QUAND UNE LANGUE SE MEURT Quelqu’un m’a demandé d’eécrire quelques lignes sur la qualite de notre langue. Bon! Me voila pris pour dire des choses désagréables. C’est vrai qu’on le parle aal notre fran¢gais?. La plupart d’entre nous avons’ presque toujours evolué dans un milieu si peu favorable!. Il y a cinquante ans, on avait d’autres chats a fouetter. Le vocabulaire, la syntaxe, l’ortographe, qui s’en souciait?. Si on ne s’en souciait si peu, c’est qu’a 1’ eépoque, on n’avait pas’ besoin d’avoir un langage chatie pour se comprendre. Aujourd’hui, c’est different. Pour communiquer dans un contexte moderne, on ne peut plus se contenter de : “Tu comprends, c’est le truc, le machin, le gadget ou la patente”. Les verbes ont des temps. La grammaire a des regles qu’on doit s’efforcer d’observer. Combien de fois ai-je entendu des gens essayer de m’expliquer quelque chose sans pouvoir y arriver, faute de vocabulaire. Et que dire de la conjugaison!. Un vrai massacre!. Si on ne peut situer dans le temps ce que quelqu’un vous raconte, comment veut-on qu’on s’intéresse ‘ace qu’il dit?. N’avez-vous jamais entendu les abominations suivantes: “Si je saurais. Si je mangerais. I1 faut que je vais. Je doute qu’il saura, etc...” -Pourtant nous avons’ tout pour parfaire notre connaissance de -notre langue. Qu’attendons-nous pour agir avant qu’il ne soit trop tard?. Un proverbe dit ceci: "Celui qui n’avance pas recule. Celui qui recule meurt.” Ne serait-ce pas ce qui nous attend?. R.M. , 4 lsc Gj fry l. ia A ANGUE A MQ. ‘eR - , i al NAlss A PP Meee ALA, <<, oy DT Te cas > hea. yt fal EXSY i we a. x2 ul alin tata Ths