10 _ Le Soleil de Colombie, vendredi 23 novembre 1979 Science-réalité Prévenu, d'une part par les écologistes contre tout ce qui ressortit au nucléaire, et rensei- gné d’autre part par les méde- cins eux-mémes sur les dangers inhérents aux rayons X, le grand public s'inquiéte et n'est plus toujours trés sir de ce qu'il doit penser de la radiothérapie. Et ne voila-t-il pas maintenant que les spécialistes se servent de nouveaux appareils suscepti- bles de les aider a établir leur diagnostic. Y a-t-il vraiment danger, et oour les médecins et pour les patients, a s’exposer a toujours plus de rayons X, au cobalt ou a tout autre radiation? C'est afin de mieux éclairer cette question que |’équipe de Science-réalité a consacré une émission a la médecine nucléai- re. Elle sera diffusée le mercre- di 28 novembre & 22 heures. On nous montrera tout d’abord deux sortes d’appareils nucléai- res dont se servent actuelle- ment les médecins: ceux qu’ils emploient dans les traitements thérapeutiques (contre le can- cer, etc.) et ceux, assez récents, qui les aident 4 établir leur dia- gnostic. De ces derniers, le Dr René Robillard, de |’hépital Maisonneuve-Rosemont, nous parlera de |'EMI Scanner. Pour sa part, le Dr Jacques Létour- neau, de |'H6étel-Dieu de Québec, nous expliquera les moindres détails concernant le Bétatron. ll est & signaler que ce dernier appareil est le seul de son es- péce dans toutes les provinces du Canada 4a |’est de Toronto. Différent des appareils théra- peutiques qui emploient le co- balt, le Bétatron sert également @ guérir le cancer. On ne pouvait évidemment parler de ces moyens thérapeu- tiques ou diagnostiques sans mentionner les appareils qui, en dentisterie, sont maintenant em- ployés dans lé monde entier. Science-réalité a donc effectué une visite au département de dentisterie de la faculté de Mé- decine de |’Université de Mont- réal ol on nous commente en détail tout ce qui concerne la radiographie dentaire. Tout au long de cette émis- sion, on interrogera pas seule- ment les médecins et les scien- tifiques, mais aussi des gens, un peu partout dans la rue, et on leur demandera ce qu’ils pen- sent vraiment des appareils a rayons, s'ils les trouvent dan- gereux et s'ils les craignent. Invités: les Drs René Robil- lard, directeur du département de Médecine nucléaire de |'hé- pital Maisonneuve-Rosemont; Roger Maltais, directeur du dé- que bio-médicale de |'h6pital pital Notre-Dame de Montréal; René Béique, physicien, direc- teur du département de Physi- que bio-médicale de _ l’hdépital Notre-Dame de Montréal; Jac- ques Létourneau, chef du servi- ce de Radiothérapie a |’H6tel- Dieu de Québec; Denis Forest, vice-doyen de la faculté de Mé- decine dentaire et chef de la section de Radiologie de |'Uni- versité de Montréal; Raymond Lemieux, spécialiste en médeci- ne nucléaire et en cardiologie a I'hépital Maisonneuve-Rosemont. Animateur: Donald Dodier. As- sistante: Gabrielle Dagenais. Ré- alisation: Thérése Patry. Les Grands Films Les Grands Moyens Moi, Pierre Riviére... «Moi, Pierre Riviére, ayant égorgé ma mére, ma soeur et mon frére...» Au Ciné-club, télévisé le di- manche 25 novembre & 23h10 a la chaine frangaise de Radio- Canada, on nous propose le film Moi, Pierre Riviére, ayant égor- gé ma mére, ma soeur et mon frére... un drame réalisé par Re- né Allio et qui met en vedette Claude Hébert, Jacqueline Mil- liére, Joseph Leportier et Antoi- ne Bourseiller. Le scénario de ce film est tiré du livre de Michel Foucault. En Normandie, té, 3° juin .1835, une jeune homme de vingt ans, Pierre Riviére, assassine sa mé- re, sa soeur ainée et son plus jeune frére a coups de serpe. Apres avoir erré pendant prés d'un mois dans la campagne, il est arrété. En prison, il rédige un mémoire qui explique les rai- sons de son geste. |i raconte la curieuse vie* conjugale .vécue " par. ses parents habitant chacun de son cété et exprime sa sym- pathie aux humiliations de son pére. Une étonnante reconstitution ~d'époque..du- miliew.paysanadu. . siécle dernier. «Désiré Lafarge prend le train» A |'émission Télé-sélection, présentée le Jundi 26 novembre € 20 h 30 a la chaine