éteintes. On y fait le procés du capitaine sudiste Henri Wirz, responsable du camp militaire d'Andersonvil- le, en Georgie. Ce soldat, con- sidéré comme une sorte de cri- minel de guerre avant la lettre, est accusé d’avoir conspiré pour provoquer la mort d’au moins 14,000 prisonniers. Ainsi, en aout 1865, commen- cent devant le général Lew Wal- lace assisté de sept autres ju- ges, les audiences du tribunal militaire convoqué par ordre du ministére de la Guerre. L’accu- sé, le capitaine Wirz, convain- cu de ne pouvoir éviter sa con- damnation par un tribunal qu’il - juge politique, a vainement ten- té de se donner la mort. Etendu sur une chaise longue, il assiSte a |’acte d'accusation. Son avo- cat, Otis H. Baker, ayant échoué a faire récuser le tribunal mili- taire sous prétexte que la guer- re est finie, ne réussit pas non plus a obtenir un non-lieu. II ar- guait que l'accusation, dans un et a profiter de l'année sainte pour aller récupérer prés de Ro- me un magot qu'il y a enfoui.- Avec l'aide d'amis de |'extérieur. les deux hommes s’échappent et prennent !’avion de Rome, dé- guisés en ecclésiastiques. Mais esprit de vengeance, taisait le silence autour des vrais coupa- bles qui seraient Jes supérieurs militaires de Wirz. Et, dés le début du procés, nous sentons a quel point, mal- gré toute leur intelligence et leurs efforts d’honnéteté; tous les protagonistes (accusé, ju- ges, avocats, témoins) sont en- core sous le coup des épreuves et des souffrances de la Guerre civile: chacun accuse les autres de mobiles politiques. Avec une habileté consommée |'auteur, en effet, nous montrera derriére chaque intervention, soit des avocats, soit des témoins ou du juge, l’arriére-plan moral, les débats de conscience et, sur- tout, les motivations plus ou moins avouables qui orientent, quoi qu'ils en aient, leurs tac- tiques réciproques. L'avocat Baker est convaincu d'avoir choisi de défendre Wirz par sincérité professionnelle, tandis .que |’avocat de l’accusa- tion, Chipman, déclare vouloir combattre ainsi «|’asservisse-, ment de l'homme par |’homme». Mais chacun d’eux, en cours de route, nous dévoilera d'autres motifs, plus ou moins cons- cients, de son choix. Certes, le juge Wallace nii- gnore pas, au fond de lui-méme, que Wirz est virtuellement con- damné; mais il est sincére quand i] exige que tout soit fait dans les meilleures régles. Baker €6prouve une certaine aversion pour Wirz, en tant qu’é- tre humain; mais il fera tout pour le faire acquitter. En revan- che, ce dernier, convaincu de - son innocence, criera que son vrai crime «est d’avoir été du cété des vaincus». Quand défilent les témoins, nous apprenons une a une les horreurs du camp d'Anderson- ville qui n'ont certes rien a en- vier a ceux d'aujourd’hui. Et nous saurons qu'inspecteurs et médecins de I’armée sudiste les avaient en vain dénoncées a leur état-major. Le général Win- der, par exemple, aurait déclaré que la moitié des prisonniers (Suite p.4) avec Jean Gabin ger par un trio de jeunes Ita- liens. Lambert prend la situation. . en main et arrive @ berner les pirates de l|’air amateurs, mais la police perce son déguise- ment. Il trouve pourtant le moyen de s’en tirer avec Bizet. FL TT ENE TD Oe acer pee ee Ol t La tradition orale de l’Europe centrale Les enfants pourront bientét découvrir les personnages fan- tastiques de la série les Contes du tsar qui seront présentés a compter du jeudi 2 mars a 16 h 30. Ces contes ont été recueillis et écrits par Maria T. Daoust qui est originaire de Tchécoslo- vaquie. Ces histoires inédites font partie de la tradition orale des pays de |’Europe centrale. Tout en nous racontant les aven- tures de leurs héros, ces contes nous font part des habitudes de peuples que nous connaissons trés peu. Le premier conte sera diffusé Léo Illial et Pierre Lebeau en deux parties dont la premié- re s'intitule: /a Brave Paysan- ne. Macha, trés_ intelligente, devient |’épouse du tsar aprés avoir surmonté un grand nombre d'épreuves. Dans le deuxiéme épisode intitulé Pourquoi /e tsar avait presque perdu sa femme, nous verrons comment cette jeune fille pauvre parvient a ré- gler tous ses problémes. La troisiéme émission nous raconte l'histoire de Ja Méchan- te Fermiére et du monstre poilu. Vassia, un jeune serviteur, est maltraité par sa patronne, la fer- miére. Un jour, alors qu'il tente de donner une legon a la mé- chante femme, il rencontre le monstre -poilu qui lui donne un pouvoir spécial: Mais en échan- ge de ce pouvoir, le jeune hom- me doit obéir au monstre. II de- vra trouver un moyen de se Dans ce réle sur mesure, Jean Gabin endosse pour la pre- miére fois de sa carriére une tenue d’ecclésiastique et le jeu des acteurs nous aide beau- coup a croire a ce récit. A vrai dire, voici une comédie modé- rément amusante qui nous fera passer un bon moment de dé- tente. - qd libérer du monstre qui l’a aidé a devenir |’époux de la fille du_ tsar. Le Porcher est le titre de la quatriéme émission. Cet épiso- de raconte l'histoire du cadet d'une famille qui est exploité par ses fréres qui lui font gar- der les porcs parce qu’ils détes- tent ce travail. Un jour, alors qu'il se proméne dans la forét, le jeune garcon rencontre le dragon qui tue toutes les jeu- nes filles et il sauve la fille du tsar. Parce qu'il a vaincu la peur et qu'il s'est montré courageux, le tsar lui fait 6pouser sa fille. Dans la deuxiéme partie de ce conte intitulée /a Legon pour la princesse, nous voyons com- ment le jeune garcon devenu prince donne une lecgon a sa fa- mille et a la princesse. Ces contes nous permettront d'apprendre 4 mieux connaitre des pays comme la Lettonie, la Lithuanie, la Russie, !'Ukraine, la Georgie, |'Arménie, etc. Léo Illial, qui joue le réle du tsar, fera la présentation de ces contes aux costumes magnifi- ques et nous familiarisera avec certains aspects de la vie de ces gens. Narratrice: Christiane Delisle. Distribution pour le ter épisode: Jean-Louis Maéillette, Louise Dufresne, Yvon Dufour, Francine Vézina, Diane Miljour, Jean-Claude Meunier, Denis Ga- gnon, Jean-Claude Tremblay et Robert Séguin. Réalisation: Jean Picard. ® Le Monde en liberté présen- te, le mardi 28 février a midi, la Faune des marécages cana- diens. Filmé dans le sud-ouest de l'Ontario, ce documentaire nous initie a la vie des animaux a poils et a plumes que nous prétendons bien connaitre sans les avoir observés: la loutre, le rat musqué; l’oie, le canard, le renard, le raton laveur. stathineteartneton tieihetaennte tained eee ie ee |