TABLE DES MATIERES L7EXPEDITION DE MACKENZIE: 4 l’Océan Pacifique en 1793 1.00... ccc ccc ttt nents page MISSIONNAIRE OBLAT EN C.B.: Le Pére Adrien-Gabyiel Morice (1859-1938) 0... 0.0 c ccc ccc ccc ene ens LE TOURISME: Paul COZE visite le Nord de la C.B., en 1928 LISTE DES VOTEURS, VANCOUVER, 1886 L’VENTRE-GENS LEXPEDITION D’ALEXANDRE MACKENZIE Trés tdt, l’attrait de l’ouest et de ses territoires inconnus fut irrésistible pour les colons-explorateurs débarqués en Amérique. Cétait déja le désir de LA VERENDRYE d’. . . “étendre les poses- sions de son Roi jusqu’aux rivages de la Grande Mer de l'Ouest”. . . Il échelonna “. . . sur sa route de nombreux forts, ou postes militaires, devant servir 4 protéger le commerce des pelleteries et 4 affirmer l’autorité de la France dans ces régions jusqu’alors inconnues. Les malheurs de la guerre ne permirent pas aux Francais de continuer leur exploration et le commerce des pelleteries, source si considérable de richesse pour la Nouvelle-France, fut en quelques années, complétement détruit ou détourné vers la Baie d’Hudson. Des hommes non moins courageux se chargérent, cependant, de continuer leur oeuvre et d’assurer au Canada anglais ce que leurs devanciers avaient conquis a la Nouvelle-France. Les marchands du Canada, les Bourgeois de la Compagnie du Nord-Ouest, leurs commis, leurs “voyageurs,” ceux-ci tous canadiens-frangais, se répandirent sur leurs traces...” (L_R. MASSON, les Bourgeois de la Com- pagnie du Nord-Ouest, Introduction, p. iv). Les noms de tous ces hommes courageux se sont, pour la plupart, effacés dans le temps, a l’exception de quelques uns d’entre eux, tel celui d’Alexandre MacKenzie, gravé a jamais dans l’Histoire de ce pays. ALEXANDRE MACKENZIE, ses débuts MacKenzie naquit en 1763 a Stornoway, sur |’Ile Lewis, séparée du Nord Ouest de l’Ecosse par le Détroit de Minch. En 1779, a Page de 16 ans, il débarque 4 Montréal sans le sou, miais pourvu d’une JUSQU’A LOCEAN PACIFIQUE EN 1793 énergie et détermination bien caractéristique de son héritage écossais: Cest “...un jeune homme 4 I’esprit inquiet et aventureux; nature énergétique, tempérament vigoureux, volonté de fer, un de ces hommes qui sont taillés pour la lutte et les grandes entreprises” ...(L.R. MASSON, Les Bourgeois. . ., p. 21). Il est engagé dans le commerce de fourrures par les associés Gregory et McLeod. Alors que des luttes sans merci se déroulent entre traiteurs de Montréal et les traiteurs du Nord Ouest au compte de la Compagnie de la Baie d’Hudson, dans une compétition dé- moralisante dans laquelle beaucoup sont ruinés et d’autres y perdent la vie. . .” les plus importants d’entre eux (les traiteurs de Montréal) résolurent d’unir leurs intérets et de former, sous le nom de “Compagnie du Nord-Ouest,” une association assez puissante pour braver toute compétition.” (MASSON, Les Bourgeois. . ., p. 20). MacKenzie, ayant depuis quelques années, rendu de grands services a ses patrons, recut en récompense de son zéle, une part dans la nouvelle compagnie, sous le titre de Bourgeois. En 1787, il a alors 24 ans, il est envoyé dans les territoires d’Athabasca pour y contréler la traite. II passe l’hiver de 1788-89 au lac Athabasca en compagnie de Peter POND, traiteur aventurier américain, ayant prés de la cinquantaine (Age avancé dans les conditions de vie impitoyables du Nord). Le réve de ce dernier, qu’il avait presque réalisé 10 ans auparavant, était de trouver le passage Nord-Ouest. II confia a MacKenzie, cet héritage de réves, de mystéres de ce Nord-Ouest inconnu, lui indiquant de. ..descendre la riviére (Athabasca) a l“UNALASKA” et ensuite 4 “KAMCHATCA” et de 1a, rejoindre l’Angleterre a travers la Russie. . . ! (Jeannette MIRSKI, The West- ward Crossing, p. 123).