Se ee 8, Le Soleil de Vancouver, 29 juin 1973 Le Jardin par André CHOLLAT "> eh ya Oui, commettre des er- reurs est humain, mais il faut encore pouvoir y re- médier. C’est, hélas, en urbanisme, une réalité qui n’est enco-' re pas de ce siécle. Je m’explique: avec 1l’accrois- sement de la population des, villes, les organismes cons- tructeurs de maisons, char-' gés par la méme occasion’ de diviser les terrains dis- ponibles, donnent des dimen- sions de plus en plus res- treintes A la propriété. Dans les ensembles (soi-disant modernes) des quartiers nouveaux, les maisons se chevauchent, les jardins ont des proportions de mou- choirs de poche, 1’intimité n’est plus possible. L’arti- ficiel a pris l’avantage sur le naturel, nous sommes a- menés lentement & une con- dition infernale de machines sans A4mes..... Il est temps de réagir, don- nons-nous une chance de re- devenir vraiment humains. Nous ne pouvons changer, du jour au lendemain, ce qui existe. Nous pouvons cepen- dant l’améliorer. Prenons un cas concret: Propriété moyenne, pour ci- toyens moyens - 30 pieds sur 90 pieds - Jardin de fagade: 30 x 25’ Superficie de maison: 25 x ? Jardin arriére: 40 x 30’ a- vec un garage compris de 12. sur 15’ - VoilA qui n’est pas bien grand et toutes les proprié- tés avoisinantes sont de mé- me taille. Comment trouver un peu d’intimité si 1l’on considére que chaque famille a des enfants (deux ou trois) - des animaux familiers, chien ou Chat. Il me reste rien de la na- ture. originale, tout a été arraché pour -créer cet en- semble résidentiel. Nous nous trouvons en pos- session de toutes les infor- mations concefnant propriété lorsque nous sa- vons que le sol est sableux et pauvre, et que nous a-' cette, vons de l’argile en profon- ------- Comme c’est le ess bien trop souvent, nous voi-:; 1A emménagés dans caste te propriété sans Ame, ‘pour -Allee . ~Trethoir cle Rue - vivre les uns sur les au-' tres, parmi des voisins a- vec lesquels on ne s’entend pas toujours. Nous allons voir ensemble, au cours des semaines sui-. vantes, nos possibilités pour: recréer un environnement naturel, dans la mesure de nos moyens. Un travail que: chacun peut réaliser selon ses goilts et ses besoins. elo coin de Foffice de la langue francaise Vi Ous men aes tant par Louis-Paul Béguin ee histoire vraie dune idée folle : Il était une fois un Fran- ais un peu fou qui s’appe- dait Monsieur de Sivrac. En 1790, un an aprés la Révo- lution, il déambulait dans les rues agitées de Paris, 4 ca- lifourchon sur un cheval de bois, auquel il avait, le pau- vre malheureux, attaché des roues, une derriére 1|’autre. fl faisait rouler son engin en s’aidant de ses pieds. Les gens le disaient malade. Il. avait tout de méme in- venté l’ancétre de notre bi-: cyclette: le célérifére, qui veut dire: qui va vite. Puis en 1816, un nommé Drais de Sauerbon reprit l’idée en: rendant la roue avant mobi-) le et supprima la silhouet-.. te chevaline du véhicule; ce’ fut la draisienne. [1 fallait: encore s’aider de ses pieds' pour la faire avancer. Ce: n’est qu’en 1863 qu’apparut le vélocipéde, construit par deux. Francais: Michaud et Lallemant. On appela d’a- bord celui qui, utilisait ce véhicule un vélocipéde , c’est-A-dire qui ‘a les pieds rapides’. Puis on désigna ainsi le véhicule lui-méme. Les inventeurs avaient pla- cé sur la roue avant 2 ma- nivelles de meule 4 aigui- ser, plus un morceau de fer qui frottait sur la roue ar- riére et quiralentissait l’en- gin. Ils avaient inventé en! somme les eOSERSS et de} frein. On put dorénavant circuler les pieds soulevés du sol, en équilibre. Il fallut dés LA VITESSE Lorsque 1’on parle de vi- tesse en photographie, c’est toujours en co-relation avec l’ouverture du diaphragme et la profondeur de champ. En ce qui a trait 4 la lumiére artificielle ° de studio, les films Kodakrome X, ekta- chrome X et Kodacolor, on pourra se servir d’une vites- se de 1 15 sec. et une ouver- ture de F.2. Onprendra pour acquis que le sujet est as- sez rapproché. -Le soir, une rue de ville avec ses luminosités, peut présenter un sujet intéres- sant.On ajustera 1l’appareil 4130 sec. et F.2.8.Lesmo - numents ou fontaines illu- minées A 4 sec. et F.4. On peut obtenir un effet fantastique en photographi- ant les feux d’artifice . L’ appareil devra étre fixe (sur un tripéde de préférence), lors apprendre 4 garder 1’é- quilibre. Tout le monde sait que ce n’est pas facile, au début. J’ai moi-méme le souvenir de douloureuses chutes, pendant mon appren- tissage du ‘vélo’, enfin pas- sons... La mode, vers 1869- 1870 (c’était 1’exposition u- niverselle de Paris), s’em- para vite de cet extraordi- naire véhicule. Ce fut le bi- cycle. Ah, le voila le mot connu. Mais la roue avant du bicycle est énorme, la roue arriére toute petite. Le poids du cycliste est con- centré sur la roue avant, car la selle est fixée tout en haut de.la roue géante. Un. nommé Victor Renard cons-: truisit méme. un bicycle en 1878 pour lequel il fallait une échelle afin de se’ ju- cher tant bien que mal sur la selle. On devait avoir le vertige et, en cas de chu- te, c’était l’hOpital. Et, bien sr, les piétons étaient af- folés. ‘‘ Quel est donc ce fou, perché sur la roue ridicu- le, qui s’améne, pédalant 4 toute vitesse, risquant tous les dangers! Ah, vraiment le progrés!’’ soupirérent a- lors Parisiens Londoniens et Américains, car la fié- vre du sport cycliste eut vite fait d’envahir toutes les sociétés. Des femmes de- mandent le divorce en évo- quant la folie des maris cy- clistes. Pensez un peul Qu’A cela ne tienne: on n’arréte pas le progrés. On se mit 4 inventer: le monocytle A par Lucien BELLIN. Photo On peut photographier un coucher des oleil pendant les 15 minutes qui suivent son coucher, 1 30 sec. 4 F. # V’ojectif 4 l’infini. Lorsque vous vous servi- rez de l’ektachrome ASA 60: couleur ou blanc et noir, ou du Plus X pan, vous pour-' une roue, qui ne fit pas long , feu; ile quadricycle a- vec ses quatre roues qui don- na l’idée A trois inventeurs: Dion, Trépardoux et Bouton, de fixer une machine A va- peur 4 la place des péda- les comme moyen de faire tourner les roues. Ce fut... l’ancétre de 1’automobile. Eh , oui. Il y eut aussi le podiscaphe d’un Frangais fa- tigué de pédaler--sans pneus & l’epoque-- sur les routes cahoteuses. Il pédala donc sur l’eau. Le podiscaphe fut l’ancétre du pédalo. Mais le progrés continuait. D’autres Frangais en vinrent 4 modifier et équilibrer le véhicule; les roues furent égales, le poids réduit. On perfectionna le tout : les freins, la chafne qui relia les pédales centrales 4 la roue arriére motrice, ce qui rendit le véhicule bien plus stable. Un Anglais, John Dunlop, inventa le pneu gon- flable. Le bicycle disparut et sa petite-fille, plus lé- gére, plus petite, plus aler- te, fut baptisée, naturelle- ment, la _ bicyclette. Voila pourquoi il est anachronique et faux de parler de bicy- cle de nos jours. Dans les musées, il y en a peut-é- tre encore de ces vieux bi- cycles encombrants, mais. sur nos routes, ce sont des bicyclettes d’agrément, de sport, toujours agréables 4 prendre pour une randonnée saine et revigorante.sur les belles routes du Québec. rez soit doubler la vitesse,,. soit fermer l’ouverturé d’un stop du: diaphragme. Pour les perfectionnistes de la photographie, habituez- vous 4 prendre des notes, surtout lorsque vous expéri- mentez 7N’atten- dez pas les journées ensol- eillées car ¢a ne fait pas né- cessairement les meilleures photos et d’ailleurs vous ris- quez fort bien d’attendre longtemps ces jours 1a... Clic !! Pee eeeeeeeeee Tout n’est qu’une question de vitesse, avec les films que nous avons Kodachrome ou Kodacolor, pour prendre des photos dans la ville 4 des heures différentes, voi- ci quelques indications: Le soir, dans une rue bien claire, pour avoir de bons résultats, -1.308me. de se- conde 4 F.2, des monuments ou des fontaines bien éclai- rées, 4 secondes A F.5.6. A Vhorizon la ville et ses batiments éclairés, 4secon- des F.2.8. Un homme prononcait le GE en ZE. Un jour il photographie une vache et lui dit : — Allons, ne bouzons pas ! The Alpine Furniture Factory VAUGIER BROS. 44865 SHERBROOKE ST.. VANCOUVER 15. B.C. 327-7515 | oe Guillaume, dit JVinstitutrice, cite-moi maux d’Afrique que tu connais. | Alors le petit Guillaume de répondre : — Trois éléphants, deux lions et quatre girafes, m’dame ! QUALITY DRAPE MATES LTD. 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