@ PAGE 4 Suite de Il’ éditorial ... L°’ANSE-AU-SABLE Diane Béchade eae EE EEE ESnnEEI ESSE Suite de la page 2 << Je suis la premiére a apprécier ces ré- alisations puisque je suis entrée au conseil il y a plus de sept ans pour dé- velopper le volet culturel. C’est un as- pect qu’il ne faudra jamais négliger. Au cours des années, ceraines de nos activités sociales ont eu du suc- cés, d’autres sont complétement tom- bées, bien que nous ayons essayé de revoir nos méthodes. Cela a obligé le conseil 4 se questionner. Comment rejoindre la popula- tion francophone sans négliger le cultu- rel mais sans étre restrictif ? Nous avons beaucoup vécu dans la peur de perdre nos subventions de base si nous nous éloignions du culturel. Mais com- ment mieux rejoindre le bassin franco- phone dans ses différences ? Comment mieux attirer et éventuellement com- ment assurer le financement d’une pro- grammation plus large et variée ? Si je me référe aux propos de l’agente de Patrimoine Canadien, il est sain pour l’organisme de produire des activités sociales rentables en rassem- blant le plus possible de francophones et de francophiles. De plus, étant les seuls a assurer la survie de la franco- phonie dans une vaste région, il est plus qu’improbable qu’on nous retire nos subventions. Au contraire, nous som- mes encouragés a démontrer un peu plus de flexibilité. Subséquemment, le conseil est résolu, et selon le désir souvent mani- festé de la population, 4 encourager des activités sociales et rassembleuses. De plus, le Centre n’étant pas un sanc- tuaire, nous voulons ouvrir nos portes le plus possible a la communauté. No- tre batisse est Agée et les frais d’entre- tien sont élevés. Bien que le Centre d’emploi nous assure dans le moment un revenu fixe, nous voulons aussi ren- tabiliser la grande salle. Pour mettre toutes ces déci- sions en place, il y aura encore du tra- vail a faire. C’est pourquoi le conseil préconise la mise sur pied de comités de bénévoles, travaillant chacun sur un unique projet. Ces comités seraient sous la tutelle d’un membre du conseil. Cette année, le conseil a ac- compli un travail énorme. Outre les sept réunions annuelles obligatoires, nous avons tenu des dizaines de petites réunions avec les employées ou entre les membres du conseil pour discuter des affaires du Centre. Si nos subventions sont |’ossa- ture de notre organisme, nos ressources humaines en sont le coeur et l’Ame. Et je ne saurais trop stresser l’importance des bénévoles dont l’implication nous fait si grand besoin. Je me dois égale- ment de rassurer tout de suite nos mem- bres sur la santé financi¢re de notre or- ganisme. Nous avons travaillé fort a combler le déficit et 4 apporter des changements dans la gérance, change- ments qui dés maintenant se reflétent dans notre état de compte de |’année en cours. Jose affirmer avec une cer- taine fierté d’ailleurs, que le Centre prend une nouvelle direction. C’est avec un peu de regret que je quitte la présidence pour m’expatrier temporai- rement, car je sens venir une belle an- née. D/ailleurs, nous avons déja com- mencé 4 démontrer ot pouvait nous amener cette nouvelle direction. Le Festival de l’Erable, main- tenant déménagé 4 O’Keefe Ranch, a attiré 850 personnes et nous a laissé en poche 1 200 $. Nous mettrons bient6t en place les termes d’un partenariat avec O’Keefe Ranch pour les années a venir. Nous sommes convaincus que cet événement peut étre notre événe- ment rassembleur et notre grosse levée de fonds pour l’année. Nous travaille- rons a trouver des commanditaires et a obtenir des subventions spécifiques. La soirée Masabo a attiré 125 enthousiastes et nous a laissé un profit de 1 000 $, un record dans nos archives. Juse volontiers ces exemples pour prouver qu’il est possible de marier so- cial et culturel et de nous assurer une meilleure visibilité tout en faisant des levées de fonds. Pendant cette année trés dense, ma charge de présidente m’a obligée a assurer notre représentation au local et au provincial. J’ai participé a l’assem- blée générale annuelle du Conseil des arts, a celle de la Société de développe- ment économique, a celle de la Fédéra- tion et a titre d’observatrice, a celle de la fondation des francophones de la Co- lombie-Britannique. J'ai également rencontré l’honorable Mauril Bélanger, ministre responsable des affaires fran- cophones, monsieur Watters de la Com- mission scolaire francophone et les re- présentants des ressources humaines Canada. J'ai participé activement au montages des activités, aux demandes de subventions et a l’administration en général. Je veux d’ailleurs ici remer- cier le conseil pour son aide constante et son dévouement. Merci a ceux qui ont siégé cette année parmi nous, mon- sieur Emmanuel Lavoie, madame De- nise Obidowski, et surtout monsicur Michael Breakey. Merci également a notre secrétaire, madame Paule Mon- dor. Merci a nos vaillantes et dynami- ques conseilléres Sylvia Thomas et Christine Leblanc. Merci a notre vice- présidente Huguette Desjardins, pour son aide précieuse accordée généreuse- ment dans une période difficile de sa vie. Merci enfin a notre trésoriére Hé- léne Guy qui m’a aidée de son bon sens dans les moments troubles et m’a sup- portée patiemment a4 toute heure du jour. Ensemble votre conseil a cumulé cette année un record d’heures de béné- volat. Merci encore a nos employées, Nicole, Mireille et nos deux Francine pour leur excellent travail. Et merci a ceux et celles qui depuis tant d’années nous appuient. Tant que je verrai vos visages dans nos assemblées et nos acti- vités, je serai confiante dans l’avenir. L’avenir du Centre, c’est notre affaire a toutes et tous. Le conseil et les employées veulent dés maintenant vous faire savoir que le maximum sera tou- jours fait pour la cause francophone. Ensemble c’est une belle histoire que nous écrivons. A la mémoire de nos ainés. Pour l’avenir des nouvelles gé- nérations. MERCI !!!