Le Soleil de Colombie, vendredi 27 novembre 1981 Le temps du “Temps” suite de la page | Vidée technique, le second I’a mis sur pieds, le troisitme est chargé de sa réalisation. “Le numéro de décembre sera expérimental, explique Jéan Doré. “Le Temps” évo- luera sfirement.” Premiére raison. d’étre de ce supplé- ment: annoncer les activités organisées par la FJC pen- dant le mois a venir. Mais les jeunes francophones y trou- veront également des textes poétiques, bandes dessi- nées, —_— reportages-photos, jeux divers etc...“Quatre pa- ges trés visuelles””, résume Jean Doré. “Le Temps représente a la fois un outil de recrutement et d’animation”, affirme Mi- chel Gervais. Recrutement? Parce que “Le Temps” ‘tou- chera-infiniment plus de jeunes que “Le Reflet”: il sera non seulement contenu dans les 3600 exemplaires du “Soleil de Colombie”, mais aussi imprimé séparément en 500 exemplaires, pour &étre distribué dans le réseau FJC.. “Le Temps”, en sensi- bilisant a la fois les parents et leurs enfants, fera sortir de sa coquille le membership de. la Fédération”, espére Mi- chel Gervais. Animation? Parce que Véquipe permanente de la FJC attend la participation active des jeunes Franco-Co- lombiens au projet. Déja les animateurs de Vancouver, Maillardville et Kelowna ont recu des appareils photogra- phiques: ils les confieront aux jeunes de leurs régions respectives pour la réalisa- tion de reportages. En février prochain, la Fédéra- tion organisera un stage dinitiation au journalisme qui confirmera les vocations suscitées au préalable par. “Le Temps”. Jean Doré bénéficie de 5 mois pour prouver que “Le Temps” est un moyen de - communication indispensa- ble aux jeunes francophones de Colombie Britannique. Mais, n’en doutons pas, l’ex- périence durera davantage. Car on n’arréte pas impu- nément le cours du “Temps”. L‘Ouest sur scene suite de la page 1 pent les foréts, les arbres — tombent, les spectateurs en culotte courte et petite robe petite chaussette tom- bent. C’est le petit mouton que chacun caresse a qui mieux. mieux, et c’est le “party” chez nos ancétres canadiens-frangais, Gilbert sort son accordéon. Tout cela mimé, avec les éléves: la piqtire du moustique, le por- tage du canot... Joanne chante, Gilbert joue de la guitare, de la scie, de la musique a bouche... Pourquoi les Canadiens- Frangais portent la ceinture fléchée? “C'est qu’avant, on se battait avec,” répond un enfant. “Avec ma scie, devinez quelle chanson je joue” demande Gilbert. Aucune hésitation, en choeur ~ la réponse fuse. Les cuilléres sont de la partie, plusieurs éléves enont apportées plu- sieurs professeurs, aussi. Et ceux-ci ne sont pas de reste. Une institutrice qui me sou- tient qu'elle ne parle pas un mot de frangais, entonne avec chaleur et entrain “Alouette, je te plumerai la téte!” et “Vive la Canadienne Joanne Martineau est en- thousiaste de sa tournée. Tous les enfants ont partici- pé. “Nous avons tourné dans une grande partie de la C.B.: Kelowna, Kamloops, Abbots- ford, Vancouver, Powell Ri- ver, Campbell River, Nanai- mo, Victoria et Port Coquit- lam. Ensuite c’est un bout de lV Alberta et puis Yellowknife. Depuis_ fin septembre, Joanne et Gilbert visitent les écoles des quatre provin- ces de Tlouest, aidés de Chantal Lamothe qui s’occu- pe des arrangements avec les écoles, de toute la mécanique de la tournée. “Cela nous enléve un gros poids, le souci de toute l’organisation”. _ Cette tournée est présen- tée par la Fédération Cultu- relle des Canadiens-Frangais et subventionnée par le Secrétariat d’Etat. Maintenant une petite pré- sentation de nos deux “voya- geurs”: Joanne Martineau est dans le spectacle depuis dix ans: musique populaire, jazz et folklore. Elle a fait plusieurs émissions de radio et télé au niveau local et national. Joanne vit a Edmonton, mais elle est née a Vancouver. Quant a Gilbert Parent, ila plus d’un tour dans son sac dinstruments! I] fait du folklore depuis plusieurs an- nées et a participé a plu- sieurs ateliers de folklore au Québec et en France. II fait partie de l’orchestre “Gigue Electrique” et de la troupe de danse “La Girandole” qu’il a mise lui-méme sur pied. A part chanter, danser et ensei- gner, Gilbert trouve le temps de fabriquer des instruments de percussions dont le Bonhomme Gigueur que les éléves de l’élémentaire de tout l’ouest ont applaudi et acclamé. “Jaime voyager et j’espére revenir en Colombie Britan- nique” me confie Joanne . _ Pourquoi pas? et ainsi faire découvrir a toutes les autres écoles qui n’ont pu vous applaudir, histoire des Canadiens-Francais dans Vouest. © i : Sabine; peintre suite de la page 1 A Vancouver, les Franco- Colombiens connaissent Sa- bine Allard, pour avoir déja admiré ses _ lithographies dans le Faculty Club de UBC, ou se déroulait la réception du 14 juillet. Sabine récidi- ve en exposant dans son propre atelier une année de production artistique. Liimagination de Sabine - Allard navigue, pour le plus grand plaisir de l’oeil, entre symbolisme et surréalisme. Grace a l’encre de Chine, elle compose des satyres fulgu- rantes de la société moderne, sur le “Théme des Masques”, et sur le “Théme de la Cité”. Grfce au pastel, son médium entre tous préféré, elle s’a-_ bandonne aux réves de son inspiration: visages de fem- mes au noms enchanteurs, formes féminines surgissant de coquillages dans des bou- quets de couleurs. Sabine Allard, 4 la fin de Vannée, quittera le Canada pour la France “afin de mieux comprendre ses racines fran- caises”. Mais elle s'est promise de revenir au Cana- da en l’an 2,000... Téléphone. 