wpa ta tect mr EIR tn TO TST Le vocable suburbain par 1’Architecte A.M.Bernou J’ai entrepris une série de comparaisons de confron- tation d’éléments de faga- de (porte, clotures, porches, etc. . -) le long d’une échel- le approximative de reve- nus (déduits de l’entretien, des dimensions, du type et de 1’implantation de la mai- son des comparaisons, des modifications et des exten- sions avec des maisons i- dentiques A l’origine, sé- lectionnées dans quatre lo- calités et quatre groupes é- conomiques différents (lo- cataires 4 revenus modes- tes A Montréal, propriétai- res A revenus modestes 4 Vancouver, Toronto, et pro- priétaires 4 revenu moyen A Victoria et Ottawa. . - \ Les comparaisons de fa- gades révélent que |’utili- sation de certains éléments se modifie suivant 1’échelle des revenuse Le porche d’entrée enest unbonexem- ple: lieu social et poste d’observation dans les quar- tiers urbains, ilest rempla- -céen banlieue par de gran- des baies vitrées, laterras- - vant de lieu de détente plus intime. Le porche vestige ..renferme souvent des réfé- rences historiques explici- tes; il est néanmoins utilisé pour offrir un abri aux intempéries devant la porte d’entrée. Dans les maisons an- ciennes sises en milieu ur- bain, le porche est souvent clos. Il offre alors un es- pace supplémentaire par- se construite en arriére ser-— < fois utilisé comme chambre d’appoint. De méme, dans les loge- ments sociaux enimmeubles © la fonction des balcons chan- ge suivant les besoins. Con~ gu comme volume de dé- tente, il devient débarras, séchoir, terrain de jeux pour enfants. Quelque soit le groupe éco- nomique, la porte d’entrée est souvent le premier type choisi pour la décoration personnelle. Dans les logements mo- destes (logements sociaux, maisons alignées, etc. . .) c’est A cause de ces di- mensions réduites l’une des rares zones disponibles pour la décoration. Dans le grou- pe économique aisé, la por- te et son abord sont’ des tours principales d’afficha- ge d’objets décoratifs 4 pe- tite échelle, aigles orne- mentaux , fleurs artificiel- les, épis de blés, chiffres en toutes lettres. Souvent, au’ moment des Fétes, la porte devient panneau d’af- fichage (affiche grandeur nature du Pére Noél, sque- lette 4 la Toussaint suivant la tradition écossaise. La porte peut aussi devenir é- lément - symbole d’accueil au seuil de la maison. Elle est alors le seul élément éclairé de la fagade, par- fois,cette porte devient ves- tige. Sa fonction d’entrée est remplacée par une por- te de service et son utilisa- tion est prévenue par des pots de fleurs déposés sur les marches, par l’omission d’un sentier d’accés. Sa pré- sence estnéanmoins néces- saire A ‘‘l’image du foyer’’. Les peintures extérieures, comme les porches, varient suivant les revenus sociaux. Pour le marché visant une clientéle A revenu modéré (propriété destinée 4 la lo- cation): La majorité des maisons regoit une forme decouleurs restreintes, avec souci ap- parent d’entretien facile pour le propriétaire. Il ya néanmoins des exceptions: des maisons peintes en tur- quoise ou en violet éclatant comportant néanmoins une prédominance de couleurs et de matériaux sombres et fa- ciles A entretenir. Nous avons aussi repéré des mai- sons peintes en couleurs vi- ves avec décoration indivi- dualiste ou extravagante dans les quartiers ouvriers groupant des familles de revenus modérés ou dans les quartiers italiens dans les villes américaines, par ex- emple . Dans les anciennes unités de voisinage, les jar- -dins formels sont souvent trés entretenus, meublés de sculptures. Les ensembles habités par des revenus moyens comportent parfois des décorations exubérantes mais les assortiments de couleurs s’atténuent généra- lement avec des rappels ru- raux ou historiques. Le bar- _dage du bois est ici peint en blanc les faux volets, vert bouteille ou noir, les toits o- eres atténués et les pastels prédominent généralement. Le jaune, le vert, le gris, caractérisent ce type de maison. Le rose et le bleu franc n’apparaissent que trés rarement. Cette habi- tude est parfois contredite dans certains ensembles od les promoteurs utilisent la couleur vive comme argu- ment de vente: ‘*Le porche 4 colonnes gra- cieux de cette maison rap- pelle le style des vieilles ré- sidences du Sud. Ce charme accentué par les murs blancs et les volets foncés contri- buent 4 la grace de _ cette maison.” A suivre .té