ee 6, Le Soleil de Vancouver, 6 juillet 1973 Les établissements une nécessité dans le systeme total de soins par Madeleine BERTHAULT Les établissements pour malades chroniques repré- sentent maintenant une par- tie indispensable dusystéme total de soins de santé. Le but de ces établissements est de procurer les soins médi- caux, para-médicaux et in- firmiers, ainsi que l’aide sociale nécessaire pour res- ’ tituer ou conserver les fonc- tions physiques et mentales du malade et, lorsque cela est impossible, assurer les soins terminaux. Tels sont les éléments qui se sont dégagés A la confé- rence du Dr R.J. van Zon- neveld, des Pays-Bas, de- vant les participants du 18e congrés international des hdpitaux: qui s’est déroulé A Montréal. Puisque les maladies chro- niques sont prédominantes chez les personnes 4gées, la plus grande majorité des malades des hdpitaux pour chroniques ont 65 ans et plus. Besoins particuliers Il est donc nécessaire d’ adapter ces institutions aux besoins particuliers de gens * qui ne sont plus ce qu’ils étaient, dont les forces et la résistance baissent’. A ce sujet, le Dr Ian Macdonald, du Toronto General Hospital, souligne que ‘en abordant chaque cas, le médecin doit se souvenir que le vieillard est différent structurale- ment, psychologiquement et physiologiquement de la per- sonne qu’il était auparavant’. Par exemple, la maladie peut étreindre les _ per- sonnes Agées de facon insi- dieuse au lieu de Iés atta- quer de maniére dramatique, 4a cause des perturbations variées d’une longue exis- tense avec différents acci- dents, maladies et autres facteurs nuisibles 4 la san- té, en plus des changements qui se produisent au cours du processus naturel de vi- eillissement. Les établissements, hdpi- taux pour chroniques, mai- sons de repos et ‘*Nursing Home’’ doivent donc ré- RICHELIEU INTERNATIONAL suite de la page 1 pondre A ces besoins parti- culiers de soins A court ter- me et de soins 4 long terme. Travail en équipe A ce sujet, un médecin ca- nadien, le Dr J.R.D. Bayne, directeur du Saint Peter’s Centre de Hamilton, est in- tervenu en soulignant que lorsque 1’on s’occupe de ma- lades qui font face A des problémes non seulement médicaux mais aussi sociaux et économiques, ‘‘on ne peut élaborer ua plan de soins a- déquat que si de nombreux experts y participent, car le travail en équipe favorise les communications’’. Et le Dr Bayne d’ajouter qu’en méme temps, le mala- de doit savoir qui est res- ponsable de telle ou telle décision et doit pouvoir en discuter. ‘‘Les malades se sentent souvent impuissants au sein d’une communauté hospitaliére hautement or- ganisée, particuliérement les vieillards qui ont peut- étre peur de l’avenir et qui ne comprennent pas toujours ce qui leur arrive dans un milieu si étrange’’. En conséquence, le Dr Bay- ne suggére qu’un comité de citoyens ordinaires_ soit choisi pour agir en tant que défenseur des malades, prés des personnes hospitalisées qui désirent formuler des plaintes ou qui se sentent lésées ou menacées. **A Vencontre du conseil d’administration normal dun hopital un tel comité repré- senterait l’*homme de la rue et non V’hdpital lui-méme, et se préoccuperait des ré- actions et de l’attitude de personnes ordinaires qui sont par hasard des mala- des’’, a expliqué le Dr Bayne. Collaboration Par ailleurs, selon le Dr van Zonneveld, il n’est pas souhaitable que les hépitaux pour chroniques soient com- plétement coupés des autres services de santé, comme des hdpitaux généraux par exemple. En effet, les soins pour chroniques doivent fai- re partie d’un complexe hos- pitalier polyvalent. Quant au personnel de ces institutions, il doit étre suf- fisamment nombreux pour supporter la quantité detra- vail 4 faire. D’aprés nom- bre d’enquétes réalisés un VIENT DE PARAITRE peu partout a travers le mon- de, on