OS eee Apercu migratoire des Québecois Dans ses échanges migratoi- res avec l’ensemble des, autres provinces, le Quéhec est une pro- vince traditionnellement _ per- dante. Chaque année, depuis 1962, les bilans migratoires ont été négatifs. Au cours de la période quinquennale 1966 - 1971, 318,000 personnes ont -quitté le Ouéhec et seulement 195,000 sont venues s'y établir, une perte nette de 123.000. Deux années se distinguent nette- ment: 1969-1970 et. 1970-1971, alors que les soldes migratoires atteignaient des records de 36,000 et 38,000 personnes. Dans les années récentes, on a observé des bilans moins défavo- rables, quoique toujours forte- ment négatifs, »vec une (relati- vement) bonne année en 1974- 1975 (-9,300). Cependant..l’année 1975-1976 (ainsi que l’année 1976-1977 comme les données préliminaires semblent _ l’indi- quer) voit vne augmentation du solde négatif. L’attraction exercée par la province’ diminue depuis 1961. En 1961-1962, prés de 15% de Yensemble des migrants inter- provinciaux choisissaient le Qué- bec comme province de destina- tion; seulement 9% | choisis- sent en 1975-1976. la proportion des sorties dans ]’ensemble a, pour sa part, légérement dimi- nué. Sil’on exclut les années trés, défavorables de 1969-1970 et de 1970-1971 (alors que. sur un total de 100 migrants. 17% et 18% . Tespectivement provenaient du Québec), la proportion des sor- ties s'est située autour de 14%. En 1975-1976, sur 109 migrants interprovincianx, 12 pupyPnnlent du Québec. Malgré cela. le Québec est la province or Je tanx de sortie (par rapport asa population) est le plus faible (7.2 pour mille habi- tants en 1975-1976): les One cois migrent peu. L’Ontario, Ja province qui exerce la plus forte attraction sur les migrants de quelque province qve ce soit. voit son Congres des médecins -@ - Du 5 au 8 octobre prochain, se tiendra A Québec le Congrés annuel de |’Association des mé- decins de langue francaise du de l’Association, marquera le 75e anniversaire de la fondation‘ de Yorganisme. Le, congrés réunira quelque » 1.000: ‘médecins praticiens duww ~ Canada francais, et sera consa- eré a un théme d’actualité: Yurgence. Les participants pas- seront en revue les cas les plus fréquents qui se présentent a lurgence, de langue francaise A cette occasion, on entendra le délégué officiel de la France qui, selon la tradition, viendra porter a ses collégues du Canada francais, le salut. des médecins de France. Ce congrés, dont. la teneur se veut d’abord scientifique et clini- ces de communications libres et d'exhibits scientifiques. (Extrait d’Hebdo Canada, publi- cation de la Direction des servi- ces d'information, ministére des Affaires extérieures, Ottawa. que, sera. accompagné. de> séan- > Faites moi parvenir: ' Les Heritiers de Lord Durham Vous pouvez vous procurer les différents volumes de “Les : Héritiers de Lord Durham” a la Fédération des Franco-Colom- biens, en remplissant le coupon ci-dessous. A RETOURNER A : F-F.C. 3170 Willow, Vancouver, V5Z 3P5 a] ..... copies du volume I “Les Héritiers de Lord Durham” a $5.00 la copie. b] ..... copies du volume II “Les Héritiers de Lord Durham” a $12.50 la copie. ens; copies de la partie Colombie Britannique “Plan de développement communautaire” du Volume II. “Les Héritiers de Lord Durham” a $3.00 la copie.. VILE. 28 CODE POSTAL a a] Volume I : situation provinces et. plans d'action. -et eae d'action. générale, analyse et recommandations b] Volume II : situation. particaliére de chacune des neuf ~ e] Volume II]: situation particuliére de la Colombie-Britannique , Geek a ee ae attraction sur les migrants qué- ~ becois augmenter A cause de sa proximité. C’est entre ces deux provinces voisines. aux popula- tions élevées, que s'observent les échanges migratoires les plus élevés dv pays. Le courant dominant a traditionnellement été celui en provenance. du Québec. Contrairement A la situation des provinces Maritimes dont les échanges avec ]’Ontario devien- ‘nent positifs au cours de la derniére période quinquennale étudiée, le Quéhee a été jusqu’a présent continvellement perdant dans ses échanges avec I’Onta- rio. Le Novveau-Brunswick, la Co- lombie-Pritannique et l’Alberta _ suivent l’Qntario comme princi- pales provinces de destination des migrants du Québec. En 1971-1976, les hilans des échan- ges migratoires avec ces trois - provinces étaient tous défavora- bles au Québec. ct ttt Ecoles publiques - et écoles privées Une étude des statistiques de lenseignement public et privé a révélé les tendances divergentes de ces deux secteurs au cours des sept derniéres années. Dans le secteur public, la clientéle a diminué de 5.0% depuis l'année académique 1970-71 alors que _-celle du secteur privé a augmen- té de 35.0%. (sans le Québec) a atteint 576 en 1976-77, 24 de plus que l'année académique précédente et l’ef- fectif s'est chiffré & 98,925 étu- diants, une augmentation de 4,911 par rapport 4 1975-76. Ona compté 4,549 étrangers. La plu- part des externats privés- sont situés dans les grands centres ° urbains alors que les pension- nats se trouvent généralement dans les centres moins populeux. Au cours des sept derniéres années, le nombre de pension- nats est passé de 116 a 88. Comme le pourcentage de pen- sionnaires se maintient aux envi- rons de 10.0% du nombre total d’'inscrits dans le secteur privé, il semble que les pensionnats ont augmenté leur capacité d’ac- cueil. LE CHOMAGE AU CANADA Le 16 juillet 1977, le niveau désaisonnalisé de ]’emploi s’éta- blissait a 9,748,000 personnes, soit 12,000 de plus qu’en juin. Le niveau a progressé chez les femmes des deux principaux groupes d’age-sexe, soit le grou- pe des 15 A 25 ans (11,000) et le groupe des 25 ans et: plus (8,000). Ila régressé de 5,000 chez les hommes de 15 a 24 ans, alors qu'il n’a presque pas varié chez les hommes de 25 ans et plus. A échelle provinciale, le ni- veau désaisonnalisé de l'emploi s’est accru en Ontario (19,000), au Nouveau-Brunswick (5,000), en Nouvelle-Ecosse et au Mani- toba (4,000), alors ‘qu'il a. diminué au Québec (-11,000), en Alberta (-5,000) et en Colombie-Britanni- que (-4,000). Il n’a que peu varié ‘dans les autres provinces. Le niveau désaisonnalisé du chémage s’établissait 4 859,000 Le nombre Wécoles:privées Le Soleil de Colombie, Vendredi 26 Aoait 1977 5 Par Jim Smith De belles cartes La politique n’est autre qu’un jeu de poker. Les mises sont plus fortes, mais le jeu reste toujours du poker. Quand.un joueur n’a pas de belles cartes, il tente de bluffer. De temps a autre cependant, un joueur lui demande d’abattre son jeu. C’est alors que le plaisir commence. En ce moment, une des plus belles parties de poker se déroule 4 Ottawa. Ceux qui s’affrontent représentent les grandes entreprises, les grands syndicats et le gouv- ernement. Les grandes entreprises et les. grands syndicats exigent la suppression immédiate de la Commission anti-inflation, méme au prix d’une nouvelle poussée intolérable de l’infla- tion. Le Gouvernement,dont le sort est étroitement lié au taux dinflation, se montre plus réticent a cette idée. Sachant qu’ils ne possé- dent pas de belles cartes, les grandes