dia TELEVISION 7 INTERNATIONALE Information, cultura, spectacles, kv sans frontiers | Voirhoraire complet page 11. Le 24 juin dernier, le Bureau du Québec 4 Vancouver était 1’ hdte d’une réception en |’ honneur dela Saint-Jean-Baptiste, qui a réuni plus de deux cents in- vités dans |’Atrium de la Banque Hongkong du Cana- da. On apercoit surla photo, M. Jean-Louis Hérivault, re- présentant du Québec a Vancouver, s’adressant aux membres du corps consu- laire, intervenants de la communauté Franco- Colombienne et représen- tants du milieu des affaires venus célébrer la Saint- Jean-Baptiste.Q "Ceres meen? PAR MAMADOU GANGUE Vancouver va accueillir, 4 compter du 7 jusqu’au 12 juillet 1996, la Xléme Conférence inter- nationalesurle SIDA. Ceseral’oc- casion pour les experts, en prove- nance des cing continents, de faire le point sur ce fléau qui aura mar- qué de son empreinte cette fin de siécle. Le SIDA aura tour a tour suscité l’incrédulité, la peur, l’an- goisse, le chagrinet]’impuissance de milliards d’individus. Son in- trusion dans le confort douillet de l’ Aprés-révolutionsexuelle a la fin de la décennie 70 aura bouleversé indubitablement les comporte- » P) ments individuels et des sociétés contemporaires. Certes, l’histoire de |’hu- manitéa été traversée, tout au long, par des cataclysme et des épidé- mies. Mais, a chaque fois, 1’étre humaina pu venira boutet prendre le dessus sur’ hostilité. En revan- che, depuis l’apparition du SIDA, la communauté scientifique livre un véritable bras de fer contre un monstre farouche aux capacités XI Conférence internationale destructrices insoupgonnées. Sans sur le SIDA jeter l’éponge, cette méme com- munauté continue malgré tout a Va mcouver persévérer pour trouverun reméde : Se contre le SIDA. 7 aui2 juillet Le rendez-vous de Van- 1996 couver sera placé sous le signe de La XIe Conférence internationale sur le SIDA! ~ Vancouver : Le Rendez-vous de l’espoir lespoirentant que forumd’échan- ge, mais aussi et surtout, celui qui peut étre de la franche collabora- tion entre les différents pays et continents, sans se soucier du mercantilisme que la future dé- couverte entrainera. En effet, de- puis une décennie, Américains et Européens se chamaillaient tout juste poursavoira quiallaitrevenir la paternité de la découverte du virus. Ainsi, le Professeur Mon- tagnier de France a dii croiserle fer avec son homologue américain, Monsieur Gallo. C’est trés récem- ment, il y aa peine unan ou deux, qu’ ils ont signé une sorte de paix des braves. 3 L’enjeu principal autourdu SIDA, au-dela dela découverte du reméde lui-méme, est celuia priori de la manne financiére qui en ré- sultera. Européens et Américains aimeraient, de fagon égoiste, em- pocher les dividendes aux dépens de l’autre. Il est bien certain que pendant ce temps, onest bien loin de la concertation. Aprés quinze ans de combat contre le SIDA, le rendez-vous de Vancouver réussira-t-il 4 recentrer l’enjeu sur les vraies préoccupa- tions? Le quotidiendes chercheurs, l’incertitude et la discrimination dans laquelle vivent les malades, les attentes son importantes et les défis de taille. O wi 29n* 10 Vendredi 5 juillet 1996 Courier 28me classe /Sacond Class Mal m* 0046 1645, Séme Ave. 0., Vancouver, (604) 7309575. Fax : (604) 730-9576. adresse électronique : 102627.21 72@compuserve.com 60 cents TPS incisse L’assimilation: Bhai un phénoméne «normal» selon le président. du Conseil du Trésor. OTTAWA (APF) : Le président du Conseil du Trésor, Marcel Massé, estime que l'assimilation est «un phénoméne nor- mal, naturel» et qui arrive partout dans le monde od les minorité&s font face a des majorités. M. Massé répondait ainsi au séna- teur Jean-Claude Rivest, qui s’étonnait de ne jamais entendre le mot «assimilation» sortir de la bouche des ministres qui com- paralssalent devant le comité permanent des langues officielles, «alors que ce sont des réalit&s vécues». «Est-ce qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui sait au gouvernement que l’assimilation, ga existe», a deman- - dé M. Rivest au ministre Massé lors de sa comparution devant le comité. M. Massé avait jusque 14 beaucoup insisté sur «les améliorations considérables» au sein de la fonction publique fédérale depuis l’adop- tion dela Loi surles langues officielles etsur «les résultats assez extraordinaires» obte- nus dans une province comme le Nou- veau-Brunswick. “Le ministre a finalement admis qu’il était virtuellement impossible d’en- rayer totalement le processus d’as- - similation: «C’est sOr qu’on ne réussira pas a 100 pour cent, parce que la capacité d’assimilation de la majorité est énorme». Pour empécher I’as- similation, a-t-l ajouté, «// faudrait empé- cher les contacts avec les autres grou- pes». Mais c'est grace aux programmes fédéraux, a-t-l ajouté, si des communau- tés francophones ont ét6 «préservées» jusqu’a ce jour. Le service au public s'améliore D'autre part, le ministre Massé a déposé un rapport qui fait état d’une amélioration importante des services lin- guistiques qui sont offerts dans les 4000 bureaux fédéraux qui ont une obligation de servir le public dans les deux langues officielles, Selon ce rapport, le service en personne était maintenant disponible dans les deux langues officielles dans 9 bureaux sur 10 au pays. La situation des bureaux fédéraux des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon, de Terre-Neuve et de la Sas- katchewan demeuralt toutefois préoc- cupante. Le service au téléphone était aussi disponible dans les deux langues officielles dans 9,3 bureaux fédéraux sur 10. Sk provinces et tertitoires ont toutefols une performance inférieure 4 90 pour cent. L’accueil en personne et au télé- phone dans les deux langues officielles se serait amélioré de fagon spectaculaire. Lors de I'évaluation des bureaux fédéraux par le Conseil du Trésor en 1994, prés de la mottié des bureaux avalent une mauvaise perfor- mance a ce chapitre. Or, selon les récentes informations transmises au Conseil du Tré- sor par les institutions fédérales, pas moins de 88 pour cent des bureaux désignés bilingues étaient maintenant en mesure d'offrir des services dans les deux langues officielles. L’amélioration est pour le moins spectaculaire A peu prés partout au pays, notamment dans certaines provinces ma- titimes. Il y auralt aussi une amélioration en ce qui a trait a la signalisation bilingue. Le Conseil du Trésor recomman- de toutefois au lecteur d’interpréter ces données avec prudence. Dans les deux tiers des bureaux fédéraux, ce sont en effet les institutions fédérales elles-mémes qui ont recueilli l'information pour le compte du Conseil du Trésor. En 1995, une vérification effectuée auprés de 1200 bureaux fédéraux par le Commissariat aux langues officielles indi- qualt que seulement 79 pour cent (72 pour cent en excluant le Québec) étalent en mesure d'offrir des servi- ces de qualité dans les deux langues officiel- les. ieee: |