sees gavin Par Alan McLean La tragique explosion de la navette Cha lenger, le 28 janvier, porte un dur coup au programme spatial américain. La NASA, déja critiquée par plusieurs spécialistes des Forces Armées et du Congrés pour avoir mis toutes ses ressources dans ce programme d’une extréme com- plexité - et d’un coat énorme -, risque d’avoir beaucoup plus de difticultés 4 obtenir les crédits nécessaires 4 la poursuite de son rogramme. D’autant plus que ies concurrents de la navette pour le lancement de satellites, la fusée européenne Ariane en téte, peu- vent accomplir cette tache beau- coup plus économiquement. L’accident tragique du 28 jan- ’ vier assombrit. une histoire con- troversée depuis ses débuts, mal- gré le fait que les navettes spatiales puissent étre considérées “comme de _ véritables chefs- d’oeuvre technologiques, des “huitiémes merveilles du mon- de”. Le 12 avril 1981, John Young et Robert Crippen montent a bord de Columbia. C’est le premier lancement d'une navette spatiale américaine. De toute l’histoire de la NASA, jamais des astronautes n’ont pris autant de risques, ce premier vol n’ayant pas été précédé d’essais sans occupants. Sous xeung et Crippen, trois millions e kilogrammes d’oxygéne et cape ae tae? liqui- des, quatre millions de kilos de combustible solide pour _ali- menter les trois moteurs princi- aux, déja reconnus pour leurs Hefaillances habituelles lors d’es- sais en laboratoire. Pour les protéger de ce cauchemar pyro- technique, aucun systéme d €jec- tion automatique: celui-ci a été abandonné en cours de route pour réduire les dépenses. Malgré les images saisissantes Un spectacle qu’on ne reverra pas de sitét. présentées a la télévision, ce premier lancement illustre bien ce qu’a été l'histoire de la navette spatiale: une histoire de cou- pures budgétaires et de tiraille- ments entre l’Agence de l’aéro- nautique et de l’espace (NASA), les Forces Armées et le congrés. Satellite artificiel A la fin des années 1950, les Soviétiques lancent le premier satellite artificiel ; les Américains répliquent: la course a l’espace est commencée. Avec une capa- cité de 50 tonnes, Saturne devient la fusée modéle. Mais il y a un probléme de taille: les fusées qui s’envolent ne reviennent plus! A chaque fois qu’une fusée Saturne quitte la rampe de lancement, 185 millions de dollars s’en vont en fumée. L’espace devient un dep oto Ily a une solution: des véhicules qui font l’aller-retour. Pour la NASA, le véhicule réutilisable ést attrayant. Sa mise La semaine au pout dépendra du coat de la recherche et du développement d’un prototype, du nombre de lancements annuels et de la charge utile transportable. Ainsi, soutient la NASA, plus il y aura de lancements et plus la navette pourra transporter de poeerey plus elle sera rentable. Une trentaine de voyages annuels suffiraient amplement pour dé- frayer les couts. Fort de ce coussin financier sécurisant, la NASA choisit la Cadillac. Mais face aux compres- sions budgétaires en 1971, la NASA réduit son estimation totale de 14 4 10 milliards de dollars. L’année suivante, le gouvernement comprime les dé- enses annuelles de la NASA a ,2 milliards de dollars: la navette sera plutét une Chevy. Cette approche ne plaft guére,et rapidement les prototypes se succédent les uns aux autres. Chacun tire de son cété: tel prototype est trop petit, tel autre t du scoutisme et du guidisme Chaque année, au mois de février, guides et scouts célébrent la féte du fondateur du mouve- ment, Sir Robert Baden-Powell ainsi que leur appartenance a ce mouvement. Le génie de Baden-Powell, ce militaire de carriére qui se transforma en éducateur, est sans doute d’avoir compris que les jeunes eux-mémes, l’€quipe, la “gang” est un des plus puissants agents d’éducation... 4 condition d’en canaliser les énergies. Aussi retient-on encore cing moyens pédagogiques qui sont pour ainsi dire la clé du guidisme et du scoutisme: le jeu, l’€quipe, la nature, la féte et l’engagement. Importance de la meute Tout se greffe autour de cela. Chez les Louveteaux, c’est le livre de la jungle avec son Akela ow les petits loups apprennent l’impor-: tance de la meute tandis que les Jeannettes, dans leur ronde, chemineront dans des sentiers ot se cachent des fleurs importantes. ~ Cette découverte de soi et des autres se développe chez les Eclaireurs et chez les Guides ot se poursuit, explique-t-on, cette marche a lidentié, a l’auto- nomie, a l’engagement. C’est un peu pour témoigner de ce qu'ils sont que, du 16 au 22 février prochains, louveteaux et jeannettes, éclaireurs et guides, pionniers et kamsoks porteront l’uniforme a l’école et dans leurs jeux. (Kamsok est un mot montagnais et signifie “au-dela des rochers”’; il représente l’idéal ewer re ewe ee -Si tu veux faire partie du Mouvement Scout ou Guide contacte les personnes suivantes: Mission: Gisele Killy 826-8766. Maple Ridge: Louise