VIRUS INFORMATIQUE
L'épidémie du millénaire
Par Normand Gemme — Canoé

L'année 2000 n'était pas encore arrivée que déja tout le monde craignait le
bogue informatique. Et pourtant, rien de majeur n'est survenu le soir du
31 décembre 1999.

Personne n'avait cependant prédit que les virus informatiques causeraient
plus de dommages et d'inconvénients que le passage dans le nouveau
muillénaire. En quelques heures a peine, un grand message d'amour
suscitait beaucoup plus de haine que de joie, «I Love You» faisait des
ravages autour de la planéte. Contrer les virus informatiques: une
mission impossible diront les uns; un probleme social selon les autres.

Le virus informatique... Qu'est-ce que c'est ?

Tout le monde sait que les virus informatiques causent des dommages.
Mais que savons-nous au juste de ces bibittes virtuelles ? Plusieurs
spécialistes les définissent comme des programmes, souvent de petites
tailles, qui ont la principale caractéristique de se reproduire rapidement
sur un ordinateur, en se copiant sur des fichiers ou méme sur le disque dur
de l'appareil. C'est un peu comme une maladie infectieuse qui se répand a
tous les enfants d'une classe.

Mais les virus ne seraient pas dommageables s'ils ne faisaient que se
répandre. Leur force est surtout de détruire des fichiers et méme de
reformater l'ordinateur sur lequel ils se sont installés. D'un seul coup,
vous pouvez tout perdre !

Certains virus ont aussi la particularité de s'infiltrer dans l'ordinateur, dans
un fichier ou sur une disquette sans que l'usager ne s'en apergoive. Ils sont
aussi sournois. Ils peuvent étre inactifs dans un premier temps, comme
s'ils prenaient des forces avant d'attaquer.

D'autres bibittes du méme genre peuvent aussi faire la guerre aux
ordinateurs. On pense entre autres aux vers, qui sont des virus de
réseaux. Les chevaux de Troie causent aussi beaucoup de troubles.
L'expression rappelle une bataille survenue a Troie en Asie mineure. Les
Grecs avaient abandonné un immense cheval de bois devant la ville, une
sorte de cadeau empoisonné. Les guerriers grecs s'étaient cachés dans le
ventre de l'animal, ce qui leur a permis de s'emparer de la ville une fois a

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