ACTUELLEMENT AFFNO AVRIL 2015 CABANE A SUCRE (de la page 4) Mais pour nous, la nouvelle la plus excitante c’était qu’une classe de I’Ecole Secondaire de Queen Charlotte (Haida Gwaii) viendrait a Prince Rupert pour notre festival. Pendant |’aprés-midi du vendredi, le 30 janvier, la classe de QCSS a visité la classe de Mme. Nancy Griffith Zahner de Charles Hays, et les enfants ont joué aux cartes © (voyez l’article et les photos a la page 8). Vendredi soir, au Centre Lester, le groupe de musique Pastiche était en spectacle. Ben Cornwall de Prince Rupert a ouvert le spectacle avec quelques chansons. Parce que la majorité de gens savait que le groupe jouerait de la musique aussi a notre Cabane a Sucre, nos nombres ont été affectés un peu pour cette soirée; quand méme, plus de 50 personnes ont participé au spectacle. Le haut point de la fin de se- maine est arrivé samedi matin, LE MOT (de la page 3) Avec le frangais, c’est un peu différent parce que chaque Conseil Scolaire recoit des fonds directement du gou- vernement fédéral qui peu- vent seulement étre dépensé pour |’éducation en frangais (immersion et/ou le francais comme deuxiéme langue). Par exemple, pour 2012-13, le Conseil Scolaire de Bulkley Valley a recu plus de $85,000 pour la langue frangaise; le Conseil Scolaire de Coast Mountain (Terrace, Kitimat, Hazelton) a recu plus de $110,000. Pas un sou de ces fonds ne peut étre dépensé pour d’autres cours. L’argent dépend du nombre d’étudiants a plein- temps (Full-time equivalent FTE); si ce nombre augmente, le budget augmente; si le nombre diminue, l’argent di- minue. Alors, l’idée de couper l’immersion frangaise n’est pas si grand un rabais qu’ ils pensent, mais quand méme, la possibilité est toujours 1a. Et voici |’autre partie : B2 est le standard DELF dont chaque éléve a besoin d’atteindre, si ils veulent étre considéré bilingue pour tra- vailler (ou aller 4 l’université en France). Une étude qui a été fait en 2012 par ACPI (I’ Association canadienne des Professeurs d’Immersion) a déterminé que la majorité des éléves qui ont eu leur B2 sont ceux et celles qui sont restés en immersion frangaise, et avec chaque année (jusqu’a la 12iéme année), la chance d’avoir du succés avec le DELF a augmenté (alors, les éléves qui ont fini, par ex- emple, la | liéme année du pro- gramme d’immersion avait une meilleure chance de succés que les enfants qui avait seulement fini la 8iéme année). Alors, pour quelqu’un de dire qu’on n’a pas besoin de I’immersion frangaise a4 l’école secondaire, ce n’est pas correct. Pour ce qui en est de 1’ AFFNO, on a essayé de trou- ver de |’information a ce sujet, et c’était trés difficile, parce que dans le reste de la prov- ince, presque personne ne parle au Centre Civique. Les éléves de QCSS et Charles Hays nous ont aidé comme bénévoles, al- ors, ¢a nous donnait plus de 40 Page 5 Shutter Shack photo Le Pastiche Trio était la téte d’affiche pour la Cabane a Sucre en janvier. Ils ont joué la musique pendant le festival, premiérement au Centre Lester le vendredi soir, et puis au Centre Civique pour le brunch, comme sur la photo. bénévoles pour |’événement! A midi, quand le brunch était prét, la salle était pleine! Voyez “Le Festival” a la page 19. & de DELF. Parce que, a Van- couver, Victoria, ou n’importe ou dans les grands centres, les nombres en immersion fran- caise -- méme avec |’attrition de 12% par année (la moyenne dans la C.B.) aux écoles secon- daires -- restent élevés. Ace moment, nous avons trouvé que oui, DELF of- fre des bénéfices aux étudi- ants qui veulent travailler au Canada (ou en Europe) et la compréhension de la langue frangaise est nécessaire pour atteindre le niveau B2. Les enfants qui restent en immersion francaise jusqu’a la fin de du secondaire auront du succés aussi, en présentant leur certificat Dogwood de la Colombie-Britannique, alors les deux options marchent. En méme temps, la majorité des universités du Canada présentement (et le Québec en général) n’acceptent pas le DELF comme un dossier officiel, alors, si un étudiant veut continuer son éducation en francais dans notre pays, ils doivent rester en immersion francaise. Et oui, le plus long qu’une personne reste en immersion frangaise, la meilleure chance qu’ils ont d’avoir du succés avec le DELF B2. Alors, qu’est-ce qu’on peut faire dans notre coin? Oui, on doit faire beaucoup plus de recherche, et on doit continuer a apporter 4 nos membres tout information que |’on peut trouver (et je vous dis que ce n’est pas facile quand on n’a pas beaucoup d’aide avec ce sujet!). Mais, en méme temps, on doit continuer a protéger la langue frangaise, et aussi, le programme d’immersion fran- caise dans notre région, parce que c’est évident qu’un sans l’autre (DELF et l’immersion francaise) ne marche pas si bien que 1a ott les deux existent ensemble. Alors, oui, nous supportons le DELF en tandem avec l’immersion frangaise, mais si on peut seulement avoir une ou l'autre, notre choix sera tou- jours l’immersion frangaise.