entreprises et les »-Syndicats .ont .essayé de bluffer. Ils avancent que les conditions économiques ac- tuelles suffisent 4 interdire les trop fortes augmentations de prix et de salaires, méme si la Commission n’existait pas. C’est pour cela, con- éluent-ils, que le gouverne- ment doit supprimer les contr6les. Aprés avoir patiemment écouté cet exposé nébuleux, le Gouvernement a demandé a ses adversaires de déposer leurs cartes en les invitant a appuyer leurs arguments par des faits concrets. Le Gouvernement a fait une proposition raisonnable. La Commission anti-inflation serait supprimée le 14 octo- bre, deux ans exactement aprés sa création, mais 4 trois conditions que lesentreprises et les syndicats devront re- specter. Tout d’abord, les entre- prises et les syndicats doivent volontairement faire preuve de modération: les augmen- tations des prix et des salaires doivent rester inférieures 4 celles acceptées actuellement par la Commission. Deuxiémement, le Gouv- eS ernement installerait une agence chargée de surveiller les augmentations anormales de salaires et de prix. Le Gouvernement fédéral liu- méme n’échapperait pas a la surveillance. Et enfin, les dirigeants patronaux et syndicaux dev- raient participer a un forum consultatif représentant les différentes tendances qui serait chargé de conseiller le Cabinet. Ce forum compren- drait des représentants des petites entreprises, de l’agri- . culture, des consommateurs en méme temps que des représentants des grandes entreprises et des grands syndicats, eae ecb EAE iat? La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante approuve avec enthousiasme des propositions qui cadrent dans toutes leurs grandes lignes avec celles qu’elle avait avancées deux ans plus tét et méme auparavant. ““Méme si nous tenons compte du _ fait que nos membres désir- ent voir la Commission con- tinuer ses activités jusqu’a la fin de l’année,’ a déclaré John Bulloch, président de la Fédération, ‘nous croyons qu’ils sont préts a accepter la suppression prématurée de la Commission en échange des trois conditions.” Dans la partie qui se livre .actuellement c’est la Gouv- ernement qui détient toutes les cartes. La Fédération canadienne de !’entreprise indépendante © personnes en juillet, soit une hausse de 12,000 par rapport a juin. I] a augmenté chez les femmes de 15 4 24 ans-(13,000), alors qu'il a diminué chez celles de 25 ans et plus (-7,000). la augmenté de 5,000 chez les hommes de 15 4 24 ans et n’a presque pas varié chez ceux de 25 ans et plus. A échelle provinciale, le ni- veau désaisonnalisé du chémage a diminué en Ontario (-16,000) et en Nouvelle-Ficosse (-3,000),alors qu'il a augmenté au Québec (16,000), en Alberta (4,000) et en Colombie-Rritannique (3,000). Il n’a que peu ou pas varié dans les autres provinces. En juillet, le taux de chémage désaisonnalisé pour le Canada a augmenté de 0.1 pour s’établir & 8.1. Ila progressé de 0.7 chez les femmes de 15 a 24 ans (14.3), alors qu'il a régressé de 0.3 chez les femmes de 25 ans et plus (6.9). Le taux de chémage a augmenté de 0.3 chez les hom- mes de 15 a 24 ans (14.7) et il est demeuré inchangé (5.1) chez ceux de 25 ans et plus. A l’échelle provinciale, le taux de chémage a grimpé a 10.3 au Québec (0.6), A 4.5 en Alberta (0.4), 2 8.5 en Colombie-Britanni- que (0.2), 4 12.9 au Nouveau- Brunswick (0.1) et a 9.8 a l'Tle-du-Prince-Fdouard (01). est tombé 4 10.1 en Nouvelle- Ecosse (-1.0), 4 6.8 en Ontario (-0.4), 8 15.3 A Terre-Neuve (-0.4), 2 5.8 au Manitoba (-0.3) et a 4.5 en Saskatchewan (-0.3(. (Statistique Canada)