TRO TA généralement _ tien général, les vers leur foyer. Un ~ ple élément . et son par l’Architecte A.M.Bernou - EnAmérique, Depuis Deux Siécles, La Maison Indivi- duelle Est Restée Le Symbo- le Culture] Fondamental - Le vocable ‘‘Suburbain’’ appelle une image de mai- sons individuelles alignées 4 l’infini. Cette image est sans doute stades élémentaires des projets, les maisons étant implantés sur des terrains plats. Seu- les quelques variations mi- neures les différencient. ~—Dés le départ des entrepri- ses, l’installation des occu- pants, une lente transforma- tion démarre. Pardes a- grandissements, des trans- formations de style, par le reboisement, le paysagisme. ou simplement par unentre- habitants modifient leur foyer. Ce processus, généralement assez lent, ne devient per- ceptible qu’aprés plusieurs ~ annexes, 4 l’inverse des im- meubles d’habitation ot les périodes d’occupation sont bréves et l’aspect extérieur uniforme. Ce genre de transforma- tion indique 4 la fois une réaction 4 l’habitat et les preférences de 1’occupant. Conjugué avec plusieurs mo- difications similaires, il offre aux architectes ‘une source inestimable per- mettant les interprétations d’attitude des occupants en- sim- tel que la cld- ture indique par sa forme emplacement un jeu d’attitude variant de la ' sécurité et de la territoria-. lite au prestige et aurappel historique. Un grillage de -4°0?? couronné de fil (...)- -constitue certainement une /précaution pour assurer la J . justifiable aux” me i a nl protection. Une cldture en Ppiquets blancs de 167’, déli- mitant une petite superficie prés de la maison ou en- tourant une étendue de pe- louse 4 l’entrée, semble é- tre suggérée moins par un souci de fonction que par u- ne image (un rappel des cours traditionnelles) ou une sensibilité 4 l’espace (divi- sion hi¢rarchique de l’espa- ce prés de la maison). .Le marquage d’une cour d’en- trée formelle par une cl6- ture basse est une caracté- ristique courante dans la maison plus luxueuse située sur de grands terrains, la publicité grandissant le co- efficient ‘‘ Prestige’’ de cet-— te pratique. Une cldture bas- se détachée de la maison im- plantée 4 cdté dutrottoir sur rue fait preuve de territo- rialité; exprimant néan- moins d’authentiques sé- parations d’espace, protec- tion de la pelouse ou rappels historiques. La cléture, de par ses caractéristiques physionomiques (piquets lis- ses blancs, pierres, etc. . -) rappelle souvent des précé- dents historiques ou campa- gnards: mais ce rappel est généralement couplé avec d’autres motivations. Je peux citer, pour illus- trer cette assertion, le cas d’un immeuble d’habi- tation de l’est de Vancouver ot une cloture en piquets blancs, soigneusement exé- cutés 4 la main, a été ins- tallée apparemment pour protéger l’herbe des piétons en quéte de raccourci. La cloture de l’ensemble voisin, identique, illustré en phéno- méne courant, l’adoption et la répétition d’un élément par des voisins proches. QUELLE & AB DESIGN UE SOIT L’ENVERGURE VOTRE PROJET ren RENOVATION-DECORATION BOUTIQUE, HOTEL, RESTAURANT. _ BUREAU D’AFFAIRES, DISCOTHE- QUE OU RESIDENCE. 