Sur la scéne provinciale Etudes postsecondaires en francais Aprés plusieurs démarches auprés des représentants des gouvernements provincial et fédéral, la Fédération a pu poursuivre son initiative visant a procurer a la communauté francophone de la C.-B. des programmes d’éducation postsecon- daire en frangais. Elle a en effet signé une entente avec le ministére de |’Education de la C.-B. par laquelle ce dernier s’engage 4 verser, via le Pro- gramme des Langues officielles en Enseignement du ministére du Patrimoine canadien, une subvention permettant a la Fédération de procéder 4 une étude détaillée des besoins des clientéles ayant le francais comme langue maternelle ou comme langue seconde pour leur permettre de poursuivre des études postsecondaires en francais. Présentement, les finissants du secondaire qui désirent poursuivre des études en francais au niveau universitaire doivent quitter la province et leur famille. Une étude menée auprés de 588 fran- cophones de la province par la firme Angus Reid avait révélé, a la fin de l’année 1997, que 77% des personnes interviewées trouvent important d’avoir accés 4 de |’éducation postsecondaire en francais. Peu aprés, les travaux d’un comité de travail sur le postsecondaire en francais ont fait ressortir, dans un rapport d’étude soumis en mai 1998, que les intervenants du monde francophone en C.-B. désirent mettre en place un service d’éducation postsecondaire en francais. Le rapport préconisait la poursuite des travaux pour mener, cette fois, une étude détaillée des besoins et des modes de livraison pertinents. A cette étape-ci, il s’agit d’évaluer la nature des besoins et la clientéle éventuelle des pro- grammes d’éducation en frangais. Il s’agit égale- ment de déterminer quels modes de livraison con- viennent le mieux aux besoins spécifiques de la clientéle britanno-colombienne (pensons notam- ment a des ententes de transferts de crédits entre universités ou encore a des cours offerts par voie électronique ou télévisuelle). Les résultats de cette étude permettront de déterminer la programmation de base susceptible d’attirer la clientéle étudiante et d’identifier les modes de livraison qui faciliteraient l’accés a *éducation postsecondaire en francais. “ ” Service d appui au réseau associatif Unité nationale Le 20 mai 1998, |’Assemblée législative provinciale votait unanimement en faveur de la résolution concernant la Déclaration de Calgary, qui affirmait l’égalité des provinces tout en recon- naissant le caractére unique de la société québé- coise. A cette occasion, la Fédération a déploré que ses recommandations, formulées devant le comité de l’unité nationale (B.C. Unity Panel), n’aient pas été retenues. La Fédération avait recommandé que Pon reconnaisse l’importance de la présence de communautés fr Appui aux organismes et commandites La Fédération a également appuyé d’autres associations au cours de année 1998-1999 en leur fournissant une expertise et des appuis, notamment en offrant des sessions de formation sur la gestion des orga- nismes a4 but non lucratif aux permanents du réseau et des sessions au conseil d’administration des organismes sur le fonctionnement dun conseil d’administration, la planification des activités et la gestion financiére. De plus, la Fédération a commandité certains événements comme le Festival du Bois, le Gala de la Chanson et la représentation de la piéce The Dragonfly of Chicoutimi. Le 15 juin 1998, la Fédération et la Société Maison de la francophonie de Vancouver organisaient une conférence de presse au cours de laquelle le Secrétaire d’Etat, M. Ronald Duhamel, a fait Vannonce officielle d’une contribution financiére pour le démarrage de la Société de développement économique de la C.-B. et pour la construction d’une salle multi-fonctionnelle. De gauche & droite, MM. et Mmes Alain Jean (Théatre La Seiziéme), Louis Besner (Société de développement économique de la C.-B.), Marie Bourgeois (Société Maison de la francophonie de Vancouver), Ronald Duhamel (Secrétaire d’Etat), Roxane Vachon (Centre culturel francophone de Vancouver) et Amal Chebaya (Fédération des francophones de la C.-B.).