2 Le = de Colombie, Vendredi 6 Janvier 1978
ROS OSES) -ceeD-¢

HE MOREL. ox cononmn

LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Directeur: André Piolat
Rédacteur: Jean-Claude Arluison
Secrétaire: Francine Bélanger
* gesoieteak
PUBLIE PAR
LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE,
3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3
Téléphone: 879-6924 :

Courrier de deuxiéme classe :
__Sous le numéro d’enregistrement 046

= so eSrtge
LES HEBDOS Association de la Presse
REGIONAUX francophone Hors-Québec

OGRE) aC itl iO ) <a O) <a

Gagnez

un livre en prime

Abonnez-vous
aujourd hui méme! !
CAMPAGNE D’ABONNEMENTS

Devant le succés de notre campagne d’abonnements,
nous la poursuivons et nous étendons notre offre a nos
lecteurs dont l’'abonnement arrive a ‘son terme.

Les deux-cent-cinquante premiéres personnes qui s’abon-
neront, renouvelleront leur abonnement ou encore abonne-
ront leurs amis, recevront un livre de poche en francais [si
vous abonnez plusieurs amis, vous recevrez autant de
livres].

Soyez au courant des diverses activités ayant lieu
en francais en Colombie-Britannique. Ayez une idée de
la politique fédérale en ce qui touche les’ droits des
citoyens francophones au Canada. En recevant “Le
Soleil” toutes les semaines, vous recevez aussi le
TELE SOLEIL, horaire détaillé des émissions de
télévision de CBUFT. Vous pouvez suivre nos bandes
dessinées, faire nos mots croisés, avoir un coup d’oeil
sur le sport, lire nos commentaires et éditoriaux. Le
Soleil, c’est toute une aubaine pour qui veut vendre,
louer, échanger quelque chose ou encore trouver du
traveil ou en offrir... par notre service gratuit
d’annonces classées.

“LE SOLEIL, C’EST TOUTE UNE AUBAINE”

Le Soleil de Colombie,
3213 rue Cambie,
Vancouver, C.B. V5Z 2W3

Veuillez trouver ci-jointla sommede$ © pour un
abonnement ou renouvellement au SOLEIL DE
COLOMBIE.

Nom:

Adr

Ville: Code Postal:
Province: Date:

X

Un an: CANADA: $10.00
ETATS-UNIS et AUTRES PAYS: $13.00

le francais,
je le parle’

par @&

Editorial

Une progression encourageante

L’année 1977 s’est terminée tristement pour les francophones du Manitoba: le Centre
Culturel Franco-Manitobain s’est vu obligé de fermer ses portes. “C’est avec regret que le
Conseil d’administration s'est vu dans l’obligation de convoquer cette conférence de presse
aujourd’hui pour annoncer que le gouvernement provincial refuse toujours de rencontrer nos
demandes minimes”, c’est ainsi que débutait un communiqué de presse du Centre Culturel
Franco-Manitobain, daté du 16 décembre 1977. Souhaitons que la fermeture du Centre provoque
des réactions rapides de la part des politiciens manitobains et de la population francophone et
francophile de cette province; souhaitons que les belles déclarations de ces politiciens entraine
des mesures efficaces qui permettront la réouverture, puis l’épanouissement du Centre.

En Colombie-Britannique, province la plus éloignée de ce grand centre francophone quest le
Québec, nous n’avons pas eu de tragédie de ce genre. Les divers centres culturels et associations
francophones sont en expansion, offrent des activités de plus en plus nombreuses et variées, de
nouveaux centres ou clubs, quelles que soient leurs appellations, se sont créés en 1977, dans
plusieurs localités. A Vancouver, l'année derniére a été importante pour le Centre Culturel
Colombien. Sur le plan matériel, ce fut l’année des rénovations: rénovations de
lextérieur aussi bien que de l’intérieur; ouverture de la boutique ot sont vendus les produits de
la Société Radio-Canada et également les articles confectionnés au Centre; rénovation de la
réception qui est plus accueillante pour les visiteurs, tout en étant un cadre de travail agréable
pour le personnel.

Sur le plan humain, 1977. a vu l’engagement de deux nouvelles employées. Les ateliers au
Centre sont plus nombreux: dessin, peinture, poterie, danses folkloriques... Le programme dans
les écoles a continué a progresser, de nouveaux animateurs ont da étre engagés pour répondre
aux demandes croissantes des écoles. Cette expansion est telle que l’engagement d’un nouvel
employé, pour coordonner ce programme, s’avére nécessaire. L’année 77 a vu d’autre part le
lancement par le Centre Culturel Colombien d’une série de spectacles au théatre Metro, le
nouveau théatre biculturel de Vancouver: matinées enfantines de cinéma, films pour tous,
concerts... Le Centre Culturel Colombien va utiliser encore davantage le théatre Metro, durant

Britannique.

Yannée qui commence.

Jean-Claude ARLUISON

Le Centre fait de plus en plus figure de centre de ressources pour les franco-
phones de la province et est en contact avec les diverses communautés, de Victoria 4 Prince
George et Dawson Creek. Le rayonnement du Centre s’étend méme au Yukon et dans les
territoires du nord-ouest.