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Alors que les modifications dans la fonction ou dans l’utilisation d’un élément sont suggérées par l’entretien, le besoin d’intimité, de protection contre les intempéries, 1’i- solation, la sécurité ou le besoin d’extension, les mo- difications d’image motivées plus abstraitement par le rappel historique, l’esthétique, la territoria- lité, la description person- nelle ou le prestige. Dans beaucoup de cas, la fonction et image se chevauchent. Sachant que l’aspect d’un jusqu’a sun certain point, identique avec les attitudes de l’occupant, j’ai étudié et enregistré des utilisations variées des éléments externes de mai- sons en classant les exten- sions et les modifications effectuées par leurs: occu- pants. Cette étude avait pour but de définir les attitudes en- vers la fonction, l’aspect et implantation de J’habitat, de maniére 4 découvrir si l’intensité d’image et la disposition . fonctionnelle changeaient avec le type d’*habitat et la région, si le type de modifications ef- fectuées au cours d’une pé- riode donnée avait un rap- port avec la valeur de la maison. 52 elles ’ sont. Le Soleil de Colombie, 9 Aoftt 1974, ll LE VOYAGE SUBURBAIN Chronique du Canada Francais RADIO-CANADA A EDMONTON L’achat du poste CHFA d’ Edmonton par la Société Ra- dio-Canada marque la fin d’une étape de la radiofran- gaise dans 1’Ouest. Le Con- seil dela Vie frangaise, dans les années 30, avait accordé son appui aux postes francais de radio dans 1’Ouest 4 leurs débuts. Le réve d’une radio fran- ¢aise de l’Ouest devenait réalité avec l’ouverture du premier poste 4 St-Boniface en 1946, du second 4 Edmon- ton en1949 et des postes dela Saskatchewan en 1952. Lors du lancement de Ra- dio-Ouest, les francophones avaient maintenu quela ra- dio étaitla responsabilité de la Radio d’Etat,quine pouvait alors accepter pareille en- treprise. Il a fallu d’abord batir ces postes pour que, par la suite, Radio-Canada puisse assumer par étapes son entiére responsabilité: d’abord avec le réseau Ed- mundston-Edmonton en1952, plus tard par une aide finan- ciére sous forme de loyera chaque poste, commengant par St-Boniface en avril 1973, les deux postes de la Saskatchewan en septembre de la méme année, finale- ‘ment celui d’Edmontonen a- vril 1974. Il y a plus de six ans, Ra- dio-Canada décidait d’ins- taller son propre poste 4 Vancouver afin de desservir les francophones de la cdte du Pacifique; depuis, ony a- joute des satellites pour ccompleter le rayonnement; au Manitoba, Radio-Canadaa installé deux postes satel- lites, l’un A Ste-Rose-du- Lac, l’autre 4 St-Lazare et, depuis juin 1974, atteint les francophones de Thompson, 4 500 milles de Winnipeg, a- vec unposte 4 fréquence mo- dulée. L’on procéde de la méme facgon en Saskatche- waneten Alberta, dans _ le but d’atteindre tous les gens parlant francais. La télévision frangaise a aussi franchi les frontiéres de l’Ouest du pays: les ré- gions de Winnipeg et d’Ed- monton sont servies de fa- ¢on adéquate; en Saskatche- wanet A Vancouver, on dif- fuse en fin de semaine quel- ques heures d’émissions frangaises et cen’est qu’un commencement. Les structures de Radio- Canada sont donc maintenant bien établies avec, comme Directeur Régional des Prairies et del’Alberta, M. Léo Rémillard et son ad- joint, M. Roland Couture, ancien directeur de CKSB. Les quatre postes francais de radio sont sous la direc- tion de MM. Maxime or. a niers A St-Boniface, Ray- mond Marcotte 4 Régina, Guy Pariseau 4 Edmontonet Jacques Landry 4 Vancou- ver. Entélévision francaise, MM. Paul Dumaine et Jac- ques Boucher sont respec- tivement directeurs de Win- nipeg et Edmonton. Plus de cent personnes tra- vaillent 4laradioet unnom- bre toujours grandissant est retenu par la télévision auquel il faut ajouter pi- gistes et recherchistes qui participent A certaines réa- lisations. La Société Radio-Canada assume Maintenant toute sa responsabilité et dé- veloppe ses services A travers tout l’Ouest ca- nadien pour desservir francophones et