Phili 467-1072. Victoria: Aline Tétrault -0663. Maillardville: Henriette Bruno 936-4180 et Napoléon Gareau 936-2760. Vancouver: Yvon Boisvert 669-5264 ou 875-6760. Le Soleil de Colombie, vendredi 14 février 1986 —13 Un chapitre tragique d’une histoire mouvementée trop dispendieux, ou ne corres- md pas aux exigences de "Armée, etc. Soudain, en 1972, pour mous- ser sa campagne électorale, Richard Nixon annonce officiel- lement le programme de la navette spatiale. Le premier départ est alors prévu pour mars 1978. De tous les intervenants impliqués, seule l’Armée de l’Air est satisfaite du modéle choisi. De son cété, la NASA se résigne: mieux vaut le projet choisi que rien du tout. Bon train Al’exception de nouveaux mo- teurs, la fusée de lancement sera entiérement basfée sur une technologie déja connue. La recherche va bon train, mais entre 1974 et 1977, la NASA doit absorber, 4 méme son budget, plus de 300 millions de dollars de coupures de !’Etat. Face a so yak eae les tits pépins deveinnent de PIs La fusée de lathe. ment est trop lourde. Quelque chose doit disparaitre. Ainsi, la NASA abandonne le systéme d’éjection. Elle retire aussi les moteurs auxiliaires de la navette. Celle-ci n’aura plus la capacité de circuler librement et devra méme lanner lors de son atterrissage. le nombreuses caractéristiques sont laissées de cété. De plus en lus, la navette s'éloigne du véhicule de l’espace prévu a lorigine. En 1978, les moteurs font défaut. aL cing essais, quatre sont endommagés! Il faut plusieurs mois et 21 millions de ollars supplémentaires pour les réparations. Des problémes per- tubent aussi l'installation du bouclier thermique. Le lance- ment de la navette n’aura pas lieu en 1978. B& Canada L’année suivante, la NASA demande plus de fonds. Pour le Président Jimmy Carter, la na- vette doit rattraper le temps perdu. De plus, l’Armée de 1’Air soutient que, face aux Soviéti- ues, ce n’est plus une question ‘argent mais de sécurité na- tionale. Pour la premiére fois depuis 1971, le programme spa- tial n’est plus limité par son cout. Mais la NASA aura payé le prix, celui de son autonomie. Pour la premiére fois depuis le pro- gramme Apollo, le budget des activités spatiales de l’Armée de l’Air dépasse celui de la NASA. Mise a feu Cette infusion de capitaux n’est pas sans effet et le 12 avril 1981, c'est la mise 4 feu et le premier départ de-Columbia. Aprés qua- tre vols de mise aux point, le premier vol opérationnel de la navette a lieu le 11 novembre 1982. Chacune des deux années suivantes est marquée pe quatre lancements. Puis 1985 voit huit véhicules quitter l’attraction ter- restre: les lancement deviennent resque une activité banale... jusqu’a la tragédie du 28 janvier. Pourtant, malgré tout les inves- tissements et les développements technologiques, le prix de revient actuel, pour transporter un kilo- amme de masse utile dans ‘espace, est le méme qu'il y a 14 ans, a be Sa du programme Apollo. La concurrence des Européens, avec Ariane, et l’im- ssibilité d’effectuer autant de ancements que prévu, ajoutent aux problémes économiques des navettes. C'est alors tout le programme spatial qui est remis en question par plusieurs m- nages influents, tant au Congrés ue dans l’etablissement mi- litaire. Travaux publics Public Works Canada Vente de propriéetés Les propriétés suivantes Colombie-Britannique. Le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire de Travaux Publics Canada dispose d'un nombre de propriétés & vendre par soumission publique d’une cété a l'autre. prétes Ala vente a -vendre en Wireless Road. Fort St. John - Comox, C.B. - 0.27 hectares au coin de Kay Bay - Chapelle Road et Comox, C.B. - 6.51 hectares situé a Little River Road, au Nord de Don Road. Courtenay, C.B. - 0.42 hectares au pied de Western Road, de Dingwall Road. Invermere, C.B. - 5 terrains résidentiels libres situés a la Subdivision Wilder. Résidence A 9536 - 118¢me Avenue. Une brochure décrivant Les offres scellées pour l'achat des propriétés décritesci-dessus seront regues jusqu’é 14h00 p.m. (P.S.T.) le 17 avril 1986. toutes les propriétés fédérales, a _vendre d’une céte a l'autre est disponible. Pour obtenir la brochure, s.v.p. adressez vos demandes de renseignements aux Services des Biens Immobiliers au soin de Margot MacFadyen, 1166 rue Alberni, Vancouver, C.B., V6E 3W5. Tél: (604) 666-8517. Les particuliers et organisations qui sont intéressés de faire des offres de soumission pour acheter doivent obtenir les formulaires au Département de loffre pour achat. CHAQUE FORMULAIRE POUR ACHAT VARIE POUR CHAQUE PROPRIETE. Les formulaires peuvent étre obtenus en contactant le Chef, contrat Politique et Administration, Travaux Publics Canada, 1166 rue Alberni, Vancouver, C.B., V6E 3W5, téléphone (604) 666-0185. LE DEPARTEMENT SE RESERVE LE DROIT DE REJETER TOUTEOU UNE PROPOSITION RECUE. Canada Se Sasi reper nes eee. | had, ltl ‘