dernier, Le Soleil de Colombie, 16 Aoft 1974, ll Chronique du Canada Fran¢ais Le Codofile en Louisiane - Il y a 4 ans, naissait, sous l’?impulsion de Me James De- mongeaux, le Conseil pour le développement. du frangais en Louisiane (Codofile). Le mouvement embrasse_ toute la géographie de la Louisia- ne, sa population et ses ins- titutions, il est fondé sur le principe du frangais pour tous, sans distinction d’4ge, de langue, de religion, de race. La régénérescence de la langue frangaise en Loui- siane s’est identifiée au si- gle Codofile qui est devenu un symbole pour ceux qui re- trouvent la fierté de parler frangais et pour ceux qui veulent apprendre 4 le parler correctement. Aprés trois ans de prépara- tion et de maturation, au cours desquels ils’est avéré que les Louisianais souhai- taient la préservation et~ le progrés du frangais, le Con- seil passait 4l’action. Il peut aujourd’hui, “en établissant un paralléle entre la situa- tion il y a quatre ans et 1’é- tat actuel des choses, tracer un bilan de ses réalisations. L’action du Codofile s’est d’abord exercée au niveau de l’enseignement. Aujourd’hui, 40,000 éléves apprennent le frangais dés les premi¢res classes de 1’élémentaire. Les doyens de langues étran- géres de quelque vingt uni- versités sont réunis dans u- ne Association créée par le Gouverneur pour conseiller, en toutes matiéres académi- ques, quant au francais. L*é- environ cing cents étudiants et profes- seurs ont suivi des cours structurés en France et au Québec. A la radio et 4 la télévi- sion, la programmation francaise est passée d’une dizaine d’heures sur une ou deux stations de réseau 4 au moins cent cinquante heures sur une demi-douzaine de stations. , Il y a quatre ans, journaux et revues imprimaient de temps A autre un entrefilet en francais; aujourd’hui, une revue académique bilin- gue paraft deux fois 1’an et une demi-douzaine de jour- naux et revues publient cha- que semaine, une rubrique bilingue.. — Et l’atmosphére y étant ac-. tuellement propice, Codofile tente de pénétrer dans le do- maine de l’audio-visuel, é- ducationnel et commercial, lequel occupe une place im- portante dans le monde mo- derne des communications. Une enquéte, menée pour le compte du Ministére de 1’Education 4 l’occasion d’un projet-pilote de frangais, a fait ressortir que la popula- tion de langue anglaise don- ne tout son appui au mouve- ment francais et 4 l’action de Codofile. D’ailleurs, ce der- nier est imité par d’autres états des Etats-Unis: la Nou- velle-Angleterre a formé son Conseil pour le Dévelop- pement du frangais en Nou- velle-Angleterre (Codofine). Sur l’invitation de Codofine, les deux régions ont tenu une réunion- 4 Washington, 1’été dernier, pour étudier la possibilité d’un effort commun, au niveau natio- nal, en vue du développe- ment sérieux du bilinguis-— “me aux Etats-Unis. Le Qué- bec apporte une collabo- ration importante. au _ tra- vail du Codofile. BILBAO, Espagne— Les 28 employés d’une banque oi le systéme de chauffage est hors de service pour une pério- de indéfinie, ont persuadé la direction de leur procurer une compensation. Chaque matin, on leur offre mainte- nant 4a titre gratuit deux tasses de café brilant et une gé- néreuse rasade de cognac, comme moyens d’assurer leur chaleur interne. NRE E de la loi 22 (fin) (L’article 119 de la version’ originale est supprimé. Cette disposition modi- fiait la Loi de la protection du consom- mateur pour y établir. en cas de con- tradiction entre le texte francais et le texte anglais d’un contrat, la regle de interpretation la plus favorable au consonumateur.) Code des professions (1973, chapitre 43) sont abrogés, et article 41 dudit Code est modifié en remplacant, dans la premiére ligne, le chiffre 47 par ce qui suit: “22 de fa Loi sur Ja langue of- ficielle.“’ 114. Les membres du personnel du ministere de |'Education affectés a lOf- fice de la langue francaise demeurent en fonction au ministére de l’Educa- tion jusqu’a ce que le lieutenant-gouver- neur en conseil ne décide de les muter. Texte intégral QUELLE QUE SOIT L’ENVERGURE DE VOTRE PROJET AMENAGEMENT-RENOVATION-DECORATION QUE OU RESIDENCE. DES SPECIALISTES DE vous aideront & choisir la solution qui tiendra compte de vos hesoins, de votre budget,de votre personnalité. == ._-—«BOUTIQUE, HOTEL, RESTAURANT, a | design AB DESIGN 324 4090 BUREAU D‘AFFAIRES, DISCOTHE- ARCHITECTES DECORATEURS-ENSEMBLIERS-DESIGNERS 114, Les membres du personnel du 115. Dans les lois ou proclamations ainsi que dans les arrétés en conseil, contrats ou. documents: : a) les renvois aux dispositions abro- gées par la présente loi sont réputés renvoyer a la présente loi; b) l’expression “Office de la ‘angue francaise” s’entend de la Régie de la langue francaise. 