anglopho- nes dans les deux lan- gues Officielles du pays. SAVEZ-VOUS QUE... OTTAWA -_ L’Honorable Herb Gray, Ministre de la Consommation et des Cor- porations, a annoncé 1’oc- troi de subventions de $25,000 chacune 4 1’Asso- ciation coopérative d’éco- nomie familiale et 4 1’Ins- titut de promotion des _in- téréts duconsommateur, or- ganismes oeuvrant dans le domaine de la protection du ‘-consommateur. Il a égale- ment annoncé 1’octroi d’une subvention de $4,000 au Con- seil canadien d’expérimen- _tation des jouets. On sait que les 2 organis- mes cités ci-dessus TACEF et PIPIC sont 4 but non lu- cratif, basés au Québec. La subvention de l’ACEF lui permettra de continuer son programme déj& en cours (éducation du consommateur et aide a l’individu en ma- tiére de crédit). IPIC pour- ra poursuivre son pro- gramme en cours (protec- tion du consommateur, sur- tout secteur alimentaire). Le Conseil canadien d’ex- périmentation des jouets est un organisme bénévole qui met certains jouets ‘‘4 l’es- sai’’, et publie les résultats pour aider les consomma- teurs dans leurs achats. subvention lui permettra de continuer son travail dans ce domaine. OTTAWA . -__ L’Honorable Herb Gray a révélé au pu- bliclesnoms des anneaux de dentition remplis de gelée ayant fait l’objet d’essais ré- _ cemment et qui ne sont pas conformes aux prescriptions de la Loi sur les produits dangereux. Une interdiction semblable, de mail972, por- te sur l’importation, la vente et. l’annonce d’articles pour bébés qui les portent facile- ment a leur bouche, tels que les sucettes et anneaux de dentition renfermant une matiére contenant des mi- cro-organismes nocifs. Les inspecteurs du Minis- tére ont déja pris les mesu- res pour faire retirer du marché les produits non- conformes au réglement, Pour les produits déja dans _ la maison, on suggére de les faire bouillir de 10 4 15 KHXXX COTABATO, Brésil— La tribu des Tasaday, ce groupe- ment humain unique qui vit encore a lage de pierre, compte désormais 28 membres depuis la naissance récen- te dune petite fille. C’est la deuxiéme naissance enre- gistrée dans la tribu depuis sa découverte en juin 1971 par des ethnologues dans la province de Cotabato. K¥X¥ minutes pour vérifier la ré- sistance 4 la chaleur des piéces en plastique. ‘‘Si l’anneau se sépare 4 la join- ture ou s’il tombe en mor- ceaux, dit M. Gray, “il ne faut plus l’utiliser et il faut le jeter*’. OTTAWA — Le ministére de la Consommation a communiqué la liste des noms de marques de téti- nes qui ne satisfont pas aux nor- mes de sécurité établies en vertu de la loi sur les produits dange- reux. - Le ministére indique que ses inspecteurs procédent actuellement a la saisie des produits non sécuri-_ taires et exhorie les marchands a les retirer immédiatement de leurs étalages. “Ces tétines, lit-on dans le com- muniqué, peuvent mettre en la santé des bébés en ine a leurs voies respiratoires ou en leur causant diverses blessures.” La liste des produits” visés par le ministére avait déja été _publiée par la Presse Canadienne qui avait omis cependant de préciser le nu- méro des marques réprouvées: Algy Gale Baby Gem, modéles 39, 139 et 555; Baby Brand Soo- ther; Baby World Orthodontic Paci- fier 7510; Bedford Industries Nik Orthondontic 3310; Soothers 3307, 3315, 3317, 3318, 3322, 3323, 3331, 3365, 3366, et M539; Chantex King Chi32L, et Chi49 blanc; E.P. Chester Angel Wear A20, A25 et A30 trois piéces; Questor Evenflo A pas "lige Be Soother R16; 0 y Petite, Baby Soo- ther, ee Grip Honey Tip et Chico Anatomic Soother, , Marques ne pee 2 aucun numéro de modéles. sie