Cette chronique nous re- -Viendra maintenant chaque semaine et nous aimerions que ‘*‘PARLONS BATEAUX”? soit ‘‘ Votre Chronique’’. Le Soleil s’est assuré la collaboration d’un groupe de Spécialistes compétents qui -seront heureux de pouvoir -répondre A vos questions. Que vous soyez ‘‘débu- _tant’’ou ‘‘pro’’, que vous dé- Siriez nous demander un conseil ou nous donner une information, contactez-nous soit par courrier au jour- hal, soit par téléphone, une attention rapide etparticu- liére | sera apportée. La Colombie ~ Britannique a l’avantage d’étre un lieu idéal pour le bateau de plai- Sance et jouit d’une renom- -Mée internationale pour la péche au saumon. aan ve ¥ pour le ‘‘plus. gros’’. En 1973, plus de 10,000 pé- f= Le 7éme championnat du ‘monde de cette dite péche se _ déroulera les 10 et ll aoft, | : avec un prix de $25,000.00 PARLONS BATEAUX “LE MOUSSAILLON cheurs ont concours. Un appel au secours a été lancé par les dirigeants; des centaines de pécheurs de l’extérieur désireraient louer un bateau; que vous soyez plaisancier ou profes- sionnel, vous pouvez enre- gistrer votre bateau et re- cevoir un montant de dollars par personne prise A bord; cet enregistrement est gra- tuit, contactez les organisa- teurs au 688-0481. Le mois de Juillet, pour le chinook et le cohoe, estex- cellent; plusieurs de nos a- mis pécheurs nous ont si- gnalé l’abondance de ‘*gros- ses piéces’’. Pourquoi ne pas en profiter vous aussil Nous aimerions recevoir des photos de vos exploits, ainsi participé ace que de ceux de vos juniors; _ nous publierons les plus bel- les. Le gouvernement de la Co- lombie-Britannique amain- tenant un plan d’assurances pour les bateaux. Deux polices sont disponi- bles; l’une pour les petits bateaux allant jusqu’A 24’ et d’une vitesse moindre de 45 milles, l’autre de 24° A 35’ et d’une vitesse de 40 milles maximum. Les bateaux non construits par un chantier naval ne se- ront pas assurés, ainsi que les coques multiples, types Scatse2* ou ‘‘trimaran’’. Toutefois,- cette assurance n’est pas un monopole du gouvernement et les firmes privées pourront continuer de couvrir votre embarca- tion. Des crédits seront accor- dés au’plaisanciers qui bé- néficieront d’un cours du ‘*Power Squadron’’ ou du ‘Coast Guard Auxiliary’’. Le fait,également,de possé- der des appareils, tels que Radar, Radio, Téléphone, Sonar, Détecteur de gaz, Systéme d’incendie, etc... diminuera . également le coat de votre prime. Pour tous renseignements complémentaires, vous pou- vez vous adresser directe- ment aux agents du I.C.B.Cs Partout dans la province. Le Conseil de la Semaine: Sous aucun prétexte, ne partez pas sur l’eau_ sans emporter un gilet de sauve- tage par personne. Nous vous recommandons de plus d’y adjoindre un sifflet cousu ou attaché 4 l’aide d’un lacet, ce qui vous permettra, en cas de bain forcé, de mieux vous faire entendre et d’a- valer moins d’eau que si vous criez 4 l’aide. se 3 ene sete eS ARTISTE DU COIN”’’ Antoine Beauregard a 2 ans lorsque sa famille dé- cide, en 1913, de venir s’ins- taller dans 1’Ouest. Le voyage s’effectue sans trop de dégats, les animaux Occupant .une moitieé de la voiture et la famille, qui comprend alors les parents, - occupe l’autre moitié. Le rouet.. de lar mére “est brisé, au grand désespoir de cette derniére, mais tout le monde arrive sain et sauf a _ destination, c’est-a-dire en Saskatchewan. Il faudra, jusqu’a ce que le passer plusieurs nuits dans la voiture. ‘‘La nuit, on en- tendait les loups’’, raconte Antoine. ‘‘La mére avait peur et n’osait pas sortir de- hors. ...”’ _ §$ix ans plus tard, en 1919, une maladie oblige la famille A vendre la ferme pour par- tir au Brésil. Le docteur a été formel: ‘‘vous ne survi- _vrez pas 4 un autre hiver eici2s La famille s’est considéra- _blement agrandie depuis le - départ du Québec; les enfants sont maintenant au nombre de 9. Antoine est alors Agé de huit ans. Au Brésil, la vie n’est pas toujours facile pour les nou- _ veaux venus: ‘‘A l’école, les plus grands essayaient tou- jours de nous voler notre -gofter. Il fallait souvent se ‘défendre & coups de poings.. C’est A cette époque que les dons artistiques du jeune Antoine commencent a se -Manifester,