| | Information Atelier d'écriture non-sexiste d'Educacentre La langue s‘habille au feminin omment ré- C diger des textes clairs et simples qui s’adres- sent aux hommes et aux femmes de facon égale? C’est sur cette ambitieuse question qu’ont planché, sa- medi 23 mai, une quinzaine de partici- pants 4 Vancouver, quatre 4 Kamloops et trois 4 Victoria, réu- nis par téléphone pour suivre un cours d’édu- cation a distance, une premiére en Colombie-Britanni- Photo: Le Solel! de Colombie. frangaise. Tout est une question de choix et tout est arbitraire, l’ essentiel étant que les locuteurs parlent la langue qui leur con- vient.» Surunplanpersonnel, cette universitaire d’origine frangaise précise cependant qu’elle n’est pas favorable a la tendance ac- Une quinzaine de participants, 4 Vancouver, se sont familiarisés avec I'écriture que a l’initiative mnon-sexiste. . d’Educacentre. A l’autre bout du fil, en Saskatchewan, Héléne Dumais, linguiste, dispensait son cours d’»écriture non sexiste». A Vaide d’exercices prati- ques, les éléves ont tenté de lais- _ ser de cété leurs traditionnels ré- _ flexes d’écriture pour adopter un _ nouveau style de rédaction non sexiste. Selon Héléne Dumais, ce - conceptcomporte essentiellement _ deux aspects: la féminisation des titres et la désexisation des textes. _ Dans le premier cas, l’accés des _ femmes a de nouvelles profes- ~--; sions devrait théoriquement con- duire 4 l’utilisation d’un titre fé- - minin équivalent au titre mascu- ’ lin (exemple: auteur, auteure). Le . terme barbare de désexisation re- _ jette, lui, la régle du masculin : générique qui l’emporte sur le _ féminin et se propose d’employer des termes généraux pour éviter : le piége du sexisme (on dira par exemple la présidence, plutét que _ les présidents et les présidentes). : Pour ce qui est de l’accord des '' participes et autres adjectifs, le bon vieux masculin continue tou- _ jours a 1’emporter, pour |’instant » tout au moins. : : Depuis plusieurs années déja, le Québec, par l’entremise _ des directives 1’Office de la lan- gue francaise, s’est placé a la - pointe de la féminisation des tex- - tes. L’Académie francaise s’est, ~ elle, montrée plus réticente méme » si certaines directives ont aussi - été adoptées par le gouvernement * francais. Mais plus que par des » mesures administratives décidées - dans les ministéres, 1’évolution d’une langue refléte avant tout 1’état d’esprit d’une société. «Je ne sais pas sion peut légiférer sur une langue car ces changements demandent du temps. La société québécoise, comme la langue québécoise, a un plus grand dy- namisme, alors que la langue fran- caise en France reste figée dans ses principes grammaticaux. Mais peut-étre que la France suivra l’ exemple québécois: les décisions du Québec ont un impact trés im- portant en France» affirme Mar- guerite Fauquenoy, linguiste a V’université Simon Fraser. Sur le strict terrain de la linguistique, Marguerite Fauquenoy ne voit aucune objection a l’évolution du frangais au Québec: «/l n’y a aucun probléme si le Québec s’ éloigne peu a peu de la langue tuelle de féminisation des noms. «Tout d’abord, ces différences applique pour la premiére fois d’un téléphone pourvu d’un communique avec le professeur, avoir lieu a la rentrée prochaine. Education téléphonique Avec ce cours sur l’écriture non-sexiste, Educentre concept d’éducation a distance par téléphone, appelé téléducation. Le principe est simple: un groupe de participants réunis autour en Saskatchewan. Réalisée en collaboration avec le SFEA (Service fransaskois d’éducation des adultes), cette premiére expérience aremporté un grand succés de l’avis des responsables d’Educacentre. Le prochain cours de formation a distance devrait d’ ordre sexuel ne sont pas de la plus haute importance.Je ne crois pas que cela fasse partie du génie de la langue frangaise de s’ arré- ter sur ce genre de détails» af- firme Marguerite Fauquenoy, qui tient 4 son titre de professeur et non a celui de professeure. Renaud Hartzer en Colombie-Britannique le haut-parleur et d’un micro qui se trouvait pour cet atelier R.H. Be Public Works ba a re Travaux publics Canada Canada Appel d'offres Les OFFREES SCELLEES, pour les projets et services décrits ci-dessous, adressées 4 l'Administration et politiques des contrats, région du Pacifi- que/Ouest, ministére des Travaux publics, bureau 601, 1166 Alberni St., Vancouver (C.-B.) V6E 3W5 seront regues jusqu’a la date et l'heure spécifiées. On peut se procurer les documents de soumissin auprés du ministére des Travaux publics, bureau de Vancouver. TRAVAUX Appel d'offres No. 672CV013: Commission du port du Fraser - Dragage d'entretien de la voie fluviale 4 l'entrée du port de Ladner (Delta), C.-B. Date limite: le 5 juin 1992 411h AM (HAP). Visite des lieux: Les entrepreneurs sont priés d'assister a la visite des lieux. Information: Alex Fakidis (604) 666-8944. Renscignements techniques: Alex Fakidis, gestionnaire de projets (604) 666-8944. : Renseignements sur les modalités de soumission: (604) 666-0185. Le Ministére ne s'engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions recues. | ed J Canada Surveillant(e)s A Temps Partiel ou Sur Demande Le Conseil. Scolaire de Vancouver est 4 la recherche de personnes pour aider a surveiller les €léves a '€lémentaire pendant la récréation, a l'heure du diner et, selon les besoins, dans les salles de classe ainsi que lors des excur- sions organisées. Qualifications: Expérience a travailler avec des enfants et capable de maintenir les ré¢glements de l'école. Bonne connaissance ’ de la langue anglaise. Heures: Deux heures et demi par jour (10h30 - 13h) pendant l'année scolaire. Disponible: immédiatement. Salaire: 232,19$ par deux semaines plus 11,61$ pour chaque congé légal ou 10,42$ de l'heure sur demande. Faire parvenir votre résumé a la Division du Personnel, Conseil Scolaire de Vancouver, 1595 Ouest 10e Ave., Vancouver, B.C., V6J 1Z8, en indiquant la compétition #92-113A pas plus tard que le 10 juin, 1992. Les candidats qui ne sont pas présentement a l'emploi du Conseil Scolaire de Vancouver doivent signer une autori- sation, permettant la divulgation de leur casier judiciaire avant toute confirmation d'emploi. Nous respectons l'€quité en matiére d'emploi. CB Vancouver School Board Le Soleil de Colombie Vendredi 29 mai 1992