notre prix. Nous recherchons le nom d’une personne disparue qui s’est distin- guée dans notre communauté par son travail acharné. Son nom pourra servir d’exemple a la cause francophone et inspi- rer notre jeunesse. Nous recevons les sou- ission nom j "au 26 févri 1993, La soumission devra inclure le nom de la personne avec un résumé de ses réali- sations dans la communauté. La F.F.C.B. espére faire le lancement officiel du prix lors du conseil des présidents et des présidentes de mars prochain. SUR LA SCENE NATIONALE L’ Association canadienne-francaise de l’Alberta suspend son adhésion a la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada Les membres du Bureau des présidents et des présidentes de l’A.C.F.A. ont décidé, le 16 janvier dernier, lors d’une réunion extra- ordinaire, de suspendre leur adhésion et leur participation 4 la Fédération des commu- nautés francophones et acadienne du Ca- nada. «Notre réintégration est condition- nelle a des actions de 1a part de la F.C.F.A. du Canada occasionnant une réflexion en profondeur par les associations membres et la F.C.F.A. du Canada sur le mandat et les responsabilités de l’organisme, suivie par les actions nécessaires assurant une repré- sentation équitable des communautés fran- cophones du Canada», a souligné le prési- dent de 1’A.C.F.A., monsieur Denis Tardif. «Cette décision est le résultat d’un long processus de réflexion amorcé lors des négo- ciations constitutionnelles. Le refus de la F.C.F.A. du Canada d’accepter I’invitation du Conseil national des autochtones en est un bel exemple», remarque M. Tardif. La Fédération des francophones dela Colombie- Britannique est désolée de constater cette brisure au sein de notre grande famille cana- dienne-frangaise. La F.F.C.B. a d’ailleurs entrepris des démarches auprésdelaF.C.F.A. du Canada pour qu’uneréconciliation prenne place et souhaite l’amélioration de la com- munication et de l’écoute exercées par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada quant aux besoins de ses associations membres, etsurtout quant 2 Le Trait Cunion aux besoins spécifiques des associations francophonesdel'OQuest. Au Nouveau-Brunswick, la Constitution reconnatt l’égalité des statuts des communautés acadienne et anglophone C’est le 1* février 1993 que la Chambre des communes a ratifié l’enchassement de la Loi 88 dans la Constitution canadienne. Cette nouvelle loi consacre l’égalité de la commu- nauté francophone et de la communauté an- glophoneau Nouveau-Brunswick et reconnait leurs droits 4 des institutions distinctes. «Il s’agit 1A d’une reconnaissance attendue de- puis longtemps par ce premier peuple franco- phone d’Amérique. Ce peuple tenace mérite d’ailleurs toute notre admiration», de faire remarquer le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Raymond Bisson. Monsieur Bisson a tenu également a féliciter les Premiers mi- nistres Brian Mulroney et Frank McKenna d’avoir engagé leur gouvernement respectif dans cette consécration constitutionnelle qui confirme davantage la dimension dualiste du pays. Il adit espérer qu’un tel geste aura un effet d’entrainement sur les autres provinces et territoires du paysafin qu’elles adoptent des lois et des politiques généreuses a l’égard de leurs communautés francophones respecti- ves. Une participation accrue de l'Ouest canadien au sein du Conseil de la vie francaise en Amérique En général, les canadiens-frangais de l’Ouest sont maintenant représentés au Conseil d’ad- ministration du Conseil de la vie francaise en Amérique en la personne de M. André-N. Lalonde, directeur de I’Institut de formation linguistique 4 1’ Université de Régina, en Saskatchewan. Le C.F.V.A. compte desmem- bres dans chacune des provinces canadiennes, en Nouvelle-Angleterre et en Louisiane. Au cours de 1992, sa représentation s’est renfor- cée dans l’Quest lorsque la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a délégué M™ Marie Woolridge comme son porte-parole au sein du C.V.F.A. Le Conseil de la vie francaise en Amérique est un orga- nisme sans but lucratif, voué a l’unité et a la promotion des francophones en Amérique du Nord. Le Symposium du monde associatif francophone d’Amérique Plus de 250 personnes de la francophonie nord-américaine sont attendues lors du Symposium du monde associatif franco- phone d’ Amérique qui aura lieu 4 Québec du 18 au 20 mars prochain. Sous le théme L’envol de la francophonie d’Amérique dans l’espace international, ce rassemble- ment vise notamment a préparer et 4 con- certer les actions des associations franco- phones d’ Amérique en vue du Sommet des pays ayant en commun |’ usage du francais, quiaura lieucette année al’ fle Maurice. De méme, le Symposium permettra d’identi- fier des projets s’appuyant sur les besoins des communautés francophones d’Améri- que sur la scéne internationale. Trois mi- nistres prendront part 4 l’événement. Il s’agit de Monique Vézina, ministre fédé- rale des Relations extérieures, Guy Rivard, ministre délégué a la Francophonie du gou- vernement du Québec ainsi qu’Edmond Blanchard, ministre des Affaires intergouvernementales du Nouveau- Brunswick. De plus, des conférenciers de marque s’adresseront aux participants soit Jean-Louis Roy, secrétaire général de I’ Agence de coopération culturelle et tech- nique, Jean Poirier, chargé de mission dela région d’ Amérique de 1’Assemblée inter- nationale des parlementaires de langue fran- caise, Louis Sabourin, directeur du Groupe d’études et de recherches de formation en international (GERFI) a I’Ecole nationale d’administration publique ainsi que Paul Gérin-Lajoie, président de la Fondation qui porte son nom et qui oeuvre en éducation sur la scéne internationale. Puisque le 20 mars est consacré Journée internationale de la francophonie, on procédera, durant le Symposium, & la remise des prix de la francophonie canadienne décernés par |’ As- sociation canadienne d’éducation de lan- gue francaise (ACELF) ainsi qu’a laremise du Prix Champlain du Conseil de la vie francaise en Amérique. Une délégation de francophones de la Colombie-Britannique assisteraa cetévénement: M™ Marie Bour- geois, présidente de la F.F.C.B., M™ Yseult Friolet, directrice générale de la F.F.C.B., M®™ Michelle Cook de la Société Franco- phone de Victoria, M™ Cécile Martin, du Centre Culturel Francais de l’Okanagan, M. Louis-Philippe Fortier de I’ Association