Le Réverbére... é6clairé 13 les Trucs du Mois Blancs en neige ¢ Pour que les blancs en neige montent plus facilement, aspergez-les d’un jus de citron. ¢ Pour qu’ils soient plus volumineux, ajoutez de l’eau froide un peu avant la fin de Vopération, a raison d’une cuillére 4 soupe d’eau par oeuf utilisé. Surtout, n’ar- rétez pas de battre en versant |’eau au fur et 4 mesure. Oeufs brouillés Pour qu’ils soient encore plus onctueux, ajoutez dans la casserole un verre a liqueur d’eau gazeuse. Cru ou Cuit? Pour distinguer un oeuf cuit d’un oeuf cru, posez-le en plagant le plus petit bout sur la table et essayer de le faire tourner. S’il tourne comme une toupie, c’est qu’il est dur. A l’intérieur de Voeuf cru, le blanc et le jaune, mobiles, l’empéchent de _ tourner réguliérement. Oeufs durs Pour qu’ils n’éclatent pas en cours de cuisson, ajoutez une demi-cuillerée a café de vinaigre dans |’eau. Fraicheur Pour savoir si un oeuf est plus ou moins frais, remplissez d’eau une bas- sine et plongez-y I’ oeuf : s’il tombe au fond et y reste, il est bien frais ; s’il reste au fond, mais se tient debout, il est encore comestible ; s’il flotte entre deux eaux, vous pouvez a la rigueur le faire durcir, mais évitez de le donner 4 un bébé. S’il remonte a la surface de |’eau, jetez-le sans hésiter ! Oeufs frais plus longtemps Les oeufs se conservent bien dans votre réfrigérateur et peuvent étre dégustés 4 la coque pendant une dizaine sl attro inédite oP suite de la page 12 ayant aimé les personnages de Bonheur d’Occasion, de tacher de les suivre au long de leur vie et d’appren- dre ce qu’ils sont devenus. En vérité, je ne le sais pas plus que vous. Ou, plutét, observant le monde et notre société humaine, au Québec en particulier, je serais portée 4 m’affliger de leur sort, doutant qu’il se soit vraiment amélioré. J’ai le sentiment que nous avons une fausse conception du pro- grés, qu’il n’est plus du tout dans le sens de l’industrialisation 4 tout prix, mais dans |’embellissement du milieu dans lequel doit vivre 1>homme. Vous voyez, des considérations de ce genre m’entraineraient loin. Mais ma_pente d’écrivain m’a menée vers d’autres chemins d’explorations. Je n’aime pas revenir en arriére vers ce qui a déja été fait. Tout mon étre me porte 4 rayonner en tous sens, a partir d’un point cen- tral, de méme, je suppose, les rayons d’une roue a partir du moyeu. Finalement, c’est le mystére de notre existence, étres humains, qui «C’est le mystére de notre existence...qui me passionne...» de jours. Pour prolonger leur fraicheur, il faut % rendre leur ‘ coquille imper- méable a |’air. Vous pouvez par exem- ple frotter les oeufs que vous venez d’acheter avec un chiffon imbibé d’huile et les conserver au réfrigéra- teur ou dans un endroit trés frais. Ces «trucs» ont été tirés d’un livre francais... a suivre. Gabrielle Koy me sollicite et me passionne, c’est le sens de la vie, aventure 4 la fois si douloureuse et si glorieuse. Je ne sais toujours pas encore aujourd’hui si je dois en pleurer ou m’en émerveiller sans fin—au fond les deux 4 la fois sans doute. Pour revenir 4 Bonheur d’Occasion, en réponse a vos questions, j’en pos- séde une seulement. Vous allez trouver que c’est bizarre, mais je pense savoir—je ne sais pas du tout comment—dque |’enfant de Florentine est un garcon, un bel enfant qu’elle s’est mise a adorer, a bien élever et qui semble destiné 4 un avenir plus riche. Pour ce qui est d’Emmanuel il n’est jamais revenu. I] est mort en Corée ou a Hong Kong, je ne sais plus. Ca, je |’ ai dit dans mon discours de réception a la Société Royale du Canada. Pour sir, Florentine n’a jamais revu Jean Lévesque. Sur le reste, je n’ai pas d’idée. Avec mes sentiments sympathiques, Signé : Gabrielle Roy