669-8478, entre 13h30 et 17h et aprés 18. Le frangais en prison suite dela page 1 demande: forte, modérée ou faible. La nétre, celle du Pacifique est classée dans la catégorie faible, done nous trouverons peu de cadres bilingues. Dans ces services additionnels, on y range Yéducation, les activités: socio-culturelles, les visites- et la correspondance avec le public et la cour disciplinaire. Voyons-en les détails. __ L’éducation: normalement, puisque la demande en est faible, les détenus devraient suivre des cours par corres- pondance; mais depuis quel- ques mois, Marie-Louise Bar- rette, professeur, donne des cours en francais dans les institutions de Kent et de Matsqui. Quant aux activités socio- culturels: les détenus franco- phones de presque toutes les institutions fédérales de la province se sont monté de petites bibliothéques de livres francais; l’institution Elbow Lake (a sécurité mi- nimum) fait partie et recoit le ciné-club franco-colombien, et celle de Mission recevra un film en frangais par mois d'ici mars. Quant 4 la télévision, les détenus ne peuvent cap- ter les émissions de Radio- Canada et de Francophonie & You, car bien entendu leurs institutions se trouvent retirées des villes et le cable ne les atteints pas encore.“‘Le gouvernement en est trés conscient, c’est une question de fonds, mais cela ne devrait pas. tarder” m/’a_ certifié Christine Vrain. Quant aux revues et jour- naux, la plupart des institu- tions recoivent le Soleil de Colombie ainsi que plusieurs ‘journaux de Montréal. La cour disciplinaire a l’in- térieur des institutions se fait parfois par l'intermédiai- re d’interpréte ou tout sim- plement d’un détenu qui sert de personne-ressource. Par exemple, Roger Mercier, an- cien président du club de Mission a traduit le “Manuel des Industries’, les régle- ments y sont en francais et * les institutions s’en servent. “Les administrations des. institutions de Mission, Matsqui, et Kent sont trés conscients des droits linguis- tiques.” souligne Christine. Kent a déja plusieurs emplo- yés bilingues qu’on appelle L.U. (Living Unit officer) et ‘non pas “élu” comme écrit dans un de mes précé- dents articles. “Les institutions ont sou- vent ‘beaucoup de mal a trouver des bilingues. Le seul qui était 4 Mission est parti, ila été remplacé par un agent qui suit actuellement des cours en frangais.” me souligne Christine. Les .détenus francophones prennent beaucoup dinitiati- ‘ves, des clubs francophones poussent comme des champi- gnons : Mission, Matsqui, Kent et Elbow Lake. Et souvent ces clubs francopho- nes invitent la communauté francophone a passer une soirée comme la St-Jean Baptiste ou Noél... -Malheu- reusement, ce sont toujours les mémes, comme ceux entrainés par Napoléon Ga- reau, qui font la route de la Métropole a Mission. “Cequ’il manque, c’est une personne-ressource qui ser- virait de tampon entre la communauté francophone et les clubs et institutions, comme le faisait Jocelyn ~ Young, anciennement de la F.F.C.” remarque Christine Vrain. Une __ personne-ressource qui, par exemple, prendrait la responsabilité de dresser la liste des francophones et francophiles qui veulent pas- ‘ser une soirée de Noél avec le Club francophone de Mis- sion, lundi 21 décembre de 19h a 21h. Une personne qui rechercherait artistes, grat- teux de guitare, conteurs, chanteurs, mir>*, etc... ama- teurs ou profeéssionnels. La Fédrétion des Franco-colom- biens va-t-elle nous fournir cette personne? : Prenez le Se Pressé par le temps? rvice Connaisseur, un Prét-a-partir relax qui vous permet de profiter enfin d’un temps bien mérité. af Celui de tout le personnel d’Air Canada. NOTRE Vous partez pour une affaire pressante. Un projet. Un client qui n’attend pas... Prenez le . : as -a-partic du Connaisseur Le temps du personnel le plus compétent qui soit. Et le plus chaleureux. Agents passagers et agents de réservations, parce - artistes culinaires et agents de bord ont préparé pour vous ce Prét-a-partir relax. Notre réseau Connaisseur fait déja |’envie des autres lignes aériennes, tant par son étendue que par son exceptionnelle _ qualité. Chez Air Canada, on est Connaisseur sur plus de routes que nos concurrents. Ici au pays. Vers les Etats-Unis. 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