devrait pouvoir comp- ter un membre du personnel pour un malade ou un pen- sionnaire. De plus, dans une région donnée, il doit exister une collaboration trés étroite entre l’établissement pour malades chroniques et 1’ho- pital général, et le premier devrait entretenir de bons Yapports avec les maisons de retraite ou autres insti- tutions. pour personnes 4- gées. Et le Dr van Zonne- veld de souligner que 1’on devrait recommander vigou- reusement une ligne de con- duite coordonnée en ce qui concerne les admissions et les sorties entre tous les types d’établissements d’une méme région. Ce dernier point est im- portant car cela peut con- tribuer A éviter des admis- sions inappropriées dans les hOpitaux généraux entre au-_ tres, et ainsi de mieux ré- pondre aux besoins particu- liers du malade chronique. “LA PRESSE” -C’est unorganisme d’ex- pression frangaise de clubs sociaux dits de service, le seul du genre dans le mon- de francophone. Il a été fon- dé-dans la capitale cana- dienne en 1944, -Le ler juin 1973, le Riche- lieu International avait un effectif de plus de 205 clubs répartis au Canada, aux E- tats-Unis, en France et en Afrique. -Leur but: ‘*L’épanouisse- ment de la personnalité de leurs membres par le con- tact humain.’’ -Leur action: La plupart des clubs dirigent leur action vers la jeunesse et autres oeuvres humanitaires. -Les réunions se tiennent sous forme de dfhers et ont lieu toutes les semaines ou bi-mensuellement suivant l’acceptation du Richelieu International. -Les membres sont des hommes de toutes occupati- ons ou professions qui for- ment un groupe diversifié par leur fonction, leur ca- ractére, leurs opinions, mais homogéne par l’esprit qui les anime. -Tout homme d’expression frangaise jouissant d’une bonne réputation auprés de ses concitoyens et possédant des qualités morales et in- tellectuelles, le sens de J *hnonneur, l’esprit de cha- rité et de dévouement, peut faire partie -d’un club Ri- chelieu. -L’assiduité et la partici- pation active sont des qua- lités essentielles. -L’adhésion d’un membre doit 6tre motivée par un dé- sir profond de donner plu- tOt que de recevoir. Cepen- dant les affaires y trouvent parfois leur compte par le biais de l’amitié et de la fraterniteé. -Un vrai Richelieu peut ré- péter avec le poéte:‘*Ce jour qui va finir, je ne l’ai pas perdu. Grace 4 mes soins, j’ai vu sur une face humai-= ne la trace d’un plaisir ou V’oubli d’une peine.’’ M. Bélanger se dit enchan- té de sa visite 4 Vancou- ver et invite tous ceux qui seraient intéressés au club Richelieu et désireraient plus de détails de lui é- crire au siége social: Richelieu International 445, rue Cumberland, OTTAWA, KIN-8VI. Le ministére de l’Education du Québec vient de faire preuve d’une heureuse initiative en faisant publier par l’Office de la Langue fran- gaise un lexique des termes frangais a utiliser dans les cas d’acci- dents de travail. prevention ies accidents En effet, l'usage, trop répandu, veut qu’en cas d’accidents, les ter- mes utilisées dans les rapports soient anglais. Or, la langue fran- gaise n'a pas besoin, il va sans dire, de l'anglais pour définir les ‘accidents, leurs causes et leurs effets, mais il arrive trés souvent que l’on ignore les expressions frangcaises eéquivalentes a celles qu'utilisent les spécialistes. Ce lexique “Prévention des Ac- cidents”, préparé par Mme Marie- Eva de Villers-Sidani, rendra cer- tainement de grands services dans les milieux syndicaux et techni- ques. Pour se le procurer, il suffit de s'adresser a: Office de la Langue francaise Ministére de l’Education Hétel du Gouvernement Québec 4 - Tél.: 643-2145 GOUVERNEMENT ou DU QUEBEC MINISTERE 555, Boulevard Dorchester ouest, DE L’EDUCATION 1 1 e étage Montréal 128, Tél.: 873-6571 OFFICE DE LA LANGUE FRANCAISE pa eg as hae ay Peale x Fe scerwn ese Fake