francaise de Radio-Canada, on nous pro- pose Désiré Lafarge prend le train, un film policier de la série les Enquétes de Désiré Lafarge du réalisateur Jean-Pierre Gallo qui met en vedette Raymond Baillet et Julia Dancourt. A sa retraite, Désiré Lafarge’ ? prépare tranquillemént son tren- tiéfme anniversaire de mariage a- vec sa femme Gabrielle. Les?" deux époux prévoient une petite féte de famille toute simple. Mais bient6t apparait une ombre au tableau: Rémi Brochat, le chef de gare de Blay et I'ami de toujours, ne pourra étre des leurs. On annonce l'arrivée d’un trainspécial pour cette -nuit-la et Rémi devra assurer la surveil- lance de la gare. Quelles mysté- rieuses marchandises transpor- tera ce train? Bien peu de gens le savent. Mais, parmi ceux-la, cing . hommes, ésolus @ tout pour s’en emparer... «Les Grands Moyens» Aux Grands Films du jeudi 29 novembre a 20 h 30 @ la télé- vision de Radio-Canada, on nous propose /es Grands Moyens, une comédie policiére réalisée par Hubert Cornfield, d’aprés le ro- man Jes Menteuses de Charles Exbrayat. Ce film met en vedet- te Héléne Dieudonné, Roger Ca- rel, Catherine Rouvel, Fernand Sardou, Yvette Maurech et Ro- bert Castel. Prés de Nice, cing membres d'une famille de truands corses, les Conségude, abattent un po- licier, son pére et sa femme. La tante ‘Basilia, témoin occulte. du ‘ massacre, tait ‘sa présence sur’ les Vieux, mais’ entreprend une vendetta avec l’aide de ses deux: soeurs, Antonia et Barberine. Les trois vieilles dames arrivent & supprimer quelques-uns des Conségude, au grand embarras de leur neveu, le commissaire de police Campana, @ qui la ru- -meur publique attribue ces actes _ de vengeance. Celui-ci finit par découvrir la ‘vérité, mais des tierces personnes se mélent au jeu pour innocenter les trois soeurs. Les comédiens ont un plaisir évident @ jouer dans cette ven- detta. La «Coqueluche » du mois Le mercredi 24 octobre 4 12 h 30 les téléspectateurs de Radio- Canada ont pu voir un invité de marque a |’émission les Coque- luches. Son Eminence le cardi- nal Paul-Emile Léger, élu Co- queluche du mois, a été la ve- dette de |’émission au cours de laquelle il a évoqué des souve- nirs. raconté des anecdotes et a fait preuve d'un sens de I'hu- mour trés fin qui a diverti tous ses auditeurs. Selon la tradition la Coquelu- che du mois s’entoure de ses amis les plus chers. Le cardinal n’a pas fait exception a la régle gopame nos deux photos en font oi. La Coupe Grey Le dimanche 25 novembre, le Stade olympique de Montréal devient, comme en 1977, le thé- atre du match de la Coupe Grey 1979. En vedette, alors: les deux meilleures équipes des Confé- rences de |'Est et de l'Ouest de la Ligue canadienne de football. Voila une partie que plusieurs attendent avec impatience! » Cette année encore, c'est tout un week-end de football que la télévision de Radio-Canada ré- serve aux amateurs, a |’occa- sion de la Coupe Grey. Trois grands reportages spéciaux pré- céderont donc la diffusion pro- prement dite de l'importante fi- nale. Les 24 et 25 novembre, le football canadien est a |'hon- neur! Dimanche... 25 novembre! C’est le grand jour! A = 9h30 , comme prélude a la finale, Vers la Coupe Grey vous présente les faits saillants des parties im- portantes ayant mené les deux équipes finalistes au sommet de leur Conférences respectives. Trente minutes explosives! Puis... 10 heures... gros plan sur le Stade olympique de Montréal. 70,000 spectateurs, dans les gra- . dins... une possibilité de 7 mil- lions devant leur petit écran, d'un bout a.Vautre du_pays. Le match va commencer... terrain, le spectacle d’avant-par- tie, suivi de la présentation des joueurs des deux équipes fina- listes et du choix du terrain. A 16 h 30... le botté d’envoi! L’é- dition 1979 de la Coupe Grey s'ébranle véritablement. La mi- temps... 20 minutes consacrées aux faits saillants de la premiére demie et au spectacle sur le terrain. Et ca recommence de plus belle! La fin du match... la présentation de la Coupe aux gagnants, un hommage aux étoi- les de la rencontre et des entre- vues dans les vestiaires. Ouf! A l'an prochain! Pierre A. Gariépy Sur le : ‘ =