116. Les sommes mises a la disposi- tion du ministére de ’Education au pos- te de l’Office de la langue frangaise sont affectées au paiement des dépenses engagées pour l’application de la pré- sente loi; les dépenses supplémentaires engagées pour l’application de la pré- sente loi sont payées,. pour les exerci- ces financiers 1974-1975 et 1975-1976, a méme le fonds consolidé du revenu. 117. Les articles6 & 9, le ler alinéa de Varticle 10 et {article 13 s’appli- quent a compter du ler janvier 1976 dans le cas des organismes municipaux et a compter du ler juillet 1976 dans le cas des organismes scolaires. 118. L’article 19 s‘applique a compter du ler janvier 1976. 119. L’article 21 s’applique a la deéli- vrance d'un permis a un citoyen cana- dien a compter du ler juillet 1976. 120. Les articles 33, 35 et 36 s’appli- quent a compter du (date d’entrée en vigueur de la présente loi): (Dans cet article, un amendement ramene au jour d’entrée en vigueur de Ja loi, une date que le texte original fizait au ler juillet 1975.) 121. Les articles 40 a 44 s’appliquent, a compter du ler septembre 1974, mais. les réglements prévus 4 ces articles peuvent étre adoptés et publiés avant oe date, pour prendre effet a cette ate. Les articles 40 4 44 ne s‘appliquent pas a I’égard des inscriptions faites pour I’année scolaire 1974-75. Ce dernier alinéa est nouveau. I! re- porte a J’année scolaire 1975-76 lap- plication de la politique linguistique en matiére d’enseignement. 122. Les articles 26 4 29. 39, 78 a 99 et 111 entreront en vigueur a la date qui sera fixée par proclamation du lieute- nant-gouverneur en conseil. 123. Sous réserve de l’article 122, la présente loi entre en vigueur le jour de Sa sanction. ANNEXE A. Administration publique 1. Le gouvernement et ses ministé- Tes; 2. Les organismes gouvernementaux: Les organismes dont le lieutenant- gouverneur en conseil ou un ministre nomme la majorité des membres, dont la loi ordonne que les fonctionnaires ou employés soient nommés ou rémunérés suivant la Loi de la fonction publique, ou dont les ressources proviennent, pour la moitié ou plus, du fonds conso- lidé du revenu: 5 3. Les organismes municipaux et sco- laires: - a) les communautés urbaines: La Communauté urbaine de Québec, la Communauté urbaine de Montréal et la Communauté régionale de 1’Outa- ouais, la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec, le Bureau d’assainissement des eaux du Québec meétropolitain, la Commission de transport de la Communauté urbaine de Montréal, la Commission de trans- rt de la Communauté régionale de *Outaouais, la Société d’aménagement de |'Outaouais, la Commission de trans- port de la Ville de Laval et la Com- mission de transport de la Rive sud de Montréal; b) les municipalites: Les corporations de cite, de ville. de ‘village, de campagne ou de comté, qu’elles soient constituées en corpora- tion .en vertu d’une loi genérale ou d'une loi speciale, ainsi que les autres organismes relevant de lautorite de ces corporations et participant a lad- ministration de leur territoire; ¢) les organismes scolaires: Les commissions scolaires régionales, les commissions scolaires et les corpo- rations de syndics régies par la Loi de instruction publique (Statuts refondus, 1964, chapitre 235), le Conseil scolaire de l'Ile de Montréal, les colleges d'en- seignement général et professionnel et les universités; B. Entreprises d’utilité publique Les établissements au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, les entreprises de téléphone, de télegraphe, de transport par avion, bateau, autobus ou .chemin de. fer, les entreprises de production, transport. .distribution ou vente de gaz. d’eau ou - @electricité, ainsi que les entreprises titulaires dune autorisation de la Com- mission des transports: C. Corporations professionnelles Les corporations professionnelles dont la liste apparait a l’annexe 1 du Code des professions (1973, chapitre 43) sous la désignation de: “corporations professionnelles”, ou qui sont consti- tuées conformément audit Code. cise en %