Le Centre Culturel Colombien fonctionne grace a une subvention du Secrétariat d’Etat. Les
relations entre Ottawa et le Centre sont excellentes, car le Secrétariat d’Etat estime a sa juste
valeur l’importance du role joué par le Centre au sein de la francophonie en Colombie-

» Une ‘seule ombre au tableau: la participation 4 certaines activités est parfois trés réduite ce
qui est de nature a entrainer un découragement bien compréhensible.

lly a bilinguisme et... bilinguisme

Monsieur,

En ma qualité de Citoyenne
Canadienne de langue fran-
caise je viens par la présente
porter plainte contre le bu-
reau local des télécommuni-
cations de Kelowna, 310
Bernard Avenue.

Le 23 octobre dernier j’ai eu
la douleur de perdre mon
mari victime d’une crise
cardiaque. Au total j’ai recu
34 télégrammes venant d’un
peu partout au Canada, et
tous ces télégrammeseétaient
en francais.

Une employée du bureau
local des télécommunica-
tions m’a téléphoné au moins
a cing ou six reprises pour
me demander d’aller cher-
cher mes télégrammes car
elle ne parlait pas frangais.

Chaque fois j’y suis allée
sans me plaindre.

Aujourd’hui, de nouveau, ©

une employée du bureau des
télécommunications m’a té-
léphoné (méme cliché qu’au-
paravant) “I don’t speak
French. You have a -tele-
gram in French, would like
to pick it up, or we will mail
it out to you”. J’ai répondu
que j'irais le chercher.

Pendant que je signais le
formulaire comme quoi j’a-
vais bien recu le télégramme
j'ai trés gentiment dit a
Vemployée: “Have you ever
considered hiring a bilingual
person?” Avec beaucoup
d’arrogance elle a répondu:

“We have a bilingual person °

employed here, she speaks
English and German! Inuti-
le de dire que j’étais furieu-
se, j'ainéanmoins réussi a
dire calmement: “Unless
you are able to make a
change in the Government,
this country has only two
official languages, French
and English, don’t you ever
forget”.

Cette personne mérite rien
d’autre que son renvoi im-
médiat, car enfin elle occupe
un poste ot elle ne peut se
permettre de telles remar-
ques. II serait peut-étre
temps de penser a engager

une personne bilingue An-
glais-Francais dans ce bu-
reau de télécommunications,
Quand des choses aussi dé-
sagréables arrivent, je ne
peux m’empécher que de
veprocher sévérement a vo-
tre gouvernement d’avoir
institué en méme temps la
politique du B & B et du
Multiculturalisme.

Trop d’anglophones et

d’ethniques n’ont jamais .

compris la différence, et cela
est d’autant plus triste car
finalement c’est au détri-

. ment des francophones hors

Québec. Que d’argent et de
temps perdu...

Je vous prie de croire,
Monsieur, a l’expression de

mes salutations distinguées.

Marie WARZECHA

Mme Marie Warzecha, Pré-
sidente de la Fédération des
Franco-Colombiens, a adres-
sé cette lettre 4 M. Jacques
Drouin, Agent des Plaintes
du Bureau du Commissaire
aux langues officielles, a
Ottawa.

Le vieillissement se poursuit

La caractéristique la plus
significative de la réparti-
tion de la population du
Canada en 1976 par groupe
d’age a trait au processus
continuel du vieillissement
de la population. En 1976, il

‘y avait 2,002,000 personnes

(8.7% de la population)
agées de 65 ans et plus,
comparativement 41,744,000
(8.1%) lors du recensement
de 1971. Au méme moment,
on dénombrait 5,896,000 per-
sonnes (25.6%) agées de 14
ans et moins, comparative-
ment a 6,381,000 (29.6%) en
1971. Ces conclusions sont
encore plus ‘saisissantes
quand on se rappelle que de

population du Canada a aug-

menté de 6.6%, tandis que le
nombre des personnes agées
(65 ans et plus) augmentait
de 14.8% et celui des per-
sonnes jeunes (0-14) dimi-
nuait de 7.6%.

La population des jeunes —

d’age actif (20-34) ainsi que
la population plus agée d’age
actif (35-64) fournissent un
intérét particulier par rap-
port a l’emploi et au cho-
mage. En 1976, le dénom-
brement rendait compte de
5,754,000 dans le groupe des
plus jeunes, comparative-
ment a 4,779,000 en 1971,
une augmentation de 20.4%.
Pour le groupe des person-

‘nes plus agées, les chiffres
1971 a 1976 l'ensemble de la ‘“™

eorrespondants étaient dé ‘

N

‘aussi un

6,550,000 en 1971, soit 6.8%
de plus. Il apparait évident,
bien que le groupe des plus
Agés ait augmenté a un taux
rapproché de celui de la po-
pulation totale, que le grou-
pe des plus jeunes s’est
accru aun taux plus rapide
(ce phénoméne_ rendant
compte, de toute évidence,
de l’explosion démographi-
que d’aprés-guerre).

La répartition de la popu-
lation selon le sexe revét
intérét cer-
tain. En 1976, pour la pre-
miére fois dans l’histoire
des eg a canadiens,

- le nombre de! femmes ex-

JOP 4 a

6,994-0002UePuP29TG VetrorSyite